DANCING,DREAMING,LOVING,MEDITATION....LIFE AND LIFE...........................I was utterly alone with the sun and the earth. Lying down on the grass, I spoke in my soul to the earth, the sun, the air, and the distant sea.........................................................
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........................Richard Jefferies ............... .................
Books:
Do Androids Dream of Electric Sheep?, Doubleday, 1968; Champ libre, 1976, sous le titre Robot Blues; Lattès, 1979, sous le titre Les Androïdes revent-ils de moutons electriques, J'ai lu, 1985, sous le titre Blade Runner.... ainsi que le film adapte du roman, Blade Runner de Ridley ScottLivres Contemporains-----------------L'Affaire du Dahlia Noir -----------------------James Elroy .................................En novembre dernier est sorti sur les écrans Le Dahlia Noir, adaptation du célèbre roman policier de James Elroy. Paru en 1987, Le Dahlia Noir nous plonge en 1947, sur les traces du meurtre horrible d’Elizabeth Short, jeune starlette du cinéma de l’époque. Fait divers non élucidé, le meurtre du Dahlia Noir a inspiré à James Elroy ce qui demeure un des plus grands romans policiers contemporains.Pourtant, ce que tous pensaient être une affaire classée, une éternelle énigme, a fini par trouvé une réponse. C’est ce qu’explique Steve Hodel dans un ouvrage d’investigation pourtant terriblement poignant, intitulé L’Affaire du Dahlia Noir.L’affaire du Dahlia NoirRetour sur un fait divers qui a défrayé la chronique. En 1947, le corps d’Elizabeth Short, une jeune actrice de 22 ans, est retrouvé atrocement mutilé dans un terrain vague. Le meurtrier a dessiné sur son visage le fameux sourire de l’ange.On surnomme la victime le Dahlia Noir, pour la fleur qui ornait souvent ses cheveux, et pour la robe noire qu’elle portait quand on l’a retrouvée. Peut-être aussi en référence au Dahlia Bleu, un film sorti peu avant le meurtre…La police se met alors à traquer le tueur, qui joue à cache-cache avec eux. Quelques jours seulement après le meurtre, il leur lance : « Attrapez-moi donc si vous pouvez ».
Le tueur ne sera jamais retrouvé. Justice ne sera jamais rendue à Elizabeth Short.C’est cette histoire inachevée qu’a retracée James Elroy dans son roman. James Elroy, dont la mère a été assassinée lorsqu’il était enfant, sans qu’on ait retrouvé le coupable.
L’affaire du Dahlia Noir n’avait donc pas de conclusion.A la manière de Cold CaseA la mort de son père, âgé de 91 ans, Steve Hodel, ancien policier à la retraite, reçoit de la main de la dernière compagne de son père, des effets lui ayant appartenu. Parmi eux, un petit carnet, qui a des allures de journal intime.
A l’intérieur, des photographies. Celle de sa propre ex-femme, peu de temps avant leur mariage, et celle d’une belle jeune femme brune, les yeux clos, à la chevelure ornée de dahlias. Celle d’Elizabeth Short.Interloqué, puis bouleversé, Steve Hodel décide de rouvrir l’enquête la plus célèbre du siècle, celle du Dahlia Noir.
Preuve après preuve, il découvre que son père, le Dr George Hodel était un être machiavélique, et l’identifie comme, non seulement le meurtrier d’Elizabeth Short, mais aussi un véritable tueur en série, qui aurait sévi sur plusieurs autres femmes, avant de partir pour l’Asie en 1950.Soupçonné par la police dès les premiers mois qui ont suivi le meurtre d’Elizabeth Short, le Dr Hodel aurait joué de ses relations, et la police aurait couvert l’ignominie, par intérêt, pour éviter un scandale causé par des réactions en chaîne. Si Hodel était tombé, d’autres gros bonnets l’auraient inévitablement suivi dans sa chute.
C’est du moins la thèse de Steve Hodel, celle d’un policier acharné et d’un fils en quête insatiable de la vérité.Le livreParu en France en 2004, L’affaire du Dahlia Noir mêle le sérieux irréprochable d’une enquête minutieuse, appuyée par la science, au récit poignant d’un fils trahi qui découvre horrifié le véritable visage de son père. Un père séducteur, mégalo, qui abandonnera derrière lui sa femme et ses enfants, pour fuir en Asie en 1950.
Steve Hodel plonge avec nous dans un univers terriblement sombre, dans une poursuite effrénée de la vérité.Contestée par beaucoup, la thèse de Steve Hodel a été approuvée par James Elroy qui a déclaré : «J'étais celui qui pose les questions. Il fut celui qui y répondit. J'étais le sceptique. Il fut celui qui prouva. »
Le film de Brian de Palma s’inspire du roman de James Elroy et s’achève sur un mystère.Récemment, un autre ouvrage concernant l’affaire du Dahlia Noir a relancé le débat sur l’identité exacte du tueur. On l’appelait le Dahlia Noir, de J. Gilmore.L’énigme du Dahlia Noir trouvera-t-elle un jour une réponse ? C’est du moins ce que tente de faire L’Affaire du Dahlia Noir, une ,,uvre passionnante et terriblement troublante, que les fans de récits policiers apprécieront sans aucun doute.
Ames sensibles s'abstenir toutefois.
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___________-------- Le Parfum " Patrik Suskind" -----------
_______________________________________________________Ce roman évoque l'étonnant destin de Jean-Baptiste Grenouille, qui possède un sens olfactif incroyable. Ses aventures se déroulent en France au XVIII ème siècle.Résumé du RomanJean-Baptiste Grenouille naît à Paris le 17 juillet 1738. Il vient au monde au milieu de légumes et de poissons avariés, lors "d'une des journées les plus chaudes de l'année". Sa mère, accusée d'infanticide, est condamnée et décapitée. Le petit Jean-Baptiste est confié à plusieurs nourrices. Aucune d'elle ne le garde. Elles considèrent toutes qu'il est soit trop goulu, soit inquiétant car ne possédant aucune odeur.L'une des nourrices le ramène au père Terrier, moine au cloître de Saint-Merri. Ce dernier est frappé par l'extraordinaire sensibilité olfactive du nourrisson. Ce don l'inquiète et il se débarrasse vite de Grenouille.il est alors confié à Mme Gaillard, une femme sans odorat. Dans cette maison, Grenouille survit dans un milieu hostile. Il apprend à distinguer les odeurs environnantes.Mme Gaillard détecte les dons olfactifs de Grenouille. Lorsqu'il a 9 ans, elle décide de le confier au maître tanneur Grimal qui est à la recherche de main-d',,uvre : " Au premier coup d',,il qu'il jeta sur M. Grimal, Grenouille sut que c'était là un homme capable de le battre à mort à la moindre incartade." Le jeune Grenouille est corvéable à merci, il enterre et déterre les peaux et va puiser de l'eau au fleuve. Il effectue les travaux les plus pénibles. Grenouille tombe gravement malade et survit miraculeusement à cette grave maladie. A l'âge de douze ans, M. Grimal lui donne la permission de sortir le dimanche, puis l'année suivante de sortir une heure , chaque soir, après le travail . Pendant ce temps libre, Grenouille se promène dans Paris et y recherche les odeurs les plus extraordinaires : " Il avait à sa disposition la plus grande réserve d'odeur du monde."Le 1er septembre 1753, anniversaire de l'accession au trône de Louis XV, Grenouille assiste à un feu d'artifice tiré depuis le pont royal. Il est irrésistiblement attiré par un parfum délicieux inconnu jusqu'alors : " Il s'apprêtait déjà à tourner le dos à cet ennuyeux spectacle, pour rentrer en suivant la galerie du Louvre, lorsque le vent lui apporta quelque chose : quelque chose de minuscule , d'à peine perceptible, une miette infime , un atome d'odeur et même moins encore, plutôt le pressentiment d'un parfum, qu'un parfum réel, et pourtant en même temps le pressentiment infaillible de quelque chose qu'il n'avait jamais senti." Il suit ce magnifique parfum à la trace . Celui-ci le conduit à travers des ruelles de Paris jusque dans la rue des Marais. Il découvre une jeune fille rousse : Pour Grenouille, il fut clair que sans la possession de ce parfum, sa vie n'aurait plus de sens." Voulant à tout prix posséder ce parfum, il étrangle la fille et lui arrache ses vêtements pour pouvoir "s'imprégner jusqu'à l'ivresse de son parfum". Cette rencontre va donner un sens à sa vie : " il fallait qu'il soit un créateur de parfums. Et pas n'importe lequel. Le plus grand parfumeur de tous les temps."Quelque temps après, Grenouille parvient à se faire engager comme apprenti chez Guiseppe Baldini, un parfumeur connu, mais qui est bord de la faillite, en raison de la concurrence de Pélissier, un nouveau génie de la parfumerie. Grenouille, pour se faire engager est parvenu à retrouver la formule d'Amor et Psyché, le dernier parfum à la mode. Mieux, il a même réussi à en améliorer sa composition. Baldini rachète Grenouille à M. Grimal. Le tanneur convaincu d'avoir réalisé la meilleure affaire de sa vie, fête tellement cet événement, qu'il finit par tomber dans la Seine et se noie .Chez Baldini, Grenouille apprend les secrets de la distillation et l'art de composer les parfums. Certains parfums créés par lui, assurent gloire et fortune à Baldini qui les produit sous son nom. Tout Paris redevient fou des parfums de Baldini.Mais Grenouille se rend compte qu'il ne pourra jamais créer toutes les odeurs dont il rêve. Puis il tombe gravement malade. On le croit mort, mais il revient à la vie en apprenant qu'il existe, à Grasse, dans le sud de la France, d'autres méthodes pour extraire et fabriquer des parfums.Baldini finit par accepter de laisser partir Grenouille. Celui-ci quitte Paris par un jour de mai de l'année 1756. La nuit même, la maison de Baldini est précipitée dans la Seine. Baldini et son épouse ne peuvent être sauvés, pas plus d'ailleurs que les cahiers aux six cents formules de parfums créées par Grenouille.Deuxième partieGrenouille se rend dans le sud de la France à pied. Durant ce voyage, il prend conscience qu'il a horreur des humains et recherche une totale solitude. Il décide de s'arrêter au sommet d'un volcan de deux mille mètres appelé le Plomb du Cantal. Il va hiberner sept ans dans une grotte située sur cette "montagne de la solitude". Durant ce long séjour Grenouille s'imagine dans un château d'odeurs. Il revisite toutes les odeurs et tous les parfums qu'il a connus ou imaginés depuis son enfance. Il pense particulièrement au parfum de la jeune fille de la rue des Marais.Puis un jour, c'est "la catastrophe intérieure" : " il poussa un cri aussi épouvantable que si on l'avait brûlé vif". Grenouille réalise qu'il n'a lui-même aucune odeur. Horrifié par cette révélation, il quitte sa grotte.Grenouille est accueilli, dans la région de Montpellier, par le Marquis de la Taillade-Espinasse, un noble ayant tourné le dos à Versailles et s'étant retiré sur ses terres pour se consacrer aux sciences. Le marquis, intrigué d'apprendre que Grenouille a vécu pendant sept ans dans une grotte, souhaite tester sur lui sa théorie concernant le fluidum letale ( le fait qu'il ait été si longtemps au contact de la terre le rend particulièrement intéressant à ses yeux), et le soigner grâce à "une cure de désintoxication" de son imagination. Lors de ce séjour, Grenouille découvre sa silhouette dans un miroir : "il fit un petit signe de tête à la silhouette et vit qu'en le lui rendant, elle dilatait discrètement les narines..."Grenouille décide alors de se composer une fragrance humaine. Il se rend compte que cette odeur lui permet de passer inaperçu. Puis dans la cathédrale Saint-Pierre de Montpellier, lors d'un mariage, il réalise à nouveau l'étendue de son pouvoir et est envahi d'un immense contentement : "Qui maîtrisait les odeurs maîtrisait le c,,ur des hommes". Il désire créer un parfum lui permettant d'influencer les hommes, de les dominer et de se faire aimer d'eux.Le Marquis de la Taillade-Espinasse organise une nouvelle conférence pour montrer l'effet positif de son traitement sur Grenouille. Cette conférence connaît un immense succès. Grenouille est le seul à savoir que la grande sympathie que le public lui manifeste est dû au parfum dont il s'est couvert.Grenouille reste encore quelques semaines chez le Marquis. Puis tandis qu'il quitte Montpellier en cachette, le Marquis, lui, part seul en direction du Pic du Canigou. Il a décidé d'expérimenter, nu comme un ver, une cure de rajeunissement .Troisième partieGrenouille poursuit son voyage et arrive à Grasse. Il est fasciné par ces nouvelles effluves qu'il y découvre. Il est surtout attiré par le parfum extraordinaire d'une jeune fille, Laure. Il veut absolument s'approprier cette odeur : "Ah il voulait avoir ce parfum! Non pas l'avoir de façon aussi vaine , aussi lourdaude que naguère celui de la jeune fille de la rue des Marais. Celui-là , il n'avait fait que s'en saouler , le détruisant du même coup. Non, le parfum de cette jeune fille derrière le mur, il voulait véritablement se l'approprier ; l'ôter d'elle comme une peau et en faire son propre parfum. Comment cela se passerait, il l'ignorait encore. Mais il avait deux ans devant lui pour l'apprendre..." Pendant ce temps, il travaille chez la veuve Arnulfi. Le premier compagnon, Druot lui donne des leçons et l'initie à l'enfleurage à froid.Mettant à profit ces nouvelles connaissances, Grenouille essaye de capter les odeurs des objets, des animaux et des hommes. Il constate qu'il faut d'abord les tuer. Ainsi il parvient à s'approprier le parfum d'un petit chien, puis ensuite , celui d'un homme.Grenouille retourne respirer le parfum de Laure : " elle était encore là cette plante à l'incomparable beauté , elle avait passé l'hiver sans dommage, elle était en pleine sève. " S'il constate avec bonheur que le parfum de Laure n'a rien perdu de sa séduction, il réalise que celui-ci s'estompera avec le temps.C'est alors que plusieurs meurtres de jeunes filles sont commis dans la ville. La cité est saisie d'effroi. Les pères ne savent plus comment protéger leurs filles du cruel meurtrier qui assassine les plus belles jeunes filles de Grasse. Puis les meurtres cessent. La population attribue ce répit à l'évêque qui a décidé solennellement d'excommunier ce terrible assassin.A la suite de ces crimes, Antoine Richis, le bourgeois le plus riche de la ville, qui est aussi le père de Laure, essaye de garder son sang froid, mais il est terrorisé par un rêve prémonitoire. Il craint pour la vie de sa fille. Il imagine un stratagème, pour espère-t-il, la sauver.Il souhaite la soustraire au redoutable assassin et organise secrètement son départ pour la Napoule, où elle épousera Alphonse, le fils du baron de Bouyon. Ainsi mariée pense-t-il, Laure perdra tout attrait pour le meurtrier.Grenouille se rend compte que la merveilleuse senteur a disparu. Il décide de partir à sa recherche, car il sait que le moment est venu de capturer l'odeur de Laure afin de créer le parfum parfait.Grâce à son nez, il retrouve la trace de Laure et s'installe dans la même auberge qu'elle. Le soir, il parvient à s'introduire dans sa chambre, et la tue. Pour capturer son parfum, il lui rase les cheveux, s'empare de sa chemise et procède à son enfleurage.Au petit matin, la nouvelle de la mort de Laure se répand dans Grasse. La population est terrorisée et décide de tout mettre en ,,uvre pour capturer le meurtrier.Après quelques jours, sur les informations d'un garde, la maison de Grenouille est fouillée. On y retrouve les cheveux et les vêtements de Laure ainsi que ceux d'autres victimes. Grenouille est arrêté. La haine de la population est immense. Grenouille est jugé et condamné à la peine de mort.Dans sa prison, il semble indifférent au sort qui l'attend. Son exécution est fixée à cinq heures, l'après-midi. Dès le matin, les habitants se pressent pour ne pas perdre une miette du spectacle. Grenouille réalise alors un miracle. Il se verse une goutte du parfum de Laure et toute la population ne voit en lui qu'un être faible et innocent. C'est la liesse générale. Richis, le père de la victime se jette dans ses bras et décide de le recueillir chez lui. Cette adoption lui permettra de l'aider à supporter la disparition de sa fille adorée. Mais durant la nuit, Grenouille quitte Grasse en cachette.Après son départ, on arrête Druot, qui entre-temps a épousé la veuve Arnulfi. On le juge rapidement . Il est reconnu coupable des crimes et pendu immédiatement.Quatrième partieGrenouille , lui, a décidé de rentrer à Paris. Sur la route, il analyse sa vie qu'il considère comme un échec. Certes, avec le parfum qu'il a créé et dont il n'a utilisé qu'une seule goutte pour échapper à la mort, il pourrait se faire aimer de la terre entière. Mais il a envie de mourir. Arrivé à Paris, il retourne sur le lieu de sa naissance. Durant la nuit, cet endroit est livré à tous les assassins de la capitale. "Il s'était aspergé des pieds à la tête avec le contenu de cette petite bouteille et était apparu tout d'un coup inondé de beauté comme d'un feu radieux". Les criminels sont d'abord stupéfaits. "Ils éprouvaient une attirance pour cet homme qui avait l'air d'un ange". Puis soudain, ils craquent. " Ils se précipitèrent vers l'ange, lui tombèrent dessus, le plaquèrent au sol." Grenouille est dépecé et dévoré par l'assistance : "Une demi-heure plus tard, Jean-Baptiste Grenouille avait disparu de la surface de la terre jusqu'à la dernière fibre." Sur le visage des assassins, " flottait une virginale et délicate lueur de bonheur" : Ils avaient l'impression pour la première fois, "d'avoir fait quelque chose par amour."Quatrième de couverture de l'édition Livre de PocheAu XVIIIème siècle vécut en France un homme qui compta parmi les personnages les plus géniaux et les plus horribles de son époque. Il s'appelait Jean-Baptiste Grenouille. Sa naissance, son enfance, furent épouvantables et tout autre que lui n'aurait pas survécu. Mais Grenouille n'avait besoin que d'un minimum de nourriture et de vêtements, et son âme n'avait besoin de rien.Or ce monstre de Grenouille, car il s'agissait bel et bien d'un genre de monstre, avait un don, ou plutôt un nez unique au monde et il entendait bien devenir, même par les moyens les plus atroces, le Dieu tout-puissant de l'univers, car " qui maîtrisait les odeurs, maîtrisait le c,,ur des hommes ".C'est son histoire, abominable... et drolatique, qui nous est racontée dans Le Parfum, un roman qui, dès sa parution, eut un succès extraordinaire et est devenu très vite un best-seller mondial."A vue de nez, un chef d',,uvre"Bernard Pivot""Ici, chaque page sent, on n'a jamais lu ça. Odeur de fleurs, de tourbe ou de sanie, tout est mêlé, avec une extraordinaire virtuosité..."_____________________________________________
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-----------------Le monde du non-A-------------------------------------------------------
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(titre original : The World of null-A)Roman paru chez J'ai Lu, traduit par Boris Vian.Premier volume de la trilogie du non-A (dont le troisième tome a été écrit bien plus tard dans les années quatre-vingt), le monde du non-A est devenu un objet de culte en France, peut-être en partie à cause de l'identité de son traducteur, Boris Vian, auteur lui-même très en vogue à cette époque.Arrivé dans la ville de la Machine pour prendre part aux jeux, qui devront déterminer ses capacités de réflexion non-aristotéliciennes et définir sa place dans la société non-A, Gilbert Gosseyn découvre peu à peu que son identité est truquée, que ses souvenirs sont impossibles, et que tout ce qu'il croyait savoir de lui-même est sujet à caution. Sa singularité en fait un homme recherché, et c'est en tentant de s'enfuir qu'il est tué... et qu'il ressuscite, sur Vénus, la planète-modèle de la philosophie non-A, menacée par un complot galactique.Ce roman laisse un arrière-goût de déception qui tient au style de Van Vogt. Il ne prend pas le temps de développer ses personnages, ce qui annihile toute forme d'intrigue "policière" en ne laissant pas au lecteur le soin de réfléchir au rôle des uns et des autres dans l'énigme. De plus, la crise d'identité(s) du personnage principal n'est qu'un simple ressort de l'intrigue, balayée par l'action. On reste donc un peu sur notre faim car on ne peut pas s'empêcher à l'usage qu'un Dick pourrait faire des potentialités de ce roman.Car ces potentialités sont exceptionnelles, avec une intéressante illustration des théories de Korzybski, utilisées pour construire un modèle socio-philosophique, immédiatement mis en danger et testé dans un contexte universel hostile, qui l'oblige à entrer en résistance. En prenant un héros non-A, le roman permet d'imaginer une application au quotidien d'une vision non-aristotélicienne du monde, refusant les hypothèses simplificatrices. Cette remise en question permanente est particulièment adaptée aux histoires que nous conte Van Vogt, à leur complexité même effleurée et à leur perpétuel mouvement
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---------------Cristal qui songe----------(titre original : (en) The Dreaming Jewels)-----------------------------------------------------
------- est un roman de science-fiction de l'écrivain américain ____Theodore Sturgeon_____ paru initialement en 1950 dans le magazine américain Fantastic Adventures.Theodore Sturgeon aborde ici le thème de la différence sous les aspects de la difformité physique et des conséquences possibles de capacités psychiques surhumaines, une thématique proche de celle qu'il développera dans son roman intitulé Les plus qu'humains. Plus généralement, la différence et ses conséquences sont toujours au c,,ur de ses ,,uvresHorty Bluett, un jeune enfant adopté, est renvoyé de l'école. Motif : il mange des fourmis. Cet événement pousse son père adoptif, le juge Armand Bluett, à l'enfermer dans un placard. Par accident, il lui sectionne alors les trois doigts de la main gauche. Las des maltraitances, Horty se résout à fuguer, n'emportant avec lui que Junky, son diablotin en boîte, un jouet qu'il possède depuis l'orphelinat et qui lui tient à c,,ur. Après avoir dit au revoir à son amie Kay Hallowell, il est recueilli, puis hébergé par une troupe de cirque ambulant, dirigée par le misanthrope Pierre Ganneval, dit "le Cannibale", un ancien médecin. Au milieu des nains et des autres "monstres" de la troupe, il va petit à petit faire face à son destin, aidée par Zena, la naine qui l'a recueilli dans sa roulotte, tandis que le cruel Ganneval poursuit ses expériences secrètes sur de mystérieux cristaux qui songent...Les personnages [modifier]
Horton Bluett (Horty, Hortense, Kiddo): personnage principal de l'histoire. Au début, il n'est qu'un enfant de huit ans. Tout au long du récit, il découvre qui il est, il lit, apprend grâce à sa formidable capacité de retenir dans les moindres détails. Son seul défaut doit être sa difficulté à prendre des décisions seul, à réfléchir. Il doit beaucoup à son amie Zena, notamment le fait qu'il ait réussi à entrer dans la troupe, en le déguisant. A la fin de l'histoire, il devient un jeune homme d'une vingtaine d'années.
Zena: l'un des personnages secondaires. C'est grâce à elle que Horty est accepté dans la troupe du cirque du "Cannibale". Elle se lie très rapidement avec lui et forment ensemble un numéro de chant et de danse.
C'est un personnage énigmatique, qui est bien plus qu'une simple naine, et joue un rôle important dans l'histoire. Durant toute l'adolescence de Horty, elle le guidera, lui fera lire toutes sortes de livres. Elle pense pour lui, agit pour lui... Elle le prépare à faire face à son destin. Très humaine, elle est sensible et déterminée.Le Cannibale (Pierre Ganneval, nom de scène Méphisto): personnage cruel et sans scrupules qui méprise l'humanité. C'est le directeur de la troupe. Ancien médecin réputé, il sombrera dans l'alcoolisme suite au décès de l'un de ses patients sur la table d'opération. A présent, il est bien décider à déchainer sa haine envers l'humanité : pour celà , il étudie de mystérieux cristaux...
Kay Hallowell/le juge Armand Bluett: l'Amour et la Haine. Ils seront toujours associés ainsi dans l'esprit de Horty. Kay Hallowell était une ancienne camarade de classe d'Horty, tandis qu'Armand Bluett était le père adoptif du garçon.
Autres personnages secondaires: La Havane, Bunny, Solum, Gogol... et les cristaux !
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e sold his first story in 1938 to the newspaper McClure's Syndicate, which bought much of his early (non-fantastic) work; his first genre appearance was "Ether Breather" in Astounding Science Fiction a year later. At first he wrote mainly short stories, primarily for genre magazines such as Astounding and Unknown, but also for general-interest publications such as Argosy Magazine. He used the pen name "E. Waldo Hunter" when two of his stories ran in the same issue of Astounding. A few of his early stories were signed "Theodore H. Sturgeon".Sturgeon ghost-wrote an Ellery Queen mystery novel, The Player on the Other Side (Random House, 1963). This novel gained critical praise from critic H.R.F. Keating, who "had almost finished writing Crime and Mystery: the 100 Best Books, in which I had included The Player on the Other Side ... placing the book squarely in the Queen canon"[3] when he learned that it had been written by Sturgeon. Similarly, "William DeAndrea, author and ... winner of Mystery Writers of America awards, selecting his ten favourite mystery novels for the magazine Armchair Detective, picked The Player on the Other Side as one of them. He said: 'This book changed my life ... and made a raving mystery fan (and therefore ultimately a mystery writer) out of me. ... The book must be 'one of the most skilful pastiches in the history of literature. An amazing piece of work, whomever did it'."[3]
Fantastic Adventures, August 1951, featuring Sturgeon's story "Excalibur and the Atom" (cover art by Robert Gibson Jones).Many of Sturgeon's works have a poetic, even an elegiac, quality. He was known to use a technique known as "rhythmic prose", in which his prose text would drop into a standard meter. This has the effect of creating a subtle shift in mood, usually without alerting the reader to its cause.His most famous novel More Than Human (1953) won serious academic recognition, particularly in Europe, where it was seen[attribution needed] as high-quality literature.Sturgeon wrote the screenplays for the Star Trek episodes "Shore Leave" (1966) and "Amok Time" (1967, later published as a "Fotonovel" in 1978). The latter is known for his invention of the Pon farr, the Vulcan mating ritual, the first use of the phrase "Live long and prosper" and the first use of the Vulcan hand symbol. Sturgeon also wrote several episodes of Star Trek that were never produced. One of these was notable for having first introduced the Prime Directive. He also wrote an episode of the Saturday morning show Land of the Lost, "The Pylon Express", in 1975. Two of Sturgeon's stories were adapted for The New Twilight Zone. One, "A Saucer of Loneliness", was broadcast in 1986 and was dedicated to his memory. His 1944 novella, "KillDozer", was the inspiration for the 1970s made-for-TV movie, Marvel comic book, and alternative rock band of the same name.Although Sturgeon is well known among readers of classic science-fiction anthologies (at the height of his popularity in the 1950s he was the most anthologized author alive) and much respected by critics (John Clute writes in The Encyclopedia of Science Fiction: "His influence upon writers like Harlan Ellison and Samuel R. Delany was seminal, and in his life and work he was a powerful and generally liberating influence in post-WWII US sf"), he is not much known among the general public and won comparatively few awards (though it must be noted that his best work was published before the establishment and consolidation of the leading genre awards, while his later production was scarcer and weaker). He was listed as a primary influence of the much more famous Ray Bradbury and Kurt Vonnegut had stated that his character Kilgore Trout was based on Theodore---------L'Idiot-Roi --------- Scott Baker Né à Chicago en 1947, Scott Baker est le premier écrivain américain à avoir reçu le diplôme de Master of Arts in Spéculative Fiction. Son ,,uvre romanesque se partage entre la S.-F. et le fantastique.En ces années 2000, où tout est fonctionnel, programmé, informatisé, Amber est un enfant exclu, un paria. La société rejette cet être rachitique, cet esprit retardé, qui souffre du mépris dont on l'écrase. Seul havre pour lui : une confrérie religieuse où l'hypnose du Latihan le rapproche de Dieu...
Adolescent, Amber aspire à une autre vie. Il partira sur l'une de ces planètes qui accueillent les Terriens en quête d'un destin différent.
Amber choisit Deirdre, à peine colonisée, où la Jungle règne encore en maîtresse. Le travail sera dur, dangereux. Que lui importe !
Et sur cette planète, Amber conquiert chaque jour plus de vigueur, d'adresse, de lucidité, mais Deirdre est un monde sans Dieu et Dieu lui manque.
Peu à peu, une totale métamorphose mentale s'opère en lui...Prix obtenusApollo, [sans catégorie], 1982Cité dans les Conseils de lecture / Bibliothèque idéale des oeuvres suivantes :Association Infini : Infini (2 - liste secondaire) (liste parue en 1998)
CritiquesC'est le premier roman de Scott Baker, et L'idiot-roi est probablement ce qu'il a fait de plus intéressant à l'heure actuelle ; Amber, un enfant rendu littéralement débile par l'irresponsabilité de sa mère, finit par avoir une deuxième chance grâce au transfert dimensionnel, qui lui permet de se retrouver dans un corps nouveau sur un monde plus à son goût... L'idée du transfert dimensionnel est traitée de façon originale, mais elle introduit dans le roman une cassure radicale qui diminue son agrément. J'ai un moment cru que les difficultés d'Amber à intégrer ses nouvelles facultés allaient rappeler Des fleurs pour Algernon, mais c'est l'environnement luxurieux et hostile du monde à coloniser qui prend le dessus, à la façon du Monde de la mort. La solution dépasse ici le problème, et fait penser à Sturgeon ; Sturgeon aussi vient à l'esprit pour la première partie où nous voyons Amber aux prises avec un monde proche du nôtre, à mon avis le passage le plus fort et le plus réussi par la description psychologique impitoyable de ses personnages.Pascal J. THOMAS (lui écrire)
Première parution : 1/12/1981
dans Fiction 324
Mise en ligne le : 28/1/2007Base mise à jour le 9 mars 2008.
Amber n'a jamais eu une vie facile. Bébé, il est atteint de diverses maladies provoquant un manque de vitamines dans son organisme. Il est destiné à devenir un enfant rachitique au Q.I. sous-développé. À la mort de sa mère, il est pris en charge par son oncle, un homme mesquin plus intéressé par l'argent que par la santé de son neveu.Amber se lie d'amitié avec sa cousine Jane. Elle non plus n'a pas été gâtée par la nature, elle est... (ben, disons le franchement...) moche. Comme Amber, elle est rejetée par la société. Tous les deux fréquentent la Confrérie de la Lumière prismatique, un groupe religieux qui cherche à se rapprocher de Dieu grâce à des exercices mentaux. Amber et Jane s'y épanouissent mais ils ne parviennent toujours pas à être heureux.Amber et Jane ont un rêve. Dans ce proche avenir, il est possible d'envoyer leurs esprits sur une lointaine planète. Là , leur inconscient leur créera de nouveaux corps. La méthode, bien que dangereuse, est couramment utilisée pour envoyer des colons sur diverses planètes. Une seule crainte : la configuration différente de leurs cervelles risque de leur faire perdre le contact avec Dieu. Pourraient-ils vivre dans un monde sans Dieu ?Ni Dieu, ni hommeUn roman spécial, un style simple pour une intrigue complexe. Autrement dit, on le lit facilement mais on ne comprend pas tout de suite où l'auteur veut en venir. L'histoire m'a fait penser aux livres d'Orson Scott Card : comme Alvin ou Ender, Amber cherche qui il est réellement. Une recherche qui passe par la case Dieu, un voyage mental qui ne se fera pas sans souffrance.Un petit détail. Plus bas, vous avez la couverture du livre, une illustration de Boris plutôt réussie. Le seul défaut de l'image, c'est qu'elle n'a rien à voir avec le livre, elle ne correspond à aucune scène. Pas de serpents géants, pas de barques, peut-être une rivière mais rien dans ce genre là . Bah, ça n'en reste pas moins un très bon roman.......................................................
.........................---------L'Idiot-Roi -----(Symbiote's Crown) de Scott Baker, 1978.
Paru chez J'ai Lu. Traduit de l'anglais (U.S.) par Jacques Chambon. Illustration de couverture de Boris Vallejo. 254 pages......................... ............... .............. ..........Romans et nouvelles : -----Cristal qui songe ------; "-----les plus qu'humains---------- et autres oeuvres (Broché)
de Theodore Sturgeon (Auteur), Jacques Goimard (Préface), Arlette Rosenblum (Traduction), Eric Piir (Traduction), Didier Pemerle (Traduction) Présentation de l'éditeur
Théodore Sturgeon (1918-1985) fait partie de ces très rares écrivains à être considérés comme classiques et à faire l'objet d'un culte. Il a donné deux romans, Cristal qui songe et Les plus qu'humains, chefs-d',,uvre de l'étrange, et une somme impressionnante de nouvelles, qui font de lui un maître incontestable du genre ; il nous parle d'enfance., de solitude, de marginalité, de l'étranger ou de l'exclu : l'homme dans toute sa fragilité et sa différence. " Une histoire de science-fiction est une histoire construite autour d'êtres humains, avec un problème humain et une solution humaine, et qui n'aurait pu se produire sans son contenu scientifique. " Plus qu'une définition, voici sa vision de la littérature. Le présent recueil regroupe ses deux romans, un choix de vingt-neuf nouvelles, ainsi qu'un texte autobiographique inédit, Argyll, dans lequel Sturgeon raconte son enfance difficile, et qui éclaire de façon magistrale cette ,,uvre exemplaire.