Argaud a un vague souvenir, dans sa jeunesse, d’un violon et d’une ancienne écriture barbare que l’on appelle solfège. Mais tout débute quelques années plus tard lors de son initiation à la guitare et ses tablatures...Doté d’une voix nasillarde et d’un phrasé titubant, il va tout naturellement chercher du réconfort auprès des chanteurs qui beuglent ; Renaud, Bob Dylan, Miossec… De grands noms pourtant dont il ne cessera de s’inspirer pour se forger une identité musicale.On commence par reprendre les chansons de ses idoles, puis on compose, on écrit aussi, des chansons mais pas seulement. Un nouveau modèle, Leonard Cohen, et d’autres ambitions naissent. Le refrain reste le même ; parrain des vocations, le culte de la personne joue bien son rôle et enfante…Argaud, quelques années plus tard, apprend à jouer au jeu désintéressé de la pensée. Mais l’écriture est une fleur capricieuse, elle va elle vient. Alors pour mieux cultiver son inspiration et suivant les traces des poètes beatniks, il part sur les routes.En 2007, voulant faire valoir ses appartenances musicales, Argaud fonde le MFI (Mouvement Folk Indépendant) et comme pour corroborer ses actions, se met à l’harmonica, désormais sa nouvelle compagne sur scène.Dès lors tout s’accélère. Les fans se faisant chaque jour plus nombreux, et hystériques (surtout la voisine de palier parce qu’on ne doit pas jouer la nuit), il se dit qu’il est grand temps pour lui de sortir son premier album.Dans la chambre improvisée en studio d’un ami d’enfance, armé d’une guitare et de sa seule voix, d’une bonne dose de patience aussi, Argaud a enregistré, et vous dédie à toutes et à tous qui passez sur cette page, les quelques morceaux qui s’y trouvent.Bonne ballade.
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