Porcupine Tree - [Fan Base France]

Steven Wilson (guitare, chant)
Richard Barbieri (claviers)
Colin Edwin (Basse)
Gavin Harrison (Drums)
+ John Wesley - en contribution live (guitare)

L'Histoire...
Porcupine Tree voit le jour en 1987 suite aux explorations psychédéliques, expérimentales et progressives que Steven Wilson entreprend chez lui, dans son studio 'fait maison'. La création du concept est également la conséquence de ses expériences précédentes via Altamont et Karma.
Porcupine Tree signifie " l'arbre à porc-épic " ou encore " l'arbre porc-épic ".
Né d'un délire alambiqué avec son ami Malcolm Stocks, l'historique de Porcupine Tree est à l'origine construit autour d'une fausse légende. Wilson et Stocks brodent la biographie du groupe autour de l'identité fictive de faux membres, aux noms étranges (Sir Tarquin Underspoon et Timothy Tadpole-Jones). Dans cette biographie cousue de fil blanc, ce groupe imaginaire invente sa participation à des festivals prestigieux des années 70, aux côtés de groupes tels que Pink Floyd. Même la discographie évoquée est fictive, basée sur d'absurdes créations.
Sous l'égide de Porcupine Tree, Steven Wilson enregistre une démo sur cassette " Tarquin's Seaweed Farm " (1989) qu'il décide d'envoyer à des contacts et des magazines susceptibles d'être intéressés. L'un deux, le magazine Freakbeat, fondé par Richard Allen et Ivor Trueman, semble interpellé.
Ce que Steven ne sait pas encore, c'est que Richard Allen est sur le point de créer son propre label, Delerium.
Parallèlement à une critique pourtant mitigée sur Freakbeat, Steven Wilson (sous couvert de Porcupine Tree) se voit alors proposer de contribuer au premier release du label Delerium : un album compilant les meilleurs titres de groupes psychédéliques et underground du moment.
Ce projet aboutit au bout de 18 mois.
Pendant cette période, Steven Wilson continue de promouvoir la musique de Porcupine Tree sous sa forme embryonnaire de " Tarquin's Seaweed Farm ". Une seconde démo voit le jour en 1990 : " The Nostalgia Factory ". Ces cassettes, agrémentées de livrets contenant les informations fictives sur le groupe, ne cessent d'attirer l'attention des milieux underground. Ce phénomène est accentué par l'évocation, ça et là, de la présence d'un éventuel titre de Porcupine Tree intitulé " Linton Samuel Dawson ", sur la fameuse première compilation de Delerium Record évoquée plus haut: " A Psychedelic Psauna ".
Bientôt, Steven se voit invité à signer pour Delerium en tant que Porcupine Tree. Il sera le premier artiste du label.
Delerium lui propose d'éditer un double album des deux cassettes existantes, mais Steven décide finalement de n'enregistrer que ce qu'il estime être les meilleures pistes des deux albums. C'est ainsi que naît " On the Sunday of Life… " en 1992. Les chansons inédites (reliquat des démos) feront plus tard partie d'un album édition limitée intitulé " Yellow Hedgerow Dreamscape ".
" On the Sunday of Life… " est à ce moment-là, publié en très petites quantité (1000 copies). C'est en un laps de temps record que l'album est épuisé et les disquaires en rupture de stock. Sous l'insistance et les requêtes des fans et de la presse écrite, " On the Sunday of Life… " est alors réédité avec une version CD également. [Pour estimation et comparaison avec les prévisions initiales, précisons que 'On the Sunday of Life…' comptabilisait 20000 copies vendues en 2000].
Notons par ailleurs que cet album contient des perles de Porcupine Tree, devenues des classiques du groupe, tel que l'excellentissime Radioactive Toy.
Pendant ce temps, parallèlement aux premiers projets et releases de Porcupine Tree, No-Man, autre groupe de Steven Wilson, est plutôt bien accueilli par la presse underground et les médias spécialisés. Cet envol donne à Steven l'opportunité d'être reconnu en tant que musicien professionnel, et lui octroie la crédibilité et le temps nécessaire pour se consacrer à l'" à-côté " prometteur qu'est Porcupine Tree.
Le premier album de Porcupine Tree était teinté de cette atmosphère nostalgique 60's et 70's, conforme aux influences de Wilson… Celui-ci souhaite cependant prendre un virage contrôlé pour envisager les suites du projet. Son choix va s'orienter sur des sonorités plus contemporaines.
Le fruit de ces nouvelles ambitions est un morceau de 30 minutes intitulé Voyage 34, divisé en différentes phases évoquant la progression onirique, mentale et physiologique d'un certain Brian, toxicomane venant d'absorber du LSD.
Voyage 34 sort en 1992, largement influencé par des sonorités proches de The Orb ou encore Future Sound of London. Y sont bien évidemment incorporés, des éléments rock et de forts intéressants solos de guitare floydienne (thématiques - boucles récurrentes - les phases de l'album se répondant/complétant dans les reprises de certains solos).
La longueur du release étant trop importante pour envisager un succès commercial via la diffusion sur les radios, Voyage 34 reçoit cependant de bons échos de la part de la presse underground. Il atteint même le Top 20 des singles indépendants.
A l'origine composé pour être incorporé dans le futur double album " Up the Downstair ", il est pourtant décidé avant la sortie de ce double opus de ne pas l'y inclure. Restant sous statut de Maxi, Voyage 34 perdurera 6 semaines dans les charts indie du magazine NME. Il sera par ailleurs réedité en 1993 (puis en 2000 sous la forme de Voyage 34, The Complete Trip).
" Up the Downstair " est ,à sa sortie en 1993, salué par la presse.
MelodyMaker le qualifie de " pièce maîtresse du psychédélique… l'un des albums de l'année ".
Pour ce double album, Steven Wilson s'est entouré de collaborateurs qui deviendront bientôt des membres permanents de Porcupine Tree.
En effet, la question de performances live ne tarde pas à poser la problématique de créer une structure de groupe concret.
Sur ces considérations, Porcupine Tree est alors officialisé sous sa première forme en décembre 1993, comptant ainsi Steven Wilson, Richard Barbieri (ancien membre du groupe Japan, aux claviers), et Colin Edwin (bassiste force tranquille à l'avenir prometteur). Le batteur Chris Maitland ne tarde pas à compléter la formation et le quatuor est donc à même d'effectuer ses premières scènes.
L'alchimie évidente de la formation s'illustre rapidement sur " Spiral Circus ", contenant des enregistrements de leurs trois premières performances, notamment à la BBC Radio One.
C'est en 1995 que sort le troisième album studio de Porcupine Tree : The Sky Moves Sideways.
Cet opus, sous sa forme originelle (avant d'être remasterisé en 2004 où Gavin Harrison intégrera des parties supplémentaires) comporte des titres enregistrés par Wilson seul, certes, mais il contient aussi des compos réalisés avec la collaboration des autres membres du groupe, posant ainsi les jalons du quatuor en studio. Le résultat de cette alchimie ne fait que sublimer le rendu originel de Porcupine Tree. La touche de Barbieri ajoute des nappes sonores d'une profonde intensité à la musique de Wilson. Les sessions rythmiques apportent une énergie nouvelle et une dynamique qui caractérisera sans précédents les productions du groupe.
The Sky Moves Sideways, titre phare de l'album lui ayant donné son nom, est constitué de deux phases (la totalité de ce seul morceau est de 35 minutes). La première phase ouvre l'album et la seconde le conclut.
Si cet album, fort de sa critique très positive et de son positionnement dans différents charts (NME, Melody Maker, et Music Week) rallie au groupe de nombreux fans de rock progressif, il n'en reste pas moins que Wilson le considère aujourd'hui, sans le dénigrer bien sûr, comme un album aux influences trop floydiennes et ne portant pas encore l'identité intrinsèque de ce que Porcupine Tree deviendra au fil de son histoire.
Cet album sera le premier opus de Porcupine Tree à sortir aux Etats-Unis, à l'automne 1995. Les médias outre-atlantique lui feront bon accueil.
Une tournée, en particulier en Grande Bretagne, Hollande, Italie et Grèce permet au groupe de faire une promo conséquente sur de nombreuses dates.

Le tournant de Signify :
1996 voit la sortie de Signify, premier album réalisé par le groupe au complet.
Le premier fruit de cette session est le single Waiting, dont l'entrée dans la plupart des charts indie du Royaume-Uni reste dans les annales. Il est suivi de l'encensement de Signify, l'album miroir de toute la puissance sonore et du potentiel de Porcupine Tree. Cet opus offre ses lettres de noblesse au groupe, ainsi perçu définitivement comme un bijou underground auquel les medias portent de plus en plus d'intérêt.
Mars 1997 est une autre date charnière, celle des concerts à Rome, (trois soirs). La performance devant 5000 personnes donnera naissance au live Coma Divine.
Cet album sera également l'adieu de Porcupine Tree à Delerium Records, qui ne peut concrètement plus assurer les besoins du groupe au vue de sa carrière internationale clairement entamée. Delerium a toutefois longtemps continué à largement exploiter les releases de Porcupine Tree à coup de rééditions et de compilations, jusqu'au rachat de ces enregistrements par le label Snapper Music.
Fin 97, une version remastérisée des trois premiers albums studio est éditée. Signify sort aux Etats-Unis sous le label Ark21 Records de Copeland. Durant l'année 1998, le groupe enregistre 'Stupid Dream', le cinquième album. Les compositions prennent de nouvelles directions, une fois de plus. Wilson décrira son approche de l'écriture de l'album comme un processus axé sur la recherche de textes et de développement artistique plus conceptuel " Je suis aujourd'hui davantage intéressé par l'écriture des chansons en tant que concept artistique, contrairement au seul développement sonore que j'envisageais par le passé ". Alors que l'album est terminé, aucun contrat d'enregistrement n'est encore signé auprès d'un label. Ce n'est qu'en fin d'année que Porcupine Tree signe chez Snapper Music/K-Scope. Stupid Dream sortira en mars 1999, accompagné d'une tournée internationale : au Royaume-Uni, en Italie, Grèce, aux Pays-Bas, en Belgique, Suisse, Allemagne, France, Pologne et aux Etats-Unis. Les trois singles issus de l'album, à savoir Piano Lessons, Stranger by the Minute et Pure Narcotic, s'offrent de bons classements dans les charts indépendants du Royaume-Uni. Ils sont diffusés sur de nombreuses radios, et la critique, une fois de plus, s'avère positive des deux côtés de l'Atlantique. Bien que le renouveau de cet opus ne fasse pas forcément l'unanimité chez certains fans de la toute première heure, les ventes sont un réel succès et dépassent les records du groupe en comparaison des releases précédents.
Le laps de temps consacré à la recherche du contrat d'enregistrement finalement signé chez Snapper n'a pas desservi au groupe puisqu'il fut accompagné des prémices de travaux sur 'Lightbulb Sun', leur nouvel album. Celui-ci sera définitivement enregistré sur la période des fêtes de fin d'année 1999 et sera complété en février 2000. Les arrangements seront effectués par Dave Gregory du groupe XTC.
Ce release reste dans la lignée de 'Stupid Dream' sur de nombreux points, mais sa mélancolie et son atmosphère plus lourde émotionnellement confèrent au groupe de nouvelles particularités sonores.
L'album sort en mai 2000, peu après le single Four Chords That Made a Million.
Un concert complet à la Scala de Londres amorce alors une mini tournée anglaise suivie plus tard dans l'année de festivals européens et d'une tournée en première partie du groupe Dream Theater.
Le Tour se poursuit jusque début 2001, incluant leurs premières apparitions très remarquées en Allemagne. Une édition spéciale en double CD de 'Lightbulb Sun' sort en Israël et en Allemagne, puis au mois de mai sort 'Recordings', une édition limitée compilant Maxis et inédits.
'Recordings' marque la fin du contrat avec le label Snapper.
En juin 2001, Porcupine Tree effectue une courte tournée aux Etats-Unis, dont l'apogée sera un concert complet au Bottom Live à New York.
C'est peu de temps après que le groupe signe sur le label international Lava/Atlantic Records.
Le tournant de 2002 et ses suites:
Après 8 ans de collaboration avec le groupe, Chris Maitland annonce son départ.
La composition de Porcupine Tree se voit alors modifiée, intégrant l'extraordinaire Gavin Harrison, une connaissance de longue date.
En mars 2002 sort 'Stars Die : The Delerium Years 1991-1997', rétrospective de leurs travaux les plus marquants de cette période. Cette compilation sonne comme une piqûre de rappel à leurs réalisations passées, annonçant implicitement la fin d'un âge pour le début d'un autre.
Simultanément à cette sortie, le groupe entame en effet l'enregistrement de son premier album sous l'égide du grand label international qu'est Lava.
Ce travail est basé sur une trentaine de titres écrits par Steven Wilson les deux années précédentes. Les sessions d'enregistrement se déroulent à NY et Londres, agrémentées des talents de Paul Northfield, ingénieur du son (Rush/Ozzy Osbourne) et de Dave Gregory.
Le mixage de cet album s'achèvera à Los Angeles au mois de mai, sous l'œil averti de Tim Palmer.
Ce très attendu nouvel album, 'In Absentia', sort donc en 2002 (et en 2003 en Europe). Comme le laissait déjà présager 'Lightbulb Sun', ce nouvel opus marque l'entrée dans une 'ère' sonore plus metal pour Porcupine Tree.
L'acceuil est élogieux de la part du public et de la critique.
In Absentia devient sans tarder la nouvelle meilleure vente du groupe (100000 exemplaires vendus la première année de sa sortie, intégrant ainsi les charts de nombreux pays européens).
Une version 5.1 surround sortira par la suite, mixée par le légendaire Elliot Scheiner vainqueur d'un Grammy Award.
Pour promouvoir l'album, le groupe entreprend 4 tournées en Europe et aux Etats-Unis, dont une en compagnie d'Opeth, groupe de metal suédois.
Ce moment marque par ailleurs l'arrivée de John Wesley en guitariste/chanteur additionnel sur la tournée.
La dimension artistique de Porcupine Tree prend également un envol différent à compter de cette période, puisque le photographe et réalisateur Lasse Hoile conceptualise les visuels de la tournée. (tournée qui se termine le 30 novembre à l'Astoria de Londres par un spectacle sold-out).
En 2003, Porcupine Tree lance son propre label et sa boutique en ligne.
La première sortie sous ce label 'Transmission' est une session studio enregistrée pour XM Radio à Washington, suivie en 2004 d'un enregistrement pour une radio polonaise datant de 2001.
Le groupe prévoit d'utiliser ce label afin de publier une série d'enregistrements live et studio inédits.
C'est en 2003 que sortent également les rééditions de Stupid Dream et Lightbulb Sun sur Lava Records, ainsi que la version remasterisée de Up the Downstair.
Début 2004, le groupe entame l'enregistrement de ce qui sera un de ses plus ambitieux albums : 'Deadwing'.
Cet album puise en partie ses inspirations d'un scénario écrit par Steven Wilson et son ami réalisateur Mike Bennion. Une partie de ce site est consacrée à l'exploration de ce scénario.
L'enregistrement de Deadwing se termine en novembre 2004 et l'album sort au printemps 2005 en version stéréo et 5.1, aux Etats-Unis et en Europe.
Enorme succès commercial, il attire de nombreux nouveaux fans autant qu'il fidélise les anciens. Notons que ce sera par ailleurs le premier release de Porcupine Tree à sortir au Japon.
La tournée promotionnelle de Deadwing débute au Royaume-Uni fin mars 2005 et s'étalera sur le reste de l'année.
En août 2006, Porcupine annonce sa collaboration avec le nouveau label Roadrunner Records Europe.
Le premier DVD Live 'Arriving Somewhere…' sort en octobre 2006. Il est principalement basé sur l'enregistrement du concert à Park West à Chicago d'octobre 2005 mais contient parallèlement d'autres prestations et bonus.
En décembre 2006 débute l'enregistrement du 9ème album studio : 'Fear Of a Blank Planet'.
Cet album sort en avril 2007, consolidé artistiquement par son concept visuel (toujours en collaboration avec Lasse Hoile) et ses idées sociales engagées (sur l'aveuglement, les dérives et les déviances de la jeunesse d'aujourd'hui).
Deux invités prestigieux apportent leur contribution sur deux morceaux de Fear Of a Blank Planet : Alex Lifeson, guitariste du groupe Rush, ainsi que Robert Fripp, fondateur de King Crimson.
Plus gros succès du groupe à l'heure d'aujourd'hui, Fear Of a Blank Planet remportera fin 2007 le prix du Meilleur Album de l'Année aux Classic Rock Awards.
Porcupine Tree aura tourné sur la plupart de l'année 2007 pour promouvoir cet album, que ce soit en Europe ou en Amérique.
Offrant à son public une performance agrémentée pour la plupart des shows de rappels à 'Deadwing' ou 'In Absentia', il ne fut pas rare d'entendre aussi quelques anciennes 'perles' au fil des set-list.
En septembre 2007 est sorti le 'Nil Recurring', mini album comprenant 4 morceaux (pour un total de 29 minutes), complétant ainsi, d'une certaine augure, le concept de 'Fear Of a Blank Planet' (bienque le groupe revendique une démarcation dans son concept par rapport à celui de FOABP, les artworks sont très complémentaires).
Ce CD est désormais distribué depuis le 18 février 2008 par Peaceville Records qui lui a par ailleurs dédié un micro site promotionnel .
Le concept visuel de Fear Of A Blank Planet et de Nil Recurring a de nouveau été laissé aux bons soins de Lasse Hoile.
Enfin, 'We Lost the Skyline', petit 'dernier' en édition limitée de Porcupine Tree, est disponible sur PT Store.
Enregistré à Orlando le 4 octobre 2007, lors d'une session InStore pendant la tournée US de Fear Of A Blank Planet, We Lost the Skyline contient des versions acoustiques de morceaux récents et plus anciens (pour le moins rares dans ce registre de performance).
Pour tous les détails liés à Porcupine Tree, nous vous conseillons également de consulter le site Chemical Harvest.

La discographie complète de Porcupine Tree
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