..Quatre ans après le plébiscité Aimer le mal, Vulgaires Machins réanime nos platines avec un nouvel impératif : Compter les corps. Réalisé à Montréal et à New-York par Gus Van Go et Werner F. (The Stills, Priestess), ce disque conserve toute lénergie héritée des premières influences du groupe. Mais le groupe intensifie sa quête mélodique en sinspirant des mauvais garçons du rock britannique. Sans être déconcertant, le résultat est saisissant. Avec la même volonté dévoluer, Vulgaires Machins mûrit ses discours et se préserve de toute tentation doctrinaire au profit dune introspection citoyenne (Je mappelle Guillaume). En leitmotiv, le quatuor salarme dune apathie généralisée à léchelle planétaire, symptôme rampant dun néo-libéralisme infectieux (Anéantir le dogme, Arrachez-moi les yeux, Dommage collatéral, Les Mains pleines de sang, Mer de fumistes). Victimes consentantes du nouvel ordre mondial, les anesthésiés cathodiques convergent vers une pensée unique avortée de tout sens critique (La Télé me regarde, Puits sans fond). Prenant ses distances avec un style de vie devenu mode de rue (Être un comme), Vulgaires Machins insiste de nouveau avec Compter les corps pour que la faible lueur despoir devienne la brèche dun système décrété démocratie (Jamais assez, Compter les corps).
Vulgaires Machins - Anéantir le dogme
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Vulgaires Machins - Dommage collatéral
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Vulgaires Machins - Compter les corps
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