LISTEN TO ALL MY TRACKS - ECOUTEZ TOUS MES TITRES
Inabeathead Live
Add to My Profile | More Videos
CHECK OUT MY GRAPHIC DESIGNS AND SONGS ON WWW.INABEATHEAD.COM !! ------------------------------------------------------------ --------------------------------------------- 1ST ALBUM "SHELLSHOCKED" IN STORES NOW !! A DEEP AND MENTAL CINEMATIC JOURNEY THROUGH ELECTRO-ANALOGIC LANDSCAPES
INABEATHEAD draws his inspiration from these incidents which stretch along the course of water and wind, of fire that bruises flesh and cold caressing our entrails, while he pours mellow and subdued litanies carried by the sound of the deep bass strings and swaying rhythms, creating around him a muffled atmosphere in which you feel like curling up.
The ghost of the broken beats mingles to cinematic voices, electronic sounds,folk gutars or vintage keyboards, grasped and locked in a boundless space where wounds miraculously heal over as the finely chiselled titles hug you lovingly.
« SHELLSHOCKED » invites you to share an intimate and mental experience with sound and melodies, to feel genuine physical reactions to sound, and to let mental images invade your brain for your own guilty pleasure.
INABEATHEAD - SHELLSHOCKED / Warm Music
Album - 10 tracks - Feb 2006 release
BABAMARS EP - Move on - Is your life exciting ? Remix by Inabeathead - Warm Music
+ remix by Missive crew - Dec 2005 release
BUY THE ALBUM ON CD :
DOWNLOAD THE ALBUM on ITUNES :
BUY THE BABAMARS Remix/EP :
En fraaançais maintenant, Allez hop!
Olivier Girard aka Inabeathead, franco-americain de 33 ans, tombe dans la musique électronique dés l'âge de 7 ans, fasciné par la face B de son 45T d'Albator, un morceau entièrement synthétique et visionnaire datant de 1979 intitulé « la bataille d'Albator ».
Dés lors la recherche et l'écoute de musiques à la fois eclectiques, technologiques, mélodiques et oniriques prendra une part envahissante dans sa vie.
Profitant simultanément des influences de ses cultures française et américaine, il vivra toutes les étapes de developpement des musiques électroniques : naissance de l'électro-pop avec OMD, du Hip Hop avec Wheels of Steel et les New York City Breakers, de la scêne Mancunienne avec Joy Division puis New Order, de la dark wave 4AD, des indus Bauhaus et Nitzerebb, de Coldcut, Bomb the Bass ou Marrs, de la House de Chicago, des happy Mondays et des Stone Roses, du summer of Love anglais, de l'electronic body music belge, du Daisy age de De La Soul, de Ninja Tune, de la vague Acid, Goa, Gabber, Tech,du Trip-Hop Bristolien, de la Jungle et de la D&B,de l'acid breakbeat califonien, de l'abstract Hip Hop de DJ Shadow et du turntablism etc etc etc...
Le premier album d'Inabeathead est le reflet de ce parcours, de cette passion exercée au fil du temps, c'est un concentré d'érudition rythmique, le manifeste d'un autodidacte discret qui conduit son projet en solo, un créateur timide d'histoires sonores et d'atmosphères électroniques complexes.
A l'écoute de ces collages éloquents qui suivent la piste des explorations musicales cinématiques, ces films musicaux sans images, suggestions harmoniques qui proposent sans imposer à l'auditeur, on ressent immediatement l'influence graphique, comme si, plus que de simples morceaux, c'etaient des situations ou des univers entiers que l'auteur voulait depeindre.
A l'image de ce télescopage entre invitations sonores et suggestions visuelles, Shell Shocked est un disque de confrontation. Celle de l'organique et du digital, des parties instrumentales (basses, guitares, claviers) composées et jouées sur de vrais instruments, assemblées à des rythmiques, des boucles ou des lignes
mélodiques purement synthétiques.
Une ambivalence que l'on retrouve également dans le propos alternant le subliminal et le frontal. Discours, dialogues volés à la pellicule, murmures et autres particules vocales polyglottes, comme autant de messages au militantisme revendiqué (dont un « war is a machism » qui orchestre les discours post 9-11 de Bushet ses faucons).
ShellShocked étend ses plages sonores comme autant de séquences imaginaires, mélange de fugacité et d'ambiances éthérées, jouant la carte des références avec le respect du mélomane. Un respect que l'on peut lire dans le choix du pseudonyme INABEATHEAD. Le chaud et le froid se mèlent dans le souffle de ce « broken beats junkie » deshinibé.
Un projet instrumental à la fois rêveur et torturé, une formule équilibriste qui se joue de la musique comme avec des dominos, liens fictifs d'une nation musicale libertaire, superposant l'électro moderne, les routines du hip hop et le synthétique romantique de certaines productions eighties. Un voyage mental peuplé d'accidents sonores, de scratches, d'ambiances oniriques, Un pélerinage aux allures de casting imaginaire, sessions fictives en hommage à tous ces createurs qui savent accepter et célebrer beauté et laideur du monde simultanément, dans l'espoir de faire jaillir une part de vérité... une electronica sensible et sensée, toute à la fois acide et
atmosphérique.
Rien d'étonnant donc de découvrir ce premier opus vivifiant chez Warm, structure parisienne qui cultive le goût de l'éclectisme, locataire des microsillons de Dj Oil, rampe de lancement du phénoménal Spleen, producteur de l'electro pop Babamars, tout en distribuant l'abstract hip hop guerrier de Gasoline, avant de représenter très prochainement en France le prochain album du corrosif Dr Octagon.