Ces images, ces sons, ces odeurs, ces textures, ces goûts
Tous sont bien réels
L’heure où le masque moralisateur tombe
Arraché des mains de ces concepteurs
Le visage d’une dernière race
L’humain est désormais bien vrai…
Confronté aux conséquences de ses doctrines
Une nouvelle soif face à cette annonce
Le poison du passé, du présent
Le futur n’a jamais été aussi concret
Une mère, une fille, face à face se regardent dans les yeux
L’une vois la vie, l’autre la mort
Tous les deux ont le même sentiment
La dernière fleur éclose versera le poison à l’eau
Nous lui donnerons le trône
Nous nous abreuverons à son eau
Vomirons notre âme comme héritage
Nos tombeaux seront vides
Nos corps serviront d’épitaphe
Puis les bourgeons pourriront à l’intérieur
Préservant ce vase, couleur ineptie
Notre cerveau… dévoilé, déroulé
Servant de tapis rouge à ces cannibales
Qui ne détournent leurs regards du ciel
Que pour y contempler le reflet de leurs visages à l’eau …
Puis un corbillard stationné attend…
Il crie le nom de tes enfants,
Cloue la facture au berceau
Et y peint cette sphère
Un dernier rassemblement
Au cimetière improvisé
La où l’on y creuse tombeaux à mains nues
Et où nos larmes harmonisent... cette mélodie
Olivier Gélinas - 2007
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