BASSIROU

BASSIROU
Si tu marches encore, marche avec DABELT Entertainment
J’aime la musique, j’aime le Rap… ça fait déjà 10 ans que je rime, que j’imagine des mélodies, que je rêve mon disque. En grandissant je suis passé du petit passionné naïf comme un candidat à popstars qui crie que la musique c’est sa vie, au rappeur réaliste, les yeux grands ouverts sur les réalités sociales et musicales de France. Des réalités que beaucoup ne voient pas ou ne regardent pas, et que d’autres nient. Ce sont donc ces réalités qui font mes principes et ce sont mes principes qui font ma musique, mon discours. J’aime la vie pour les opportunités qu’elle donne, donc je ne me plains jamais, mais je dénonce… Je réfléchis, j’observe et je dénonce. Mon rap c’est un peu de mon vécu, de ma vision des choses et de mes objectifs de vie ; un peu tout ça à la fois… Mais c’est quelque chose de plus, c’est de la putain de passion. Nous sommes pleins à être passionnés donc nous sommes censés être forts… Mais nous sommes absents. Le mouvement Hip Hop et tout ce qui est censé s’en décliner (Les soirées et les évènements,la presse, la mode, les émissions de télé et radio…), représente un chantier gigantesque. Qui sont les chefs de chantiers ? Ce n’est pas nous… Quand je dis « nous », je parle de ceux en qui je me reconnais, ceux qui viennent de loin et qui veulent aller encore plus loin. Ceux qui vivent cette musique jusque dans leurs trippes, ceux qui ont des couilles et qui ne veulent pas se contenter de manger les miettes qui tombent de la table à laquelle mangent ceux qui nous ont couillés. Je fais partie de ceux là. Je me permets aussi de m’adresser aux noirs de France et de vous dire que nous avons plein de choses à faire ici, une place à prendre. Nous ne sommes pas bon qu’à aller faire les beaux et nous battre dans des boîtes dont nous ne sommes pas propriétaires et où on ne s’amuse même plus. Il faut s’amuser et sortir c’est sûr, mais nous ne pouvons plus nous contenter des « su-sucres » qu’on nous donne. Nous devons donc prendre les places qui nous reviennent dans l’industrie du disque, dans les médias ainsi que dans les professions influentes de notre société. Je suis pour l’unité culturelle, mais cette unité doit avoir comme base le respect égal des cultures de chacun, ce qui me semble loin d’être acquis. Nous avons eu la chance de grandir ensembles contrairement aux américains, mais force est de constater que les difficultés que rencontrent les uns ne se présentent pas aux autres. Aujiurd’hui on ne me dis pas sale noir dans la rue, on ne me pend pas aux arbres, c vrai… Mais le malaise est ailleurs, il est à la télé, à la radio, dans l’accès aux études et à l’emploi. Le paysage musical d’aujourd’hui reflète tout ça et nous tous autant que nous sommes, nous ne pouvons pas l’accepter. On doit bosser pour ça. Il se passe aujourd’hui certaines choses qu’ils n’auraient osé faire l y a 10 ans. On se moque ouvertement des rappeurs, ce qui monopolise les médias. Je pense que le problème est que aujourd’hui, un label comme le Secteur ä ne pourrait plus trouver de deal. L’image du rap et de la musique de rue que l’on nous impose n’est pas la bonne point barre. Le R’n’B n’en parlons pas, c’est pire que tout. Parce que les anciens n’ont pas les places qu’ils auraient dû avoir, parce que le paysage actuel est fade, on a du pain sur la planche. On a tout à refaire. Ici et en Afrique, mais c’est un autre débat. C’est pourquoi mon objectif ne se reflète plus simplement que dans une sortie de disque. Sortir pour sortir et avoir l’impression d’exister dans un rap game qui n’est pas construit ne me satisfait pas. Donc quand je croise mes potos qui me demandent quand est ce que je sors, je leur répondrai que ça arrive… mais que je bosse. Je fais aujourd’hui partie d’un label, je prépare ma mixtape, on s’apprête à sortir l’album « LE RING », on bosse en ne comptant que sur nous même. DABELT c’est ça. On marche poto… On marche.BASSIROUMIXTAPE DE I.M.O SORTIE LE 29 FEVRIER.. APELLE AU 06 18 19 64 34MINI FILM MIXTAPE I.M.O
MON NOM EST IMO
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