- Sound Designer
- Synth & drums programming
- Arrangements /orchestrations
En buvant du Tang devant Les Sentinelles De l'Air et les clips vidéo des Enfants Du Rock le samedi soir, le petit Frankie sut très vite qu'il ne se-
rait pas marionnetiste. Non, il ferait plutôt du rock'n'roll. Mais pas n'im-
porte lequel, du rock'n'roll MODERNE, avec des tas de nouveaux sons sympas, et des notes qui font JOLI et pas crades, et éventuellement, peut-être, une de ces coupes de cheveux bizarres...
Négligeant alors sa carrière de dessinateur et d'éditeur de petits miquets lycéen, il adopta immédiatement un synthé. Un mignon KORG MS-10, qui faisait "pouik, zioup, tzing" avec application. Et ce fut l'escalade, car, a-
près avoir découvert Vangelis et Tangerine Dream, il découvrit légitime-
ment Peter Gabriel, Phil Collins, Depeche Mode et Tears For Fears (et Frank Herbert & Arthur C.Clarke aussi, mais c'est une autre affaire...).
Les synthés japonais défilaient donc, au fil des années, dans sa chambre décorée avec goût de posters de Strange et de Chris Foss, sans oublier les percus et autres instruments acoustiques, héritage d'une trop longue écoute de Mike Oldfield. Ce fut l'arrivée du Midi, et les boîtes à rythmes KAWAI et autre sampler AKAI à une note commencèrement à bien se causer entre eux (et pas seulement en japonais...).
En arrivant à Nantes pour ses importantes études en fac d'anglais ( du-
rant un trimestre, à peu près...), il se plongea à corps perdu dans le show-biz et la scène électronique locale. Il fit donc son premier studio, dans lequel sont passés plein de vedettes inconnues, comme IMMORAL FATE, KITO ou FABRICE HOHN. Il fera même de la pédagogie, avec des interventions pour l'AFUM (l'Association Française des Utilisateurs du Midi...). Mais toujours pas de coupe de cheveux bizarre, en fait...
Ainsi, ce qui devait arriver, arriva : à savoir monter sur Paris, ce qui, dix ans avant l'internet se révélait indispensable à la poursuite d'une vraie conquête du Monde. Entre deux écoutes de Wang Chung et de Thomas Dolby, notre héros put assouvir aussi sa nouvelle passion, celle des é-
chantillonneurs, sa nouvelle arme fatale de prédilection. AKAI S900, Emax, Emulator III (et Fairlight, des fois...) défilèrent entre ses mains expertes, pour faire de lui un Trevor Horn venu de bretagne, dans les studios des vedettes...
Mais voilà qu'un "différend artistique" (et financier, et personnel, et enfin bref...) l'oblige un jour à revenir au bord de la mer, dans une sorte de retraite anticipée... Mais que nenni ! Tandis qu'il tient tranquillement un petit magasin de disques, il ne faut pas longtemps pour que les musiciens de tout poil qui défilent dans son échope ne le soumettent à la tentation, et qu'il ne replonge aussi sec à leur chevet, son beau sampleur fétiche sous le bras ! C'est ainsi qu'il créera au début des années 90 le fameux groupe rock progressif WARM que personne ne connait, le groupe de mu-
sique électronique GREEN ICE que personne ne connait, et qu'il partici-
pera aussi à nombre d'aventures discographiques comme compositeur et arrangeur, par exemple pour un fameux chanteur/disc-jockey à grandes oreilles dont le nom nous échappe aujourd'hui...
Vers la fin des années 90, c'est la création du groupe pop international AURA, avec le chanteur/bassiste/compositeur/cycliste/écrivain Jean-Mi-
chel Chapron. Un grand moment de pop-rock à la française, donnant naissance à un album mythique (et vachement relaxant, en plus...), réa-
lisé entièrement à la maison, grâce aux progrès désormais accessibles de la technologie formidable... Ce concept se poursuit aujourd'hui, avec THE FLYING TORPEDOES, émanation décomplexée de AURA, qui expérimente notamment le travail à distance, grâce à internet et des plate-formes de travail communes, comme si on était un peu dans le futur... Un album du tonnerre est donc certainement prévu courant 2008.
Tout en s'acquittant, à l'époque, de sa rubrique sur la scène-rock locale dans le quotidien PRESSE OCEAN, ainsi que l'organisation de quelques concerts dans la (seule) salle de la ville, Frankie a également formé l'ex-
cellent groupe rock DI MANGIO avec le guitariste Yann Barreau (déjà présent sur AURA, et célèbre figure locale du son et de l'enregistrement), le bassiste jaune Fabien Lo Cicero, et le chanteur chevelu nantais Sté-
phane Mangio, dans le but de promouvoir une sorte de SAGA, voire de BON JOVI en français, avec l'album "Montségur", qui clame le plaisir de marcher tout en haut d'un gros rocher à la con, le matin quand il fait froid. Mais ce disque est vraiment bonnard, et Frankie en est très fier.
Aujourd'hui, à côté d'une participation au CD du groupe NEL & LES TOU-
RISTES pour les claviers et les arrangements, et du futur album mythique des FLYING TORPEDOES, Frankie doit terminer son fameux propre album solo, commencé en 1993 ( ! ), et pour faire tout ça, la technologie a bien changé, au lieu de gros empilages de synthés, et de matériel audio jus-
que dans la salle de bain, il lui suffit maintenant d'un simple PC de bureau (même pas un Mac, pas croyable...), et son fidèle échantillonneur E-MU tient maintenant sur quelques CD-ROM (du coup les PPG, Oberheim et Moog aussi)...
... IL Y A UN TAS DE PHOTOS DANS LA RUBRIQUE + DE PHOTOS !!!