N'oublions pas de nous insurger
En fait, je ne m'appelle pas Djino, mais Yannick LONGET. Poussé par ma mère à 8 ans, je prends des cours d’accordéons ; les week-ends et pendant les vacances, avec mon grand père, mon frère et des cousins, on fait du théâtre, on joue, on monte des scénarios, à la campagne là ou tout est possible, ou un champ de maïs devient un labyrinthe, un arbre, un lieu pour se recueillir, on se roule dans la boue et devenons des aborigènes, nous creusons des fosses de 40 cm et on enfouit des trésors, on fabrique des cabanes dans les arbres et elles deviennent nos forteresses, en empruntant la barque du voisin, nous partons à la dérive au bout du monde, nous sommes des pirates, nous devenons aussi des toréadors peu vaillants face aux taureaux et aux vaches, on refait le tour de France avec des pneus dégonflés, on pêche à la main comme les indiens, ….Cette période est magique.
A l’époque, mon père avait monté un radio libre avec plusieurs de ces amis, et à cette période je rencontre pleins d’artistes, assiste aux émissions de radio, aux interviews, vois plein de concerts et présente même avec une animatrice une émission pour les enfants le mercredi matin. Le paternel, fondu de musique, nous fait écouter pendant des heures, à mon frère et moi, des centaines de vinyls.
En 1995 je prend des cours de théâtre. A l’école, en classe de grec, je lis l’Odyssée d’Homère, qui transforme à jamais ma vision du monde, je me met à étudier les mythologies et les peuples de l‘ancien temps, les égyptiens, puis les perses, les grecs et les romains, les mayas, les aztèques, toltèques, olmèques et les incas, j’ais envie de voyager et de partir à la rencontre des autres. Alors je part à l’étranger pour travailler, chacun des voyages m’enrichie d’une expérience nouvelle, donne l’envie de partir à nouveau et apporte un goût de liberté. En 1997, je suis formé au métier d’opérateur projectionniste dans le domaine de l‘audiovisuel, reformé du service militaire, je suis embauché dans un cinéma d’art et essais. Je prends des cours de formation d’acteur au Théâtre National de Dijon. Après une représentation et une bonne cuite, nous décidons avec Gaël AMIZET, comédien, de créer notre propre Compagnie à Dijon, ce sera la naissance de la Compagnie du Clair Obscur (production et diffusion de spectacle vivant). En 1998, je part en vivre à Londres pour perfectionner l’anglais, puis décide de partir pour l’Afrique en camion pendant 6 mois. De retour, nous remettons la compagnie en route. nous suivons les cours de Jacques LANDREAU dans une école de cirque et rencontrons Laurent RENAUDOT qui nous rejoint dans l’aventure, avec Hélène LOPEZ DE LA TORRE et plusieurs amis. Nous commençons avec « Le secret de l‘Orichal » spectacle burlesque, parodiant le monde médiéval puis « Jonglage engagé » et « Tout est calé » représentés dans toute la France sous chapiteau, dans divers festival de théâtre de rue , nous recevons le 1er prix public au Fest’art, festival de Libourne en 2003.
En 2004, Suite à un stage avec Eduardo LORCA, mime argentin , je me découvre une passion pour le mime corporel.
La même année, l’association « les Sentiers du rêve » voit le jour, son but est de créer un échange Franco-australien avec les aborigènes et je part plusieurs mois en Australie avec deux amis dans une communauté aborigène pour développer la technique du Didjeridoo (trompette primitive aborigène) avec Tom E LEWIS, Micky HALL, et Francky LANE.
Durant toutes ces années, je vais travailler la musique en suivant quelques stages d‘accordéon avec Jean LEGER, Tony FALLONE et Patrick BULLIER.
J’intervient de 2003 à aujourd’hui dans la troupe Charivari de la Cie du Clair Obscur entant que musicien (percussions et Didjeridoo) et échassier, en France, Suisse et Belgique. A partir de 2006, je collabore à la direction artistique et joue dans le spectacle pyrotechnique « Focus Allégoria » sur le thème de Jérome Bosch, peintre flamand du XVI ème siecle.
En 2007, je monte à Paris pour faire un stage de mime avec Thomas LEABHART, mime franco-américain ; mordu par cet art j'intègre l’école de mime corporelle et d'acrobatie d’Ivan BACCIOCCHI, élève de Etienne DECROUX et collaborateur de Marcel MARCEAU.
Je rencontre Lorna LAWRIE danseuse butoh d’Argentine que j’accompagne dans le spectacle «No Punch, no Pupett».
Engagé dans le projet « Scénarios contre les discriminations » parrainé par Guillaume CANET, entant que comité de lecture et jury final, , Je joue un rôle de figuration dans le court métrage « Et Si… » de Henri LIEBMAN, diffusé sur le grand et petit écran.
Passionné par l’authenticité des cultures primitives, par l’importance de l’art, atout majeur de sauvegarde des cultures, par la musique, le rêve et les mythologies anciennes, mon projet se tourne aujourd’hui vers l’ombre et la lumière, le sens de l’image et du mouvement, le son qui contient toute forme de vie.
..Spectacle Poético-burlesque crée en 2005 avec Laurent Renaudot (Louidji). Jonglage engagé
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Projet d'échange Franco-Australien réalisé avec deux amis : Jean François ROUSSET et Gregory JUZEAU. Deux mois dans une communauté aborigène en Territoire du Nord avec Micky Hall, Franky Lane, et Tom E. Lewis.
Les Sentiers du Rêve
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Actuellement, je travaille avec une Argentine, Lorna LAWRIE que j'accompagne dans une nouvelle création "No Punch, no pupett", mélant les mouvements corporels de la danse butoh et les mouvements sonores du Didjeridoo, de l'accordéon et de la flûte traversière. Voici l'extrait d'un numéro réalisé en Argentine.Comité de lecture, Jury final et Figuration pour "sénarios contre les discriminations"
"Et si..."réalisé par Henri Liebman d'après une idée de Emmanuelle Reungoat avec Emilie Caen, Maryline Canto, Antoine Chappey, Nader Boussandel, Flora Djien
FMO - Spot 2008
JOURNEES NATIONALES DES NEZ ROUGES LES 14 et 15 JUIN 2008
Quand un "Freeze Mob" donne naissance à un très beau film de sensibilisation sur les maladies orphelines (le freeze a eu lieu le lundi 9 juin 2008, à 9h précise, dans la gare de Lyon à Paris).
L'enjeu du "Freeze Mob" est de symboliser :
- par notre nombre, l'importance de la cause des maladies orphelines (qui touchent 4 millions de personnes en France)
- par l'immobilité, l'attente de traitement et de prise en charge dans laquelle se trouvent ces nombreux malades.
FMO - Spot 2008
envoyé par Maladies-Orphelines