Mara Tremblay

Music:

Member Since: 2/17/2007
Band Website: maratremblay.com
Band Members:
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Sounds Like: Née à Hauterive le 21 juillet 1969 alors qu’on posait pour la première fois le pied sur la Lune, Mara Tremblay passe ses premières années près du fleuve, nourrie par l’air frais de la Côte-Nord et par la guitare et le violon de son père. Arrivée à Montréal à l’âge de cinq ans, Mara va à l’école du Plateau où elle y apprend le violon, le xylophone, les percussions et la flûte. Déjà sur scène deux fois l’an pour les spectacles de l’école, Mara vit ses premiers véritables papillons scéniques alors qu’à neuf ans elle se présente comme candidate du parti Rhinocéros dans le comté de Rosemont.Riches d’expériences exceptionnelles et d’influences marquantes, les premières années de la jeune Mara Tremblay forgeront à jamais sa personne, sa musique et le talent qu’on lui connaît. Elle fera partie de plusieurs chorales dont le chœur de l’orchestre métropolitain de Montréal, le chœur de Montréal et le chœur Guillaume Couture avec lequel elle ira chanter la messe pascale à la cathédrale St Patrick’s de New York. Elle touchera aussi à la comédie musicale et au cinéma dans La couleur encerclée des frères Gagné en 1982. Adolescente, Mara, qui étudie toujours le violon, voyage en Tunisie et déménage avec ses parents au Burkina-Faso pour un an. Le climat trop sec de Ouagadougou fait craquer son violon; elle décide de laisser tomber son instrument de prédilection aux profits de la basse. C’est en 1989 et 1990, elle participe avec son oncle JAT à l’Empire des Futures Stars où la remarque le chanteur du groupe rock Lard Bedaine, dont elle fera vite partie. Plus que souvent aux Foufounes Électriques, invités de l’émission New Music qu’anime à l’époque Claude Rajotte à Musique Plus, Lard Bedaine fut comme elle le dit elle-même « son école du rock ».De 1991 à 1993 Mara joue comme bassiste avec le groupe Les Maringouins, connus pour leurs très populaires reprises de la Bolduc, groupe avec lequel elle se lance dans deux ans de tournée en France et au Canada. En 1993, le jour de la St-Valentin, Mara reçoit un coup de fil de Dédé Fortin lui offrant alors de jouer du violon au lancement du premier album éponyme des Colocs. Mara retrouvera aussitôt, au bonheur de tous, son violon et se joint au groupe. La même année, Les Colocs ouvrent le spectacle de l’ADISQ avec beaucoup de fougue, d’éclat et d’énergie; Nanette Workman remarque, ce soir-là, la talentueuse violoniste... Débuteront ainsi deux ans de collaboration et la tournée Rock et Romance où, en plus du violon, elle se fait choriste.Dès 1994, suite à l’invitation de Polo, Mara joue avec Les Frères à Ch’val et décide d’apprendre la mandoline qui, sur certaines chansons selon son oreille, fonctionne bien mieux que le violon. Trois ans plus tard, Mara quitte tranquillement Les Frères à Ch’val et se fait proposer par Patrice Duchesne, qu’elle connaît depuis Les Maringouins, de lancer un premier album solo.Après la naissance de Victor, son premier garçon, en 1996, nombreuses collaborations ponctueront sa carrière fleurissante; celles avec Mononc’ Serge (Mononc’ Serge chante 1997) ou encore sur le superbe album la llorona de Lhasa (1997 sur étiquette Audiogram) en sont quelques-unes des plus remarquables.Et après une bonne année d’écriture, de pré production, de dur labeur, Mara lance en 1999, son premier album solo : Le Chihuahua…le succès est fulgurant. L’album qu’elle co-réalise avec Fred Fortin, Olivier Langevin et François Lalonde, fidèles amis et collaborateurs, arrive comme une tempête sur le Québec. Marie-Christine Blais alors à la radio de Radio-Canada parle d’un « mélange entre PJ Harvey et La Bolduc », on entend çà et là les expressions cow-punk, rock carabiné, country psychédélique, grunge ou alternatif encore, on ne sait pas trop, le public comme la critique est déstabilisé. Mara apporte un son qui lui est propre, un style unique à contre-courant des conventions qui aura vite fait de bousculer la scène musicale.L’album lui vaudra 9 nominations à l’ADISQ, les Félix du meilleur vidéoclip pour la chanson Le teint de Linda (réalisé par Robin Aubert), le Félix de l’album alternatif de l’année et le Félix de la plus belle pochette, pochette dont elle est elle-même l’artiste, rappelons-le.Récipiendaire la même année du prestigieux prix Félix-Leclerc, Mara, en plus de jouer sur la grande scène du Festival d’été de Québec en est le porte-parole et marraine la station de radio CIBL sous le thème « Ma radio me fait trembler ». Mara Tremblay est alors l’invitée de nombreuses émissions de radio et de télévision, appelée à participer à plusieurs projets et collaborations, le premier album des Cabarets des Refrains de Monique Giroux, notaqmment. Suite à la vague immense que lance un an plus tôt Le Chihuahua, Mara se partagera entre plusieurs festivals d’importance, des Coups de cœur francophones, aux Francofolies, jusqu’au Printemps de Bourges pour tenir finalement une semaine aux Sentiers des Halles à Paris.Après plus de deux ans de tournée et d’écriture, Mara lance en 2001, un deuxième album : Papillons dont la sorite est très attendue. Réalisé par Mara Tremblay, Olivier Langevin et Pierre Girard, l’album où collaborent les musiciens de talents Yves Desrosiers, François Lalonde, Olivier Langevin, Alain Bergé et Pierre Girard. Suite à la sortie de l’album, Mara, en lice pour de nombreux prix, remporte le prix MiMi de la chanson de l’année pour la magnifique Les Aurores , le prix de la meilleure artiste solo et le Prix Galaxie-étoile pour l’album de l’année.Dans le cadre de l’exposition Cow-boy dans l’âme tenue au Musée de la civilisation à Québec en 2002, Mara se produit sur scène en duo avec Anabel Langevin et transforme du coup son spectacle d’une décapante énergie en un sublime moment d’ivresse acoustique encensé par la critique, acclamé par un public de plus en plus attentif à sa poésie. La critique est dithyrambique, la tournée Tout Nue parcourra de nombreuses salles au Québec. Mara « particulièrement lumineuse (MC.Blais) » atteint avec son public une proximité que seule la liberté qui l’habite lui permet. « Je voulais qu’on retrouve l’essence de moi-même, l’essence de mes chansons » aura t-elle dit.Mara effectue aux Francofolies de Montréal un passage remarqué où elle participe à l’hommage à Gilbert Bécaud qu’organise Monique Giroux à la prestigieuse salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts et dans un spectacle hommage au country où jouent aussi Stephen Faulkner et Patrick Norman, entre autres.La même année, Mara donne naissance à Édouard, son deuxième fils et enregistre quelques contes et comptines sur Le chat musicien, un album pour enfant de la Montagne secrète.Comédienne en 2003 dans Cadillac clown du réalisateur Robin Aubert avec qui elle a collaboré pour plusieurs de ses vidéoclips, Mara fait aussi plusieurs apparitions à la télévision dans quelques épisodes de la série 2 et 3 du groupe d’humoristes les Chick’n Swell.Mara termine en 2004 sa tournée Tout Nue et, à son grand regret, sa collaboration avec la Fanfare Pourpour avec qui elle joue depuis 2001, son horaire ne le permettant plus. On la retrouve cette année-là en duo avec Vincent Vallières sur la chanson titre de son dernier album Chacun dans son espace et sur l’album de Daniel Grenier et les guerriers de la lumière (la Tribu), où elle prête sa voix, son violon mais aussi sa basse et sa mandoline. Mara sera en 2004 plongée dans une intense année d’écriture, de pré production et d’enregistrement pour son troisième album Les nouvelles lunes prévu pour avril 2005.Les nouvelles lunes (disponible depuis le 12 avril 2005), qu’elle coréalise avec Pierre Girard et Olivier Langevin présente 11 nouvelles chansons dont un premier extrait radio Poussières. Ont participé à cet album Olivier Langevin Yves Desrosiers, François Lalonde et François Lafontaine. Plusieurs heureuses collaborations, notamment celle de Danièle Habel à la harpe, Normand Guilbault à la contrebasse, Florent Vollant aux percussions, Francis Gaulin au vibraphone et aux timbales, Maxime St-Pierre à la trompette et Luzio Artobelli à l’accordéon participent aussi de la qualité de l’album où elle signe musiques, paroles mais aussi les arrangements de cordes et de chorales.L’année qui s’annonce chargée mais ô combien palpitante pour l’auteure-compositrice-interprète, est sillonnée de plusieurs projets. Elle participera à l’album Pamplemousse (JaJou productions) qui servira à amasser des fonds pour la prévention du suicide. Elle y interprète la chanson Laura de Jean Leloup. Aussi, une collaboration avec Éric Goulet (Monsieur Mono) sur l’adaptation de Love Hurts L’amour fait malde son album Pleurer la mer morte et un album hommage à Beau Dommage où elle interprétera, en duo avec Vincent Vallières, la chanson 23 Décembre. Sont aussi prévu.Les années qui suivront sont prometteuses pour Mara Tremblay. Son violon renversant, sa voix unique et ses mots magnifiques ont l’immense qualité de savoir se renouveler et surtout de rester authentiques. Et bien que Mara Tremblay semble avoir déjà une fructueuse carrière derrière elle, la route s’annonce longue et belle pour l’artiste exemplaire qui aura su marquer le Québec avec sa grande maturité musicale et un indéniable talent d’écriture. Le très attendu album Les nouvelles lunes, offert sur étiquette Audiogram dès avril 2005, est à surveiller…
Record Label: Audiogram
Type of Label: Indie