" la révélation au tempérament slave de la scène parisienne"
l’Humanité
TeleramaSelection critique par Eliane AzoulayTT Vigueur et volubilité à fleur de peau, le chant slave mâtiné d’escapades tous azimuts:ludique, poétique, sur fond du banjo et d’accordéon discrets.
l’article du ParisienPARISIEN qui écrit sur nous :Caressant sa guitare, Aldona chuchote. S’elançant dans une gigue effrénée, des grelots tintant à une cheville, elle explose. Puis s’immobilise. Ses musiciens sont suspendus à ses
lèvres : va-t-elle rire aux éclats ou se renfrogner ? La musique repart. Et si c’était cela "La Folie slave", qui donne son titre au spactacle d’Aldona Nowowiejska ?Sur scène indifféremment en français et en polonais des textes, compose sa musique quand elle n’arrange pas des airs traditionnels polonais. Côté son, elle marie mandoline,banjo et guitare( Raphael Dumas), percussions orientales-rek, tar, daf, bendir et théieres( Florent Rousset), contrebasse(Stephen Harisson). Tous détournés de leurs usage traditionnel.Vous ne parlez pas polonais? Ces musiciens non plus : ce qui ne les empêche pas chanter avec elle. Et Aldona est très douée pour faire croire qu’ la comprend. Essayez ! Hugues Taillez
« Aldona la blonde, Aldona la douce, sait se faire sauvage, hilare ou désespérée, par la magie d’une voix colorée.Des saisons, elle suit le cours, du vent, elle connaît le souffle, de l’humain, l’aventure du rire au drame. Cette épopée en forme d’oxymore - une tendresse trash, une poésie punk – tient dans une étiquette, incarnée : la folie slave.Comédienne polonaise, elle entre au Conservatoire National de Théâtre de Paris. Loin de ses racines, à l’affût des sons du « nouveau monde », Aldona se retrouve : de ritournelles composées sur une guitare perdue, ses doigts se souviennent ; sa mémoire les chante, à nouveau. Deux rencontres suffisent, celles des musiciens et celle du public, sensible au language de l’émotion. Dans les petites salles parisiennes dont elle fait la tournée, elle interprète, en polonais, les poètes de son pays, mais aussi Shakespeare et Soupault, fait danser les rimes et les pieds. De l’accordéon et de la mandoline émerge alors un univers singulier, tissé de nos rêves et de nos nostalgies, de notre envie de boire...la coupe de la vie ! »MONDOMIX, Anne-Laure Lemancel