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Prenez le temps de vous détendre !!!
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sans poésie la vie ne rime à rien
Le musicien fait danser les sons
Le peintre joue avec les couleurs
L’écrivain fait vivre les mots en les associant
Le poète les fait chanter…
Le poème s’organise en rythmes, en images, en sonorités.
Je ressens pouvoir capter par ce biais, des regards semblables aux miens, qui, à partir d’un fait anodin, aboutiront sur des réflexions que l’on pourra mettre en partage.
Cette forme poétique ouvre des horizons de sérénité.
Habité par ce besoin extrême d’écrire, je vous invite à vagabonder dans ces pages…
Sans poème la vie ne « rime » à rien.
Didier Vailland
Visualisez cette vidéo juste en dessous, elle me fait vraimenbt rire à chaque fois !
Voici des clips artistiques fameux !!!
Prenez le temps de rêver !!!
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Sounds Like: SALTIMBANQUE
Enfant on maquille ses angoisses en faisant l’andouille,
Adulte c’est la façade qu’on maquille dans la peau de l’arsouille.
Etre clown chez l’enfant c’est faire la foire,
Se transformer comme tel chez l’adulte devient phénomène de foire.
Un enfant travaille le soir à la lumière et fait l’idiot caché,
Le clown adulte fait l’idiot à la lumière et reste dans l’ombre travailler.
Pourtant l’âme d’un clown vibre au rythme de celle de l’enfant,
Pitre ou bouffon l’un et l’autre s’y prêtent communément.
Polichinelle pour attirer l’attention, le clown fera guignol,
Pour les mêmes raisons, d’instinct l’enfant fera le mariole.
Ce métier de polichinelle demande beaucoup de respect,
Faire rire, n’est pas toujours aisé malgré l’aspect.
Le clown fera le clown sous le chapiteau avec tout son attirail,
Professionnel, il exécutera son numéro vaille que vaille.
Chaussures démesurées, pantalon troué, bretelles larges, nez écarlate,
Même les jours où dans son c--ur un drame, à notre insu, éclate.
Le piège est de se fier aux apparences pour sonder les gens,
Au cirque et dans la vie, même adulte, l’homme dissimule comme un enfant.
Didier
================================================L’ADOLESCE
NCE
Treize ans et très envie, cet âge n’est pas triste !
L’allitération est facile et tellement réaliste !
Envie de tout et de rien ce n’est pas simple à gérer !
Abandonner nounours et chiffons usés, leurs fétiches adorés !
Ainsi que le pouce, fidèle ami, jamais égaré !
Décelant les vertiges et l’impression d’être abandonné.
Tout ça pour découvrir les soudaines crises de larmes,
Exprimant chagrins, nostalgie, et souffrances à fendre l’âme !
Repoussant avec force les perpétuels câlins des parents,
Détestés, incompris par le monde entier, tels sont leurs sentiments.
Sourde et revêche avec une pointe de désinvolture,
Elle sait manier le chaud et froid, découvrant l’aventure !
Avec du rouge, des pieds aux lèvres, en cachette, appliqué,
C’est enfermée, dans la salle de bain, qu’elle reste à séjourner,
Pour découvrir en secret ses bouts de seins qui pointent leur nez,
Ceux mêmes qui flatteront d’abord papa puis les amis effrontés !
Plus tard le mari, enfin nourriront maternellement bébé.BR
Pas facile treize ans et très envie ! Avouez !
Incompris par les copains ou pire, désavoué
.
Pour un jeune garçon non plus, quand tout s’éveille,
Si sa tête s’échauffe, son bas-ventre se réveille !
Découvrant cette semence, qui plus grand, transmettra la vie.
Avec ses mains pleines de misère et de rêve il secrète dégoût et envie…
Pour les les filles, elles appréhendent « le moment » avec beaucoup de pudeur ,
« Maman l’a dit » mais que c’est long de percevoir les premières douleurs !
Et envahies de honte quand elles voient leurs premières gouttes de sang
Qui, prometteuses, déclencheront et réguleront leur cycle de maman.
Ce sexe tout vierge, peu à peu dissimulé d’une toison ombragée,
Laisse perplexe, garçons et filles, encombrés de pudeur et vite gênés.
Libérant enfin la salle de bain après s’être fardée ou pommadé outrageusement,
Il faudra encaisser les remarques qui ne tarderont pas assurément !
L’acné, faut bien la cacher ! c’est la lèpre des jeunes, désabusés et insolents !
Pas facile en si peu de temps d’être « homme » ou « femme » dans un corps d’adolescent !
Têtes à claques ou de linotte, coiffés avec un pétard pour provoquer
De guerre lasse, les parents lèvent ou baissent les bras désabusés…-
-
De génération en génération, même combat même crise,
Nous les jeunes, claquons les portes quand en nous un rien se brise :
S’adressant aux copains-copines, dans notre journal intime, sur le lit, écroulés
« Fans » de l’idole punaisée remplaçant l’icône, jusqu’à ce jour respectée !
Malheureux comme une pierre, votre enfant du jour au lendemain désavoué,
Avec ses tics et tocs juvéniles, redoutables SOS de leur part inavoués
Qu’est devenu ce bruissement d’ailes quand vous étiez des petits anges ?
Vous voilà à la charnière entre ciel et terre où les démons vous démangent !
Mais avant vous , nous aussi avons été « bout’chou » à croquer,
Aujourd’hui adultes, on a curieusement la nostalgie de cette période tourmentée !-
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IL et ELLE
Il tutoie l’instantané
Elle vouvoie la pérennité
Il l’engloutit de ses yeux
Elle quémande au geste, un v--u
Il regarde son passé ses souvenirs
Elle scrute l’avenir
Il s’emporte et rit
Elle apaise les cris
Il côtoie la maladresse
Elle est impératrice de tendresse
Il aime l’amou
Elle est donneuse d’amour
Il jette ses habits et d’elle s’empare
Elle se dénude sans hâte et se prépare
Il a besoin de ce corps à corps
Elle recèle en elle de multiples trésors.
Il engendre après l’avoir choisie
Elle est donneuse de vie
Il néglige les préludes qui dérangent,
Elle garde en elle leur intime échange.
Il part en guerre pour un rien
Elle est guerrière du quotidien
Il s’effondre aux assauts facilement
Elle résiste avec force aux tourments
Il a, c’est vrai, des intentions
Elle est reine de l’attention
Il s’enroule de prudence
Elle coule d’abondance
Il cultive parfois le paradoxe
Elle récolte réponses pas très orthodoxes !
Il est brusque dans ses efforts
Elle a des gestes de confort
Il pense aux cassures, aux frictions
Elle panse ses blessures, ses afflictions
Il sait provoquer et choquer
Elle apprend à enseigner sans assommer
Il lui demande pardon
Elle sait être don
Il se lève avec le soleil et protège sa belle
Elle se couche sur lui et veille sous son aile
Il relativise çà et là les réactions
Elle se rallie à sa vision
Il ne peut cacher sa pomme d’Adam !
Elle avoue croquer la vie à pleines dents !
« Il et elle » se complètent en tous points et ne font qu’un
Et nous ne saurons point qui est ce quelqu’un ?
Didier
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BON SANG QU’ELLE EST BELLE MA LOIRE !
Dans mes veines, marin d’eaux fortes, coule la Loire
De ma bouche j’aime jusqu’à la lie, la boire.
Je rêve et respire les effluves embaumés de ses rives
qui racontent si bien la coulée du temps et ses dérives.
Loire lente, superbe, faussement douce, prenante est-elle, voire surprenante.
Les sables dorés de ses bancs vous invitent à vous enliser dans ses fonds mouvants !
Loire traîtresse pleine de légendes, de trous qui happent tout aventurier.
Les chalands trop lents finirent en cendre ! les locomotives narguant ses mariniers !
Ses voiles blanches à la surface des eaux devinrent fantômes envoûtant nos rêves !
Son chenal négligé s’ensabla inexorablement, au gré du temps, rejoignant les berges.
C’est ainsi que la Loire aujourd’hui s’amuse, ici à se raréfier et se ramifier,
là s’épandre, devenant tantôt navigable, tantôt carrossable ! pour à nouveau se disperser…
Dans mes veines coule la Loire.
De mes yeux j’aime jusqu’à la lie, la voir.
Comme l’être humain, elle est changeante pour virer de joie en morosité,
ses courants justifient ses humeurs et dévoilent ses curiosités,
pour mieux vous en imprégner laissez-vous embarquer en son flux.
De sa source à l’océan vous goûterez les caprices et délices de sa vue.
De part et d’autre, les ponts jouent à saute-mouton en empruntant le sillage de nos rois,
là où aujourd’hui les châtelains festoient de leurs tours d’ivoire dominant cette coulée de soie.
Dans mes veines coule la Loire, de ma pensée j’aime d’elle tout savoir.
Tantôt placide, tantôt furieuse, de nouveau gaie comme larrons en foire,
versatile dirai-je pour comprendre sa sérénité apparente dans ses courants d’idées.
Ses multiples méandres sont au service de notre pur plaisir à peine contournés,
découvrez ses embarcations calmes d’où le pêcheur sage puise sa prise,
empruntez le bac pour rejoindre « au fil de l’eau » l’insulaire, à sa grande surprise !
La voilà qui change soudain de manteau en imitant ciels et éclairages du soir,
elle se joue des ombres à la surface, aussi promptement que le ferait un miroir.
La Loire est notre Gange où les hommes se délassent et les animaux s’abreuvent.
Au petit matin la brume émerge de sa léthargie puis se dissipe aux premières chaleurs.
Souvenirs d’enfance que ce cheval aux pas lents, hissant le lourd tombereau chargé à craquer
de ce fleuve puisé jalousement, tel un trésor que l’on suivait à la trace, du quai à sa destinée.
« Mirages » de la nature que ces patrouilles d’oies sauvages en figures imposées
négociant un amerrissage forcé, effrayant l’échassier, courant sur l’horizon pour s’en extraire et décoller.
Dans mes veines coule la Loire, comme un sixième sens, j’aime son pouvoir.
Ici ensablée, elle manque cruellement à la faune et flore en plein déboire.
Puis soudain c’est la crue, les alluvions d’abord léchées, puis immergées sont en fête,
quant aux buissons et peupliers de la rive, ils se baignent sans se courber des pieds à la tête.
Si les châteaux d’Amboise, d’Orléans, d’Angers ou même de Saumur pouvaient conter,
ils vous témoigneraient que leur Loire, apparemment de guingois dessinée,
bien avant les « Plantagenet », usait déjà des fantaisies de la création
et munie de ses tourbillons, sait encore aujourd’hui faire tourner la tête à toutes embarcations
qui ne respecteraient point ses courants redoutables dans ce climat d’Eden.
Nos marins sur leurs gabarres à voile d’antan, louvoyaient, pour remonter à grand’peine
ce fleuve royal qui, ancré dans leur mémoire à jamais, idolâtré telle une reine,
fait partie intégrante d’eux-mêmes et coule désormais dans chacune de leurs veines
Didier Vailland
avant de nous qutter, écoutez Wilhelm Kempff !!! jouer Beethoven
Record Label: la planete bleue
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