Elève d’Eva Descaves puis d’Erwan Fauré, Patrick Langot mène une double carrière sur violoncelles moderne et baroque. Après un 1er Prix de violoncelle (classe de Jean-Marie Gamard) et un 1er Prix de Musique de Chambre au CNSM de Paris, il suit le cycle de perfectionnement chez Christian Ivaldi, Ami Flammer et Alain Meunier. Il obtient également un 1er Prix de Musique Ancienne au CNR de Paris (classe de David Simpson). Privilégiant les rencontres humaines et musicales, son parcours reflète son besoin de communiquer avec passion et enthousiasme au travers des genres musicaux les plus variés.
Passionné par la musique ancienne, il joue avec Stefano Intrieri et la Réjouissance, le Parlement de Musique de Martin Gester, la Simphonie du Marais d'Hudo Reyne, le Collegium Orpheus de Jean-Marc Labylle ou bien encore tout récemment, les Musiciens du Louvre Grenoble de Marc Minkowski. Violoncelle solo de l’Ensemble Matheus de 2004 à 2006, il se produit au Théâtre du Châtelet, au Théâtre des Champs Elysées, aux Folles Journées de Nantes, Bilbao et Lisbonne, au Konzerthaus de Vienne, au festival d’Ambronay ainsi qu’à Potsdam, Valladolid. Il joue en soliste avec de nombreux ensembles (Matheus, le Collegium Orpheus, La Réjouissance, Les Cordes) et se produit en récital à Paris, Brest, Vannes aux Musicales du Golfe, Kersaint, au Théâtre du Capitole de Toulouse ou encore au Théâtre de la Passerelle de Saint Brieuc.Il consacre également une part importante de son travail à la musique contemporaine et crée des oeuvres de Nicolas Bacri (notamment en duo avec la violoncelliste Agnès Vesterman), Philippe Forget, Alexandre Gasparov, Jérôme Combier, Gilles Silvestrini, Régis Campo dont il enregistre plusieurs pièces sur les disques « Autoportraits » et « Pop Art ». Toujours à l’affût de nouvelles expériences, il joue en 2006 et 2007 en duo et trio avec la harpiste celtique Gwenaël Kerléo et l'accordéoniste Loïg Troel. Titulaire du CA, il enseigne à l’ENM du Raincy et au Conservatoire de Châtillon.
Lauréat du Concours International de Musique de Chambre de Florence avec l’Ensemble Syntonia, il explore le répertoire du quintette piano, mais aussi celui du trio et du quatuor à cordes. Présent sur les ondes de France Musique, Radio Classique et France Inter, soutenu par l’AFAA, l’ensemble tourne plusieurs films musicaux pour La Cinquième et Mezzo. Il est l’invité de nombreux festivals (Festival de la Médina à Tunis, Festival de Deauville, Festival des Nouveaux Interprètes à Rouen, du Périgord Noir, de La Roque d’Anthéron, Auvers sur Oise, Rencontres Musicales de La Prée, Festival du Comminges, Musikalia), se produit au Théâtre des Bouffes du Nord, à la Cité de la Musique, au Parc Floral de Vincennes, au Capitole de Toulouse et travaille avec Henri Dutilleux, Kate Moore, Olivier Greif… Le disque du 4ème Quatuor à cordes « Ulysses » de Greif, créé par Syntonia en 2000, fut unanimement salué par la critique. Celui des quintettes de Schumann et Franck reçoit en septembre 2007 les 4 étoiles du Monde de la Musique et le Diapason d’Or « Découverte ».
Patrick Langot se produira en 2008/ 2009 aux côtés du contreténor Max Emmanuel Cencic et la claveciniste Aline Zylberajch à Sinfonia en Périgord, au festival d’Avignon, Marseille, Genève. Il enregistrera la Sonate pour 2 violoncelles de Greif et le 4ème Quatuor avec voix avec Syntonia, le baryton Alain Buet et Agnès Vesterman chez ZigZag Territoires. real editor best profile tools QUELQUES COUPURES DE PRESSES..."Emporté par la musique, au-delà de son instrument, plongé dans le ruban de croches de ce que l’on appelle « la mélodie infinie de Bach », il descend au plus profond des coeurs. Il nous touche comme seul de jeunes interprètes peuvent aujourd’hui le faire, qui ne sont pas blasés par la routine."août 2006, « classiquenews.com »"Mardi, au Petit théâtre de La Passerelle de Saint Brieuc, nombreux étaient les mélomanes venus assister au premier rendez-vous classique de l’année 2008. Un duo piano-violoncelle formé de Romain David et Patrick Langot était l’invité de cette soirée. Le public a apprécié le talent de ces jeunes artistes dans un magnifique programme composé de Beethoven, Schumann et Chostakovitch. [...] Dès les premières notes, une extraordinaire complicité est apparue entre les deux interprètes. Les trois oeuvres ont mis en valeur la virtuosité indiscutable de Romain David et Patrick Langot. [...] Une maîtrise, un sens approfondi de la nuance au service d’une richesse musicale absolue. La « Sonate » de Chostakovitch sur ce plan a été en tout point une merveille d’interprétation. Un véritable kaléidoscope d’atmosphères opposées, du lugubre à peine audible au jaillissement rythmique, explosion de joie à l’image d’une danse populaire... Quelle belle musique pleinement goûtée par les auditeurs fascinés. Et de nouveau une pièce de Schumann, compositeur qu’ils adorent, pour terminer ce concert sur un bis salué par des applaudissements enthousiastes et chaleureux qui montaient de toutes parts dans ce Petit théâtre qui convient si bien à des soirées de ce genre."janvier 2008, « Le Télégramme »"Du baroque à la musique contemporaine, il a adapté un style et un tempérament qui lui permettent de se produire depuis plusieurs années sur les grandes scènes internationales et avec les meilleurs artistes du moment. Auprès de Gwenaël Kerléo, il donne de la profondeur aux musiques sans interférer dans la magie qui s’en dégage. Improvisateur par excellence, il mêle jazz et romance, ponctuation ou accompagnement avec une maîtrise parfaite d’un répertoire qu’il a su intégrer en respectant à la fois le climat et la lecture du texte musical." juillet 2006, « Le Télégramme »"La fièvre maîtrisée, le lyrisme intensément vécu de l’approche traduisent un degré de maturité hors du commun et autorisent les Syntonia à se confronter sans inquiétude à d’illustres versions. Près de quatre décennies séparent les ouvrages de Schumann (1842) et de Franck (1879), mais l’intelligence et la complicité d’une formation à suivre de très près les rapprochent – magistralement !"octobre 2007, « A Nous Paris »"Le couplage ambitieux que ces jeunes musiciens nous proposent aujourd'hui s'annonçait comme un challenge des plus risqués étant donné la très importante discographie que [les quintettes de Schumann et Franck] ont suscitée. Pari gagné car c'est sans timidité ni complexe apparents que ces cinq jeunes gens issus du CNSM de Paris ont abordé ces partitions brûlantes, y puisant une saine énergie pour guider leur interprétation en tout point remarquable - l'une des plus intéressantes entendues ces dernières années. […] Les nouveaux venus supportent sans rougir la confrontation, d'autant que le couplage (inédit) est profondément révélateur de ce que le romantisme musical a pu laisser de plus passionné."septembre 2007, « Diapason »"Ce jeune ensemble sait ce que poésie veut dire."mars 2007, « Le Monde de la Musique »