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Carla Valleri Olivier Cosson
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STOP Ã la Violence.
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STOP Ã la Violence.
video : Pingouin méchantMusique Théâtre Peinture.......
Les Arts en général!!
J'ai dit quelque part qu'il ne suffisait pas d'entendre la musique, mais qu'il fallait encore la voir.Le bonheur n'est jamais triste ou gai. Il est le bonheur.
******************************************************La différence essentielle entre l'harmonie et la mélodie est que l'harmonie exige de l'auditeur une analyse plus prompte parce que les sons sont émis simultanément.
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*********************Moments marquants de l..histoire des studios d..enregistrement à Montréal et liens avec l..évolution de l..industrie du disque1960-1980
Émergence des studios indépendantsTextes, recherches, numérisation, photographies, édition et entrevues réalisés par Christian Lewis1960 à 1970Lors de cette décade, Trans-Canada construira un studio près de l..autoroute trans-canadienne, consacré à l..enregistrement de la musique populaire. L..arrangeur Pierre Nolès fera un excellent travail pour cette compagnie.Au début des années 1960, David P. Leonard, directeur de l'Institut Trebas, ouvre un petit studio (Leonard studio), avec un magnétophone Ampex acheté à New York, offrant aux musiciens une alternative moins coûteuse, avec un équipement moins professionnel que les grands studios. Il a aussi fondé l..étiquette Monticana, tout en enregistrant parfois pour London, RCA et Columbia, des productions de moindre envergure d..une facture plus risquée. Avec l..exemple de la compagnie Sun, les multinationales s..aperçoivent qu..il est parfois rentable d..enregistrer à l..extérieur de leurs grands studios. David P. Leonard a travaillé à New York dans un des premiers studios où l..enregistrement multipiste est utilisé de façon professionnelle (magnétophone de trois ou quatre pistes). Il sera le premier à importer cette technologie au Canada. Les studios indépendants émergent pour répondre à une approche plus personnalisée et innovatrice.
David P. Leonard à l'avant-plan et Nelson Vipond au studio du collège Trebas, 2006
L..avènement du multipiste s..accélère à partir du milieu des années 1960, avec l..arrivée du magnétophone Ampex 440 quatre pistes. Avant l..arrivée d..André Perry, RCA détient toujours l..avance, disposant d..un magnétophone huit pistes.À cette époque, les petits studios doivent créer leurs outils, telle une chambre d..écho dans une salle de bain. Les grands studios tels que Marko, Stereo Sound et RCA possèdent des chambres d..écho naturelles et des graveurs onéreux. Les petits studios doivent accomplir la postproduction chez ces grands joueurs ou chez Sound Scription Service.Gatien Roy, du studio Stereo Sound situé dans le quartier Côte-des-Neiges au pied de la montagne, a fait beaucoup d..enregistrements d..artistes populaires dans ces années. Un trou dans le mur faisait office d..isoloir pour la batterie. Quelques ingénieurs du son montréalais se font remarquer dont Harvey Robitaille, Gilles Poirier, Guy Charbonneau, Ted Healy, Michel Éthier, Pierre Tessier et Marcel Gouin. Harvey Robitaille est reconnu en tant que technicien de son en spectacle. Il est habile à enregistrer les instruments acoustiques et les voix, ce qui lui a valu de travailler pour le Montreal Jubilation Choir et la première aventure de Starmania. Guy Charbonneau et Marcel Gouin sont reconnus pour leur minutie, préoccupés par la qualité, la mise au point et l..amélioration des équipements.Tous les deux ont mis sur pied des studios mobiles pour capter des concerts, l..un aux États-Unis, le deuxième au Spectrum de Montréal. Éthier a été le premier québécois à recevoir un Juno. Il a travaillé chez RCA, chez Perry et chez Tempo, développant une réputation de rapidité et d..efficacité. Pierre Tessier a ..uvré chez Stereo Sound et a fondé le studio Saint-Charles.Les studios indépendants profitent de la concurrence entre RCA et London pour la gravure et le matriçage (mastering) des disques. En 1965, on gravait en mono pour les 45 tours, et parfois en stéréo pour les 33 tours. Au Québec, la tendance dans la réalisation de disques est d..imiter les productions américaines. Par manque de connaissances et d..outils, on laisse passer des sibilances et des petites distorsions dans les hautes fréquences ainsi que des effets de basses fréquences qui sont difficiles à graver. Pendant la décennie suivante, la situation se redresse rapidement.La qualité des techniciens et des équipements n..a alors souvent rien à envier aux productions étrangère.Pendant ces années, Harry Bragg dirige le studio RCA, très performant techniquement parlant mais avec une atmosphère un peu froide. Le studio dispose d..un magnétophone huit pistes.Quelques salles de concert disposent d..une console et d..équipements d..enregistrement installés en permanence, dont la salle Claude Champagne et la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts à partir du milieu des années 1960.
Les secteurs français de l’Office national du film et de Radio-Canada se développent. Les studios institutionnels prennent leur envol. Une certaine tradition britannique, amenée par le fondateur John Grierson, est présente dans les premières années de l..ONF, notamment dans les secteurs techniques. Le studio 2 de l..ONF est construit en 1957 sur un plancher flottant, pour une insonorisation complète.Michel Descombes, ingénieur du son devenu mixeur formé chez RCA, a longtemps ..uvré au studio, ainsi que Louis Hone. Le secteur français de l’ONF a eu une approche du son davantage orientée vers l..authenticité plutôt que vers la recherche d..effets. Le cinéaste et ingénieur du son Marcel Carrière a largement contribué à développer la conception sonore du cinéma direct.?Depuis les années 1960, le secteur français de Radio-Canada développe un service d..enregistrement sonore avec des installations et des équipements plus professionnels. Avant ces années, les enregistrements étaient faits davantage dans un esprit de reportage. Les premiers disques de Radio-Canada International sont enregistrés à Toronto.Toutefois, Radio-Canada a beaucoup appuyé les réalisations de Select.??Avant les années 1970, des studios plus modestes ont été aménagés pour la musique, mais davantage dans un but de diffusion pour la radio (sur le boulevard René-Lévesque, près de l..hôtel Sheraton), et la télévision (à la Cité du Havre). Le réalisateur André Clerk a contribué à former plusieurs preneurs de son à Radio-Canada, dont Jean-Pierre Loiselle. Une expertise en enregistrement en direct sur les lieux des concerts et en studio s..est développée.Un des pionniers de l'enregistrement de la musique classique au Québec est sans aucun doute Gilles Poirier, qui a travaillé à Radio-Canada et a monté un catalogue inédit à partir de 1978 (Société Nouvelle d'Enregistrement). Il a enseigné la prise de son au collège du Vieux-Montréal dès la naissance des cégeps vers 1968. Les étudiants avaient accès aux équipements et studios de Radio-Canada à la Cité du Havre, dont un magnétophone huit pistes. Le studio 12 original a été construit en 1973 en même temps que la tour de Radio-Canada à l..est du centre-ville de Montréal.
L'étiquette Select a été lancée à la fin des années 1960. De la musique classique légère, des variétés, des arrangements de folklore et du répertoire lyrique ont été proposés au public. Le chanteur ténor Jean-Paul Jeannotte et le chanteur baryton et arrangeur Lionel Daunais ont publié chez Select. Radio-Canada a beaucoup appuyé les réalisations de Select. Select, dans son volet de production, s'est spécialisé en musique populaire francophone, dont les quatre premiers disques de Jean-Pierre Ferland.
Les compagnies internationales ont leurs antennes aux États-Unis et en France. Les deux plus importantes dans les années 1960, sont London et Polydor. RCA, Columbia, Pathé, MCA puis Warner font aussi partie du peloton de tête. Il y a beaucoup plus de distributeurs indépendants. London et Polygram fusionnent pour être ensuite acheté par Universal, RCA est acquis par BMG, Columbia par Sony. Le marché est nettement plus concentré maintenant. Les multinationales se sont concentrées sur les artistes les plus vendeurs, laissant aux indépendants le soin de prendre plus de risques en produisant des artistes moins connus. Au Québec, la résistance des indépendants a été forte. Select et Trans-Canada (tous les deux appartenant maintenant à Québécor) ont dominé le marché local. L'apport des distributeurs québécois a été déterminant pour l'essor des productions québécoises. RCA, anciennement, et Columbia (Vigneault, Léveillé, Leyrac) ont davantage développé des artistes d'ici que les autres multinationales.1961
Au Québec, on retrouve des appareils pour lire des disques dans 44% des logis.
Télé-Métropole, la chaîne privée de télévision à Montréal, fait ses débuts. L..émission Jeunesse d’aujourd..hui connaît un succès phénoménal, encourageant les artistes locaux à livrer des adaptations québécoises des succès américains du jour. L’industrie du disque au Québec connaît une nouvelle onde de choc. Après la vogue des chanteurs de charme de 1957 à 1964 avec Pierre Lalonde et Michel Louvain, celle du yé-yé à partir de 1964 avec les Baronnets et les Classels attirera certaines multinationales qui ne resteront que pour récolter les profits jusqu..à la fin des années 1960.1963
Introduction progressive de la cassette par la compagnie Philips. Decca dès 1966 utilisera le système de réduction de bruit Dolby pour la cassette (inventé par Raymond M. Dolby), permettant d’augmenter la dynamique de 10 décibels supplémentaires et d’améliorer l’enregistrement multipiste. Toutefois le piratage que permet ce nouveau support finira par ébranler l’industrie du disque.Équipement Dolby conservé au studio 2701964 à 1980
Le nombre de disques vendus au Canada connaît une croissance constante, passant de 28.9 millions à 84.5 millions d’unités.
1964
Michel Descombes travaille pour la compagnie RCA de Montréal de 1964 à 1967. Il commence à faire du matriçage (mastering ) au studio situé sur la rue Guy de Montréal, puis devient assistant-technicien de studio où il prépare les sessions d'enregistrement. Dès 1965, il travaille, avec son collègue Bernard Tremblay, à la prise de son et au mixage de nombreux artistes de la période yé-yé (Pierre Lalonde, Joël Denis, les Classels, les Baronets, Tony Roman). Il deviendra un des mixeurs de films parmi les plus respectés à l..ONF, avec Jean-Pierre Joutel. En 1965, on travaille encore en monophonie, sans technique multipiste et système de réduction de bruit. On se sert d'égalisateurs, de compresseurs et de chambres d'écho pour accentuer ou créer de l'effet sonore. Durant ces années, les transformations technologiques majeures proviennent de Toronto et surtout de New York. Montréal faisait alors figure de parent pauvre, héritant de la technologie déjà utilisée auparavant.
À propos de la technologie du matriçage (mastering ), M. Descombes décrit celle-ci comme un «gramophone à l'envers». C'est-à -dire qu'on envoie le son dans le disque par un burin qui vibrait dans le sillon en fonction de l'amplitude. Travail très précis, il faut être très vigilant lors de variations brusques de fréquences. Il faut un produit parfait, car la matrice sert à la multiplication à grande échelle.1964
Sortie du film Le chat dans le sac du cinéaste québécois Gilles Groulx. Il fut accueilli par Rudy van Gelder dans ses studios du New Jersey, afin que John Coltrane lui enregistre pour sa bande sonore une version inédite de Naima.
1967
Au Québec, le succès de Robert Charlebois ouvre la voie dans les années 1970 à une musique populaire issue de la contre-culture et à l..élaboration d’albums 33 tours et 1/3 plus sophistiqués dont ceux de Jean-Pierre Ferland, Diane Dufresne, Jacques Michel, Les Séguin, Octobre, Harmonium, Offenbach, Beau Dommage… Les premiers modules à effets disponibles pour les guitares sont les pédales fuzz de la compagnie Maestro et les pédales wah-wah de la compagnie Vox.
1967
L..exposition universelle Terre des hommes suscite plusieurs projets originaux mettant aux défis les ingénieurs du son. Le projet Labyrinthes du pavillon de l..Office national du film (ONF) propose des conceptions acoustiques innovatrices. Une certaine ambiophonie à l..origine du procédé IMAX, avec une projection sur des écrans atypiques, est réalisée à partir d..un mixage stéréophonique. Il était encore courant de mixer en mono à l..époque. L..enregistrement multipiste est arrivé dès les années 1950 dans le monde du cinéma, à Montréal et ailleurs. On utilise déjà huit à dix pistes en 1968. Des moteurs spéciaux envoyaient des impulsions au système de synchronisation reliant les défileurs de bandes, le projecteur, les magnétophones et l..équipement de montage. Les musiciens n..utilisaient pas ce système car il y avait des problèmes de phase dus à une résolution insuffisante. Des musiciens invités ou en résidence à l..ONF ont beaucoup expérimenté, notamment Alain Clavier et Yves Daoust de l..atelier de création sonore, et les doyens Maurice Blackburn, Eldon Rathburn et Normand Roger.
1967
Bernard Tremblay de RCA a reçu une formation de la compagnie Philips aux Pays Bas, quand cette dernière a développé la cassette audio cette année-là . Il a fait l'installation technique pour fabriquer le ruban maître des cassettes préenregistrées. La vitesse de copie atteint un facteur de 32 fois le temps réel. Durant un an et demi, il a aussi préparé l'ouverture du studio de la multinationale sur la Gauchetière en 1967, avec des concepteurs audiovisuels de RCA.1968
Quelques cours d..enregistrement sonore pour le studio, le reportage et le cinéma voient le jour au collège du Vieux-Montréal. Gilles Poirier, pionnier de l'enregistrement de type acoustique, y enseigne la prise de son. Le cours se donne dans le cadre d..un programme visant à former des techniciens en audiovisuel. Les étudiants avaient accès aux équipements et studios de Radio-Canada à la Cité du Havre, dont un magnétophone huit pistes. À la même époque, certains collèges privés donnent une formation technique en électronique, dont l..Institut Teccart.
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1970 Ã 1980
L..industrie locale se rebâtit doucement avec l..arrivée d..une nouvelle génération de musiciens développés par des compagnies indépendantes. Les multinationales récupèrent de nouveau les contrats les plus payants pour se retirer quand la manne s..essouffle vers 1980. Les gens du milieu, voyant que tout est à recommencer à chaque fin de cycle, s..organisent, créent en 1978 l'Association québécoise de l'industrie du disque, du spectacle et de la vidéo (ADISQ) pour défendre leurs intérêts et développer l'industrie de la musique au Québec. En complément, le Programme d'aide au développement de l'enregistrement sonore (PADES) mis sur pied en 1986 et l..organisme MUSICACTION, fondé en 1985, soutiennent la production et la commercialisation des disques. Durant ces années, le réseau de distribution Select se consolide afin de mieux répondre au nouvel essor de l..industrie québécoise du disque.Les studios indépendants deviennent de plus en plus professionnels et compétitifs. L..acousticien Serge Melançon, qui a travaillé au Lincoln Center, a conçu le studio Saint-Charles, en banlieue de Montréal (Longueuil). Fondé par le preneur de son Pierre Tessier, ce studio jouit d..un bon équipement et d..une bonne acoustique naturelle. Plusieurs enregistrements de l..âge d..or de la chanson québécoise ont été enregistrés à ce grand studio qui peut accueillir plus de 40 musiciens. Plusieurs expérimentations ont également été menées à cet endroit.
Le studio Listen Audio à la place Youville dans le Vieux-Montréal a aussi bénéficié d..un excellent technicien mais d..une acoustique ordinaire. Il a été fondé par l..arrangeur Leon Aronson et le comédien Buddy J. Plusieurs publicités pour le marché anglophone montréalais sont enregistrées à cet endroit.
Le chanteur populaire Tony Roman se lance dans l..aventure, ouvrant un studio dans le sous-sol d..une église dans le sud-est de Montréal. La salle d..enregistrement est carrée avec une acoustique quelconque. L..atmosphère est bonne et le tarif est économique, permettant l..expérimentation avec des équipements de qualité variable, dont un magnétophone huit pistes avec lequel on peut enregistrer quatre pistes à la fois et une petite console rafistolée. Les consoles à l..époque sont montées par de véritables ingénieurs, avec des configurations et un son particulier à chaque studio, contrairement à aujourd..hui où les équipements sont plus uniformisés. Tony Roman a été réalisateur pour Nanette Workman.
Au début des années 1970, André Perry, délaissant son sous-sol de banlieue à Brossard, s..installe aussi dans une église près du carré Amherst, pour ouvrir Son Québec. En 1970, dans son studio de banlieue, il dispose déjà d..un magnétophone 16 pistes pour enregistrer le groupe canadien The Bells. Il a travaillé brièvement pour RCA en début de carrière. Son approche est plus systématique que celle de Roman, privilégiant une console de grande qualité. Lui-même batteur, il comprend bien les besoins des musiciens. Homme d..affaires avisé, persuasif et animé, brillant gestionnaire et visionnaire, il a réussi à bâtir un petit empire, grâce à la publicité et à la notoriété que lui apporte l..enregistrement qu..il fait avec John Lennon, lors du bed-in avec Yoko Ono en 1969 à Montréal. Habitant au-dessus de son studio, il voit à tout. Omniprésent dans toutes les étapes de production, il engage les meilleurs techniciens, assurant un contrôle serré de la qualité. Il a établi des normes de niveau international, ce qui a inspiré les grands studios montréalais, dont Tempo, Piccolo, Marko, Victor et plusieurs autres. En quelques années d..opération, il a acquis des équipements de studio qui non seulement rivalisent avec ceux utilisés chez la multinationale RCA, mais devancent tous les compétiteurs. C..est le premier studio au monde à disposer, à partir de 1972, de deux magnétophones 16 pistes synchronisés à partir d..un contrôleur. Deux pistes étant réservées à la synchronisation, les musiciens disposent ainsi de 30 pistes.Onyx Films ouvre un grand studio dédié à la publicité et au cinéma. Sonolab dispose aussi de ces installations.Quelques ingénieurs du son montréalais se font remarquer dont Michel Lachance, Ian Terry, Paul Pagé, Glenn Robinson, Yves Savoie, Michel Léveillé, Daniel Aumais, André Perry, Richard Grégoire, Denis Savage, Jo Petrella, Toby Gendron, Roger Guérin, Paul Northfield, Pierre Messier, Quentin Meek, Guy Hébert et Marcel Gouin.?Michel Lachance est un des premiers preneurs de son engagé par André Perry dans son premier studio. Il a aussi travaillé chez Stereo Sound. Doté d..une grande sensibilité musicale, il est devenu chef ingénieur pour le studio Tempo, puis réalisateur. Il a concocté pendant plus d..un an l..un des albums les plus peaufinés de l..histoire du disque au Québec, l..Heptade d..Harmonium, fait avec un studio mobile dans une maison en Estrie spécialement aménagée pour cet enregistrement. Inspiré par les arrangements de grande qualité de Neil Chotem, Serge Locat a apporté des textures intéressantes à l..aide de claviers et de synthétiseurs à la fine pointe de cette période dont un Mellotron (ancêtre de l..échantillonneur utilisant des sons générés par des boucles de bandes magnétiques où des instruments acoustiques sont enregistrés).
Ian Terry a été engagé par André Perry pour transférer ses équipements de Brossard à l..église. Par la suite, il a été assistant de Michel Lachance au même studio. Il s..est joint à l..équipe de Tempo, un an après l..ouverture de ce studio, puis devient responsable technique en 1976. Ian Terry a enregistré et réalisé plusieurs albums de musiciens d..ici. Entre 1985 et 2000, il s..est consacré au jazz, enregistrant 135 disques pour l..étiquette Justin Time, aux studios Tempo, Victor, ainsi qu..aux États-Unis. Les réalisateurs de renom ont l..habitude de travailler dans plusieurs studios, le choix se faisant selon le type de projet et le budget. D..origine britannique, Paul Northfield a travaillé pour André Perry à Brossard et à l..église.
1970
Parution de l..album Jaune de Jean-Pierre Ferland, sur étiquette Barclay. Ce disque a marqué un tournant dans l’histoire de la chanson au Québec, par la qualité des arrangements et de la production artistique. Galvanisé par les Beatles et Robert Charlebois, le chansonnier s..entoure du musicien Michel Robidoux et du réalisateur André Perry pour concocter un album-concept. Premier disque au Québec à avoir été fait avec un magnétophone 16 pistes, il a été réalisé en huit ou neuf mois. Auparavant, la réalisation d'un disque au Québec s'effectuait en quelques heures, ou au plus, quelques jours. On enregistre habituellement deux 45 tours. S..il y a de bonnes ventes, on fait six autres chansons pour un album.
Jaune, Fu Man Chu de Robert Charlebois et SOS de Jacques Michel, réalisé par Richard Grégoire qui vient de terminer une formation en électroacoustique en France, marqueront le début de la décade en terme de créativité et de qualité de l..enregistrement. Grégoire se spécialisera en musique de film et en arrangements, excellant dans l..écriture pour cordes. Le réalisateur René Letarte, anciennement des Bel Canto, apportera aussi un vent de fraîcheur au premier enregistrement des Séguin.
1972
Le studio Tempo ouvre ses portes sur McGill College, au centre-ville. Trois magnétophones sont fonctionnels : un quatre pistes, un huit pistes et un 16 pistes. Copie exacte du studio Record Plant à New York, les plans ont été achetés de Tom Headly, concepteur et acousticien pour les studios Westlake. Ce nouvel établissement jouit d..une acoustique bien pensée et d..équipements normalisés (console préfabriquée) ayant fait leur preuve ailleurs dans le monde. Ce qui est perdu en originalité, y est gagné en fiabilité et en flexibilité, un projet pouvant être enregistré à plusieurs endroits ayant le même design sonore. Tom Headly a aussi conçu le studio CINAR sur la rue Saint-André à Montréal, près de Sainte-Catherine. Ce modèle de studio à l..avant-garde pour l..époque, avec son acoustique appréciée en musique populaire, a été adopté par les trois fondateurs, François Cousineau, Bernard Scott et Yves Lapierre. Le studio d'André Perry sur Amherst ne disposait pas d..une acoustique aussi soignée, ce qu..il corrigera à Morin Heights. Tous ces musiciens ont amené avec eux une clientèle dès le début des opération
"Là où il y a de la volonté, il y a un chemin..." J BrelToute âme est une mélodie qu'il s'agit de renouer.Le musicien peut chanter pour vous la mélodie qui est en tout espace.Mais il ne pourrait vous donner l'oreille qui saisit le rythme, ni la voix qui lui fait écho.Il n'y aura jamais assez d'heures pour pour venir à bout de la mémoire.Un homme qui ne marche pas ne laisse pas de traces.Maurice Ravel, mais je suis patient le temps viendra!!!Toutes personnes ayant du talent ou sachant m'émouvoir.Il y a des gens qui reçoivent d'abord la musique, d'autres les paroles. Les plus intelligents écoutent en priorité les paroles, les plus sensibles, la musique.Les pires sont les gens qui ne savent rien, même pas qu'ils ne savent rien.Miles Davis
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A la différence du roman, la chanson cherche inlassablement la clef d'une énigme tendue par la mélodie.Voici donc la mélodie, vénéneuse et bouffonne, de la chair exhibée, offerte, captée. L'indécence des corps tordus, défaits, cambrés, remodelés, traversés. L'illumination de la fièvre, de la débauche, du débordementLa pureté est l'inversion maligne de l'innocence.La mémoire est l'art magique de la composition.video : Chien et chat - amour pur
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..Si tu marches dans la rue, tu peux entendre une symphonie si tu écoutes suffisamment pour la capter.Que de symphonies, que d'extases en puissance pour un artiste devant la gamme merveilleuse de nos sens !.
Composer des phrases qui suggèrent beaucoup plus qu'elles ne disent, qui soient évocatrices, qui ne décrivent pas simplement une impression connue, mais en produisent une nouvelle, des phrases aussi suggestives et durables qu'un aqueduc romain : ciseler de telles phrases, voilà l'art d'écrire.
video : Les joueurs de ping-pong