Member Since: 9/4/2007
Band Website: petitfaucheux.fr
Band Members:
Hans Jorgensen plasticien, dispositif scénographique, Etienne Rolin clarinettes, Kent Carter contrebasse, Rafael Bernabeu Garcia percussions, Daniel Crumb comédien, Mohamed Katthabi création lumières, Pascal Bergerault mise en espace
Cette création réunit un comédien, un plasticien, quatre musiciens, un universitaire et un créateur de lumières, pour une mise en espace poétique intégrant une scénographie avec des structures-sculptures monumentales, qui se construisent et se déconstruisent au cours de la prestation selon le cheminement de la partition musicale et en étroite correspondance avec les textes et la lumière. Comme le titre le laisse entendre, cette aventure plastico-musico-poétique s’organise autour de et à travers l’œuvre d’Antonin Artaud, appréhendée dans sa globalité. Il s’agit de concrétiser et de rendre perceptibles, dans l’espace et dans le temps d’un événement pluridisciplinaire, un certain nombre de préceptes-clés et novateurs de l’auteur visionnaire, plus « actuel » que jamais, que fut Antonin Artaud. Le point de départ est donc l’œuvre d’Artaud et la sculpture de Hans Jørgensen, ce dernier se proposant de faire évoluer durant le spectacle les formes qu’il aura dressées et amassées. Le comédien Daniel Crumb a choisi quatre textes d’Artaud – Fragments d’un journal d’enfer, La race des hommes perdus, Tutuguri et Le retour d’Artaud le Mômo –, la partition écrite par Étienne Rolin oscillant, en ce qui la concerne, entre jazz et musique ethnique, « portant et contrariant au gré des humeurs et de la fantaisie les sonorités d’Artaud ».
Le célèbre club de jazz français a quitté son berceau de la rue des Cerisiers à Tours en mars 2002. Il dispose depuis 2005 d'une salle de 192 places en centre ville, 12 rue Léonard de Vinci. La programmation privilégie la création contemporaine en matière de jazz tout en offrant une place aux grandes références historiques de cette musique.
L'étourdissant Globe Unity Orchestra pour démarrer l'année, un Trumpet Summit ébouriffant pour terminer la saison... Soit une expérience rarissime et totalement excitante de free jazz en grande formation et une création mondiale autour de la trompette en forme d'état des lieux de l'instrument. Avec, dans les deux cas, la réunion d'improvisateurs de tout premier plan, la convergence presque inespérée de musiciens érudits de tous pays qui suivent leur chemin créatif à l'abri des conformismes.
Entre ces deux événements considérables, vous pourrez venir écouter au Petit faucheux - en 36 concerts en 5 mois et avec 180 musiciens - tout ce que vous n'avez pas entendu à la radio et tout ce que vous ne verrez jamais à la télé : ainsi, une carte blanche de trois jours (et six concerts) confiée au batteur Ramon Lopez, qui a convié Bernard Lubat, Barry Guy, Majid Bekkas, Paul Rogers et quelques autres artistes d'exception ; ainsi encore, un week-end autour de la voix (avec l'ensemble Cancionista d'Antonio Placer et les Gesualdo Variations regroupant l'ensemble vocal A Sei Voci et le quintette de David Chevallier) et un autre week-end autour des cordes (avec des groupes sous la direction des violoncellistes Vincent Courtois et Hank Roberts).
Et puis aussi un festival du piano pendant trois jours (John Taylor, Andy Emler, etc.) et une création musico-plastique d'envergure autour du quartette d'Etienne Rolin, des sculptures d'Hans Jorgensen et des textes d'Antonin Artaud. Et encore un grand orchestre juvénile de "jazz métal" (United Colors of Sodom) et un trésor oublié du jazz (Charlie Mariano, 85 ans), qui viendront, eux aussi, illustrer deux maîtres mots fortements revendiqués ici : histoire et actualité, pour restituer les expérimentations et les formes contemporaines dans ce qui les rattache ou les relie continûment à la mémoire vivante du jazz.