His true name Regani, Salim Fergani was born in 1953 in Constantine, in a family of musicians and artisans “Embroiderers†since the “Beysâ€(1) period. He is the eldest of hadj Mohamed Tahar Fergani’s sons, the leader of Music in Constantine and the grand-son of cheikh Hamou Fergani (1884-1912) The famous singer of the type hawzi and figure of Aissaoua group sufi.
From this strong musical familiar surroundings, he had a gift for music, since he was young, it is so naturally that his father how has taken care of him as far as the Andalouse Music is concerned. Mohamed Seddik Fergani, named Zouaoui, his uncle (1913-1995) discovered him the techniques and the Art of Arabic “oud†this particular instrument in Constantine. Since 1968, he started his professional carrier with his father Hadj Mohamed Tahar Fergani in recordings. At the same time despite of his father’s presence become near to the other cheikhs of constantine who permit him to know more about ‘’Malouf, Mahdjouz, Hawzi, Aroubi, quadriates, Zadjel ‘’. He has a gift too for excellent memory assimilate capacities, he devoted exclusively the music to improve his knowledge like his father from cheikh Abdelkader Toumi (1906-2005) a remarquable encyclopædia. After long years, this relationship has played great salim fergani’s life in the music of constantine.Salim Fergani improved himself close his father as a member in the familiar orchestra being musician and a singer with his own formation that manages till now. He made concerts, recordings and transmissions in television letting the public discovering an artist with talent and knowledge of the music of constantine during 1970’s.
Since the 1980’s, he had brilliant career international that leads him to europe, asia, africa and USA. His control on the musical repertory and the instrument of ‘’Oud’’, his understanding of communication, his rigour and human qualities made him an artist particularly demanded by the international cultural institutions that thumbed him in different festivals and meetings. As a complete musician and artist, Salim Fergani, today is follower of the instrument tradition in onstantine and the town music. He continued his messages of love, peace and dialogue’s cultures.Written and translated by Benderbal Hichem (1) Otoman princes
BIO FrançaisDe son vrai nom Regani, Salim Fergani est né à Constantine en 1953 dans une famille issue d’une lignée de musiciens-artisans (Bourreliers, brodeurs et passementiers) qui remonte à l’époque des beys. Il est le le fils aîné de Hadj Mohamed Tahar Fergani maître incontesté des musiques citadines constantinoises et le petit-fils de cheikh Hamou Fergani (1884-1972) chanteur réputé du genre Hawzi et figure charismatique de la confrérie des Aissaoua. Fort de cette descendance et d’un milieu familial propice, il se révélera, très jeune, doué pour la musique et c’est donc naturellement son père qui se chargera de son apprentissage et lui prodiguera les bases de la musique andalouse.
Son oncle Mohamed Seddik Fergani dit Zouaoui (1913-1995) luthiste virtuose sera son mentor et lui fera découvrir les techniques et l’art de l’oud Arbi ce luth particulier à Constantine. A partir de 1968, il débutera sa carrière professionnelle aux côtés de son père Hadj Mohamed Tahar Fergani, qu’il accompagnera dans toutes ses représentations et ses enregistrements. Cependant et malgré l’aura et le prestige du père il se rapprochera en même temps des autres cheikhs constantinois qui lui permettront d’approfondir ses connaissances du corpus andalous et ses dérivés locales (Mahjouz, Hawzi, aroubi, quadriates, Zadjel) puisant auprès de ces maîtres les secrets les plus subtils de cet art raffiné dans ces différentes formes poético-musicales réservés aux seuls initiés.Doué d’une excellente mémoire et de capacités d’assimilation avérées, il se consacrera exclusivement à la musique pour approfondir ses connaissances. Il se fera le disciple, comme son père avant lui, de cheikh Abdelkader Toumi (né en 1906) véritable encyclopédie vivante en la matière. Cette relation privilégiée pendant de longues années a été prolifique pour Salim Fergani qui recueillera ainsi la quasi-totalité du répertoire constantinois (12 Noubas).
D’autres personnalités seront tout aussi marquantes comme Larbi Benelebdjaoui (né en 1920) violoniste remarquable et Khodja Bendjelloul (1908-1986) percussionniste exceptionnel qui lui inculqueront une pratique musicale dans la pure tradition constantinoise et l’accompagneront à ses débuts. Cheikh Maamar Berrachi (1904-1988), Abdelhamid Benelebdjaoui (1910-1982), cheikh H’souna Ali Khodja (1896-1971), si Brahim El Ammouchi (1903-1990) ces maîtres-gardiens scrupuleux de ce patrimoine seront d’un apport considérable et auprès desquels il parachèvera sa formation musicale.Ses sources d’inspiration seront principalement son grand père Cheikh Hamou Fergani, Raymond Leyris (1912-1961), Omar Chaklab (1897-1946), Abdelkrim Benelmoufouk (1902-1970) et surtout son oncle Zouaoui Fergani disciple de Abdelkrim Bestandji (1886-1940) luthiste émérite et adulé du champ musical constantinois du début du 20ème siècle considéré comme la référence de l’oud arbi constantinois. Ces figures emblématiques représentent pour Salim Fergani, autant de repères dans sa quête de savoir et d’authenticité. Leur influence déterminera sa filiation esthétique dont il se réclame aujourd’hui. Salim Fergani évoluera dans la proximité de son père en tant que luthiste dans l’orchestre familial tout en s’affirmant en parallèle en qualité de chanteur-interprète dans sa propre formation qu’il dirige jusqu’à maintenant. Il multipliera à partir des années soixante dix, les concerts, les enregistrements et les émissions télévisées faisant découvrir au public un artiste au talent établi, à l’avenir prometteur particulièrement apprécié par les fins connaisseurs des musiques citadines constantinoises.
C’est à partir des années quatre vingt qu’il entamera une brillante carrière internationale qui le mènera en Europe, en Asie, en Afrique et aux USA et se fera ainsi, le porte voix de cet art séculaire et méconnu pour le large public confiné jusque là à une région déterminée et un auditoire bien précis. Sa maîtrise du répertoire musical, sa virtuosité au luth, son sens de la communication, sa rigueur, et ses qualités humaines en font un artiste particulièrement recherché par les organismes et les institutions culturelles internationales qui le sollicitent souvent dans les différents festivals, rencontres et séminaires au cours desquels il anime des concerts, des master-class et des débats. Des maisons d’édition spécialisées dans les musiques du monde s’intéresserent à son travail et lui permettront d’enregistrer des CD qui font référence en la matière et portent sa musique aux quatre coins de la planète.Musicien prodige, artiste accompli, Salim Fergani incarne, aujourd’hui, la continuation de la tradition du luth constantinois et le dépositaire de ce patrimoine musical : le MAALOUF. Il se consacre pleinement à cet art qui est d’abord sa passion et continue à sillonner le monde en messager d’amour, de paix et de rapprochement des cultures.