Suite à des études scolaires en sciences pures, et autodidactes en religion(s), sociologie et comportement, Alain Karon commence à ..uvrer dans le milieu artistique en 1971 comme rédacteur en chef et éditeur du journal «The SKULL» et se présente comme percussionniste dans diverses formations. Il fonde ensuite un petit café « Le Vestibule », produisant des artistes locaux dont « Les Séguins ». En 1973, il officie comme DeeJay et animateur au Cegep Rosemont produisant également des spectacles dont ceux de Gilles Valiquette, Paul Piché, Jean-Pierre Ferland, etc. Au cours des années suivantes, il sera tour à tour DeeJay dans des clubs dont le Club Soda pour « Rock Envol », technicien pour le groupe « Danger », metteur en scène pour des spectacles de danse dont « Les Conventions l..Oréal », animateur et DeeJay à CIBL-fm et CINQ-fm pendant trois ans.Au fil des années, il perfectionne sa technique musicale, devient multi-instrumentiste et fonde en 1974 « La Membrane », son premier groupe dans lequel officie un batteur qui deviendra Dédé Traké. Auteur, compositeur, interprète, il peaufine ses idées et, en 1979, met sur pied « Modular », parrainé au départ par l..éditeur de « Québec Rock », Paul Haince. Leur vidéo-clip sera choisi parmi les dix meilleurs de l..année 1980 à L..émission « Musividéo ». Cette même année, Alain fonde « MODULAB », studio où il arrange, enregistre et/ou réalise de jeunes artistes tels : Sylvain Gagnon (jazz), Tchukon, (Kat Dyson, Slim, Harold Faustin etc.), Rudy Caya (rock) et The Scan (François Jean des « B.B. ») qui emportent le 1er « Empire des Futures Stars » en 1981. C..est là aussi qu..il parraine et forme de jeunes sonorisateurs et gérants tels Michel & Pierre Gendron (Disques Tox)En 1983, une pièce techno (synthétiseur), « Makes me Blind », entièrement produite par Alain se retrouve sur l..album de « Suzie Q » et sera choisie comme thème de l..émission « Place Publique » à Vidéotron. Cette année là , « Modular » se scinde en deux projets dont l..un, « H00D00 » (dance musik) autoproduit un 45 tours « YaYa Reggae », qui s..empare des ondes et même celles d..Haïti. Cet été là , métissage des cultures, Alain et quelques amis créent les « Tam Tam Jams au pied du Mont-Royal » devenus depuis « la » rencontre dominicale pour des milliers de personnes. Au cours de ces années, Alain arrange et réalise plusieurs enregistrement avec : Paulo (Frères à Ch..val), Help Wanted (reggae), Amnésie (punk) où il tient aussi la batterie, Yaya Diallo (Malien) officiant aussi comme bassiste, I..ve Been Robbed(Vilains Pingouins), les Parfaits Salauds et les Parazit, du Lac St-Jean. Il tâte aussi la danse (1983-85) co-fondant les ateliers « Transe ..n..danse ».En 1982, Alain Karon fonde « LES TACHES» dont il sera le gérant, compositeur, chanteur et réalisateur. Ce groupe école (44 musiciens dans 28 formations différentes en 25 ans) influencera presque toute la nouvelle vague d..artistes d..aujourd..hui. Malgré un noyau de fans fidèles à Montréal et en banlieue, leur style « Hard Cow » déroute et même dérange jusqu..en 1986 où leur carrière prend son envol lors d..une tournée de 3 dates en France et en Belgique où, vu la demande soudaine, s..ajoutera une dizaine de concerts en vedette américaine dans plusieurs festivals, dont une invitation aux Francofolies de La Rochelle. LES TACHES reviennent au Québec remporter le concours Pan-canadien « Rock Envol » de Radio-Canada, et signent en 1987 un contrat de cinq ans avec Les Disques Isba et CBS/Sony. Un premier 45 tours, « Shakatwist » ira se balader de la 1ère à la 6e position des palmarès enchaînant tournées (produites par Alain Karon) et festivals avec des artistes tels « Les Rita Mitsouko », Les «Infidèles». « Los Carayos » entre autres. En 1988, ils font le tour du Canada et en 1989, ils sortent un 1er album, « Oups! », très remarqué et un 1er vidéo-clip qui les amèneront jusqu..à Woodstock, New-York pour le 20e anniversaire du célèbre festival où ils feront deux performances en compagnie de pointures telles que : Dr.John, The Band, The Wailers, Spyro Gyra etc. Ce sera le seul artiste canadien invité et la formation bénéficiera d..un bel article dans le journal local. N..oublions pas que « LES TACHES» ne chantaient qu..en français seulement ! Toujours en 1989, le clip « une Bonne Raison », est diffusé à Musique Plus bien sûr, mais aussi sur les réseaux Much Music de Vancouver, Toronto et Maritimes et même jusqu..à MTV Nashville (E.U.). Des tournées québécoises et Maritimes nous transportent en 1990. Deux autres clips, « Crier » et « Va chercher des frites » serons tous autant joués sur les mêmes réseaux et créent une percée en France (FR3) propulsant le groupe en deux tournées totalisant 55 concerts sponsorisés en partie par la SNCF et beaucoup d..entrevues dont 1 h ½ à « Oui F.M. » l..équivalent de Chom-Fm à Paris.
Parallèlement, en 1984, il fonde l'Usine de Creation AkMe, organisme à but non-lucratif voué à la création et à la diffusion; 12,500 p.c. d..espaces multidisciplinaires dont aussi, le Building Danse. La croissance de cet incubateur culturel multiethnique sera tellement rapide qu'il devra mettre sur pied des satellites spécialisés : équipes techniques, maison d..édition, compilations, conceptions et graphismes et organisation de tournées (provinciales, nationales et européennes). Des tournées conjointes présentent des artistes étrangers ici et vice-versa et feront connaître le vrai rock français aux québécois. Dans toutes les sphères d..activités culturelles des années 80-90, la majorité des artistes amateurs & professionnels sont passés par « L..Usine ». Alain Karon en a été le président jusqu..en 1989.En 1987, il fonde le « festival international rock de Montréal » (FIRM), une première en Amérique. De toute la francophonie viendront performer au « théâtre de la Verdure » la 1ère année et au « Spectrum » pendant 4 jours l..année suivante des artistes tels : Noir Désir, Young Gods, Souris Déglinguée, Garçons Bouchers, Stttella, OTH, Gerry Boulet, etc. Président directeur général pendant 2 ans, Alain quitte pour s..occuper de sa carrière. On a découvert enfin que le rock en français pouvait être rentable car depuis, une flopée de festivals (Francofolies, Coup de C..ur francophone, Semaine de la Chanson Française, etc.) ont développé l..idée.En 1985, Alain fonde les «Éditions Houji» maison d..éditions musicales protégeant les droits d..auteur de jeunes artistes et favorisant le développement de leur carrière. En 1991, une seconde maison d..édition «Sigretto» prend en main les carrières de Sylvie Laliberté(performance) et d..Arthur Cossette (Les Jaguars) et Alain compose, orchestre, réalise et produit concerts et sessions de studio. Pour accompagner Sylvie, Alain fait appel à 2 musiciennes entre autres qui se tailleront une solide carrière ensuite, Patricia Deslauriers & Nadine Turbide. En 1992-93, Alain accepte un poste de directeur du Studio « A » à Québec réalisant les enregistrements des « Minstrels », « Hurdy Gurdy Man » et Mike Sterling. De retour à Montréal en concerts avec Les Jaguars, il coordonne aussi les activités, la programmation et performe aux tables tournantes du club « Woodstock » où sera programmé le 1er concert de Radiohead à Mtl.En 1994, Alain produit des spectacles et apparaît à la batterie au club « St-Louis Blues » lors des « Jam Night » avec le « Stephen Barry Band » qui prend un nouvel essor cette année là de même que les formation « TSPC » & « Secrétaires Volantes » découvertes par Alain Karon. Plusieurs concerts avec « LES TACHES» à Québec et à Montréal ainsi que quelques apparitions avec « Méchants Boris (devenus Le Sabotage & Pistolets Roses) » dont Alain réalise les démos de même que d..autres productions avec Jean Leloup et en 1995, Marc Lavigne et Paul Sarrasin se produisant en spectacle avec lui et un groupe à Montréal qui deviendra « Les Tubes ».En 1996, « l..Infatigable » (La Presse, 7-11-96) se commet encore avec une nouvelle formation des «TACHES». Plusieurs concerts et un démo de la chanson « Guère si vile » se retrouve en 1ère position du top 50 de CISM (radio de l..Université de Montréal) pendant plusieurs semaines, finit l..année 12 ième sur 100, vote du public, et tourne aussi à CIBL-fm et autres radios communautaires. Beaucoup de spectacles aussi comme batteur, guitariste et chanteur avec une formation multi-ethnique de reggae/hip-hop nommé « Patwa ». Une première dans sa carrière, Alain se produit en solo dans un récital « Sans Taches » où l..accent est mis sur la parole. Il travaille aussi avec Jean Leloup, Les Soundogs(Balthazar), Voodoo Jacks(Les Tubes), Saïd Mesnaoui et autres amis africains, marocains, jamaïcains etc., Frédéric Cotton (de Montpellier), Paul Sarrasin, Spirit Boy (Techno-House), et comme DeeJay au Medley(club). Il est aussi conducteur de camions poids lourds pour le tour cycliste et les Francofolies plus, l..année suivante, le festival de Jazz de Mtl, Les Anges Déménageurs et les Productions HO!, où il assume aussi la logistique opérationnelle du transport pour la Parade du Père Noël à Québec.En 1997, Alain et quelques associés(es) fondent le « Le Lab..0ratoire», incubateur socioculturel de création, formation, production et diffusion multidisciplinaire, multiethnique et multimédias qui produira une centaine d'événements dans ses 2 premières années tels soirées de poésies, peinture en direct, improvisation musicale, concerts, expositions et vernissages, raves, tournages cinéma dont l..un, des frères Gagné sera projeté 4 fois au Parisien dans le cadre du « festival des Films du Monde ». Y défilent autant d..artistes locaux qu..internationaux. Alain s..y produit chaque semaine, avec « LES TACHES» et/ou d..autres invités, anime et coordonne l..entreprise. La croissance rapide du projet exige bientôt la création de 2 compagnies : L..OJM(Organisme Jeunéthiquement Modifié), sans but lucratif, a, pour sa part, mission de promouvoir, soutenir et développer la formation, la multidisciplinarité, la (ré)insertion sociale par l'apprentissage bien encadré d'arts et de techniques menant à la création d'emplois ou de carrières locales et/ou internationales (Alain est élu président du conseil d..administration), et POESIS, entreprise de conception, gestion et développement du projets.
Alain siège aussi (1998-2004) comme trésorier sur le C.A. de GRIP Montréal, organisme de prévention, de sensibilisation et d'information sur la toxicomanie et autres problématiques psychosociales.En 1998, sous les noms de « Déhrapeute » et « DJ Ridoux », il performe comme DeeJay dans les raves, compose et performe sur des logiciels électroniques d..ordinateur et participe comme batteur à la bande sonore du long métrage « Quiconque meurt, meurt à douleur » du cinéaste Robert Morin. Il participe aux ateliers de percussions « Sha la Ba la » et renoue tant qu..à y être avec Tam Tam Jams du Mont-Royal. De plus, il parraine « Aelica », jeune entreprise d..ébénisterie qui fabrique des casse-tête géographiques en bois massif. En 1999-2000, il produit un jeune groupe de rap (15 ans) nommé « Les Évadés », finalistes de la tournée YMCA/Musique Plus contre la toxicomanie. Il coordonne aussi le « Sommet alternatif Jeunesse » qui volera la vedette au vrai sommet à Québec en février 2000, en invitant sans exclusion les jeunes à venir discuter des vrais dossiers avec des conférenciers de marque tels Michel Chartrand entre autres. En 2000 aussi, Shakatwist, chanson des Taches se retrouve sur la compilation « Québec Rock 80-89 ». En plus du Déhrapeute qui spinne beaucoup cette année là , Alain devient batteur pour le « Patrick Ross Blues Band » pour quelques spectacles de blues en 2000-01.En 2001, il a composé, joué & réalisé une publicité hip hop pour les sacs Bentley qui a tourné à Musique Plus, Télétoon & Much Music (pan-Canada), siégeant toujours, depuis 5 ans, sur différentes tables de concertation jeunesse telles que la Table de concertation jeunesse Villeray Petite-Patrie et l..IRDS, concernant les gangs de rue. En 2002, Le Lab..0ratoire s..installe sur l..avenue du Parc, avec le RAJ (Regroupement Autonome des Jeunes) dont Alain est le coordonnateur (2001-2003). Il apparaît aussi depuis avec XPression (reggae) passant de la guitare à la batterie et « Méchant Son »(poésie alternative). 2003 voit la fondation de l..étiquette de disque "Re:Belle", et depuis 2004, Alain performe avec plusieurs formations multiethniques de Madagascar telles que Henry Ratzimbazafi, Bessa & Lola, et le chef Thémis, au festival « Nuits d..Afriques » en plus de produire les disques de Leap, Cultivateurs Contestataires, Thérapie de groupe, & l..album techno-tropical « Joyeux Noël Multicolore». En 2006, il produit les albums de « La Baroque Machine », Jolicoeur, et se prépare à fêter en 2007, le 25e anniversaire des Taches.
Myspace Layouts by Pimp-My-Profile.com
