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La fée m2p

I am here for Dating, Serious Relationships and Friends

About Me


Ecrivain - Auteur - Parolier (poesie, prose, texte)
Le moi profond des êtres humés
2005
Je suis la perturbée, l'anxieuse, la dépravée
La mort, l'esprit de négation, l'hallucinée
La destructrice, l'amour et la pensée
De ceux qui ne croient qu'en la bonté
Je suis l'horreur, l'hystérique, la déglinguée
La vie, le mélodrame qui fait pleurer
L'anorexique, la pourrie, la cinglée
La noctambule, qui vous révèle la vérité
Moi, la sauvage, la précoce, l'avortée
Je ne suis peut être qu'un déchet
A vos yeux désabusés…
Je suis l'inattendue, la mystérieuse, la tourmentée
La charogne, la tyrannie, l'obscurité
La névrosée, l'envie et la pitié
De ceux qui ne sont qu'écervelée
Je suis l'aphrodisiaque, la mal baisée
La passion, des amours ébranlés
L'anémique, la borgne, la saoulée
La spasmodique, qui vous révèle les âcretés
Toi, qui es tu avec tant de morosité ?
« Je suis la prise de conscience de ton cerveau lésé
Le moi profond des êtres humés… »
"Le moi profond des être humés"...est un recueil de poesie/texte/thêatre/illustration et photographie. Inspiré par la nature profonde de l'être humain à travers ses etats d'âme "pulsions de vie/pulsions de mort"...une ambiance féerique et noir de la vie d'Ygdrasil, a la recherche de son perpétuel destin...la nuit lui souffle le desir eternel...
Ma vie - Ton oeuvre
2007
...Edition personelle...
¨¨¨¨pour un être cher¨¨¨¨
L'alchimie entre deux personnes...est-ce ca l'amour???
L'aigle noir du Brésil
2008
"Je dois écrire un livre pour Elle.
Elle...c'est Ygdrdasil...
Qui elle est? d'où elle vient? Tous le monde s’en fout, ce qui importe…c’est son histoire.
Je l’ai rencontré il y’a longtemps, et je ne connais plus grand-chose d’elle.
Sa vie, son enfance, ses épreuves, ses soufrances, ses joies…tous est flou.
Je ne sais plus rien de ses émotions, j’ai oublié… Tout oublié…
Il est 07h58, Ca fait 46 minutes que j’essaie d’écrire sur mon dernier livre.
Il s’appelle "Ma vie ton œuvre"
Je l’écris pour Lui. Lui, c'est celui que j’ai aimé autrefois…
Mais ca... tous le monde s’en fout. Ce qui importe c’est Elle…
Juste avant de partir, elle m’a laissé un cahier de 96 pages. Il est rempli d’idées gribouillées, de textes, de poèmes et de lettres inachevées. Ce cahier, c’est son histoire…
Le soir, je m’endors en reflechissant.
J’eteins la lumière, j’essaye de dormir…
je rallume la lumière, je crois avoir une idée…
non, ce n’est pas ca… c’est pas une bonne idée…j’y arrive pas.
Comment commence son histoire ? je ne sais plus...
Comment vais je reussir à transcrire des gribouillis en une histoire passionnante???
…car son histoire est passionnante…c’est certain."
Myspace
Morgane de Poche
........................Laisse le vent***************
*****************emporter tout.....................
Pink Floyd
The great gig in the Sky
..........................Aller...Va, ********************
***************ce monde je te le donne..........................
.*.*.*.*.*.*.*.*.*.* Smiles across the miles .*.*.*.*.*.*.*.*.*.*
--¤--¤--¤--¤--¤[4] [2] [9] [1]¤--¤--¤--¤--¤--
--km-->6 9 0 6<--km--
.......Fais ton voyage,meme a genoux,**********
********meme les pieds dans l'eau........
Atom heart mother
Pink floyd
............Rien n'arrête un vent**************
**********Qui souffle un esprit...............
The Fairy Chainsaw
"from a dear soul"
"Pour vivre heureux, vivons caché"

My Interests



ø Poesie-Ecriture
ø Alchimie
ø Esoterisme
ø Photographie
ø Dessin
ø Graphisme
ø Peinture
ø Art indien
ø Tapisserie Ameublement
ø Ganesh
ø Egyptologie
ø Paleontologie
ø Volcanologie
ø Sciences humaines
ø Psychologie emotionnelle
ø Magnétisme
ø Alphabet Futark
ø Tarot
ø Astrologie-Espace
ø Informatique & NTIC
ø Chant-karaoké
ø Nature(la vrai brousse!)
ø Gorilles
ø Voyages
ø Origami
ø Le ricard/l'apero!
ø Et...les hommes tres grand/bien en chair!!


"La griffe de mai"

Mon dernier tableau
16.05.08

Photographie-Dessin

Quelques photographies des illustrations
"Le moi profond des êtres humès"
Tous drois reservés
morgane de Poche-2007




L'oeil

Toi qui a reçu mes pluies et mes sanglots
Je te revois pied nu dans mes flacs d'eau

Paris... Le Coq de Maldoror



I'd like to meet:



MALDOROR!!!
ma dolor...*

Maldoror, mon amour, ma dolor
Vers tes flammes, je m'endors
Chaques nuits, courrent les bruits
Sur les murs de l'ennui

Maldoror, mon envie, athanor
Ta vie est, comme ma mort
Je t'attend et je t'aime
comme un vent de blasphème

Maldoror, je te cherche en dehors
Des chemins de l'aurore
Bien plus loin, le destin
M'offrira a tes mains

Maldoror, mon amour, plus encore
Je te donne tout mon corps
Fais justice à mon âme
Innerante et infâme!

Music:



Heavy metal&nbsp*
Hard/black/trash metal

ø Accept
ø Alice Cooper
ø Angra
ø Anthrax
ø Black sabbath
ø Cavalera Conspiracy
ø Def Leppard
ø Dream Theater
ø E-Force
ø Emperor
ø Gamma ray
ø HammerFall
ø Helloween
ø In flames
ø Innerphoria
ø Iron Maiden
ø Judas priest
ø Kiss
ø Korpiklaani
ø Kreator
ø Machine Head
ø Magma
ø Megadeth
ø Metalicca
ø Motorhead
ø Paradise lost
ø Queensrÿche
ø Rammstein
ø Sepultura
ø Slayer
ø Soulfly


Rock n' roll
Hard rock

ø AC/DC
ø Aerosmith
ø AOC
ø Billy Idol
ø Deep Purple
ø Dire straits
ø Led Zeppelin
ø Litlle Bob
ø Litlle peter
ø Lynyrd Skynyrd
ø Mike Ofield
ø Pink Floyd
ø Police
ø Queen
ø Rock'n Roll Rebels
ø Rolling Stones
ø Scorpion
ø Sex pistols
ø Supertramp
ø The clash
ø The doors
ø Trust
ø ZZ top


Rock n' roll
Blues

ø Alvin Lee
ø BB King
ø Bette Middler
ø Bruce Springteen
ø Genesis/Phil Collins
ø Eric Clapton
ø Eric Johnson
ø Eric Sardinas
ø Gary Moore
ø Georges Thorogood
ø Hendrix
ø Janis Joplin
ø Jeff Beck
ø Jimmy Page
ø Joe Cocker
ø Joe Satriani
ø John Lee Hooker
ø John Mayall
ø Jonny Winter
ø Lou Reed
ø Miles Devis
ø Muddy Waters
ø Nick Drake
ø Popa Chubby
ø Santana
ø Steevie Ray Vaughan
ø Steve Vai
ø Ten Years After
ø Todd rundgren
ø Ygnwie Malmsteen


Rock-a-billy
jazzy & soul music

ø Aretha Franklin
ø Bill Haley
ø Carl Perkins
ø Chuck Berry
ø Dave travis
ø Elvis Presley
ø Iron Butterfly
ø James Brown
ø Jerry Lee Lewis
ø Johnny Cash
ø Little Richard
ø Michael Brass
ø Prince
ø Stray Cats
ø Yes


Latino
Musique du monde

ø Buena vista social club
ø Cesaria Evora
ø Chico Buarque
ø Compay Segundo
ø Gilberto Gil
ø Gipsy Kings
ø Ibrahim Ferrer
ø Lara Negrete
ø Luiz Bonfà
ø Paco de lucia
ø Santana
ø Vargas blues band

artistes...
Francais

ø Alain Bashung
ø Alain Souchon
ø Arno
ø Barbara
ø Benjamin Biolay
ø Bernard Lavilliers
ø Brassens
ø Charles Dumont
ø Claude Nougaro
ø Colette renard
ø Daniel Balavoine
ø Diane Dufresne
ø Eddy Mitchel
ø Edith Piaf
ø Gainsbourg
ø Jacques Brel
ø Jacques Dutronc
ø JL Aubert
ø Léo Ferré
ø Linda Lemay
ø Maxime
ø Michel Berger
ø Michel Jonasz
ø Michel Polnareff
ø Mylene Farmer
ø Patricia Kass
ø Renaud
ø Starmania
ø Serge Lama
ø Thomas Fersen
ø Veronique Sanson
ø Yves Duteil

Sans oublier...

bernard minet (hahaha!)et mireille matthieu depuis le hellfest 2007, et aussi les concerts d'Emperor dans la boue avec boris (c loin mais c'est beau quand tu chausse du 2!!!)ah oui et puis je haie Korn, c'est des enculer qui chaussent du 13, en esperrant que sa leur portent malheur! mouuuhaa ha ha! pop Kooooorn en slip devant aldi ou marché + !!!

Movies:


Tous
Tim Burton

En particulier;
ø beatlejuice
ø edward aux mains d'argent
ø big fish
ø les noces funèbres
ø l'etrange noel de mr jack

Ceux qui...
m'arrachent une larme...

ø The Rose(en VO!)
ø Eclipse total
ø Pourquoi pas le bresil
ø Bagdad café
ø la couleur pourpre
ø Philadelphia
ø gorille dans la brume
ø la ligne verte

Ceux avec...
Johnny Depp

En particulier;
ø Blow
ø From hell
ø le chocolat
ø Dead man
ø Donnie brasco
ø las vegas parano
ø et dans les "Tim Burton"

Et...
d'autres

ø une nuit en enfer
ø da vinci code
ø seul au monde

Television:



les jeux debile de la nuit vers 3 heures du mat ou genre tu dois decouvrir un mot dans une grille et que la presentatrice au gros sein elle repete pendant 1 h qu'il faut apeler au numero parce que ya 2000€ a gagner net d'impots et que pendant toute l'emission y'a personne qui appelle alors la cagnote monte a 10000€ et a ce moment là, la pouf dit"vous etes dans votre lit, il est tard, et vous hesitez a apeler parce que vous vous dites que tout le monde va apeler mais vous avez tort! le telephone ne sonne pas et vous etes le seul insomniaque de toute la france a regarder mon jeu pourri parce que y'a chasse et peche sur tf1, alors apeler moi, depecher vous!!!"alors toi, t'es dans ton lit comme une larve et tu sais pertinement qu'il faut pas que t'apel parce qu'elle raconte que des connerie, mais tu as quand meme hesiter une demi seconde a choper ton portable!!!alors tu reprend tes esprits et tu te rassure en te disant sournoisement dans la tête"non mais! je suis ps du genre a niké tout mon forfait pour des conneries de jeu pourri"bref tu continue a regarder et il reste plus que 2 minutes avant la fin de l'emission et la cagnote elle est redescendu a 1500€ parce que personne a apeler, et a la derniere minute y'a le telephone qui sonne et c'est ROGER au bout du fil!!! et il est tres content, apres il dit a l'animatrice au gros sein que il adore son emission et qu'il l'a regarde toute les nuits!!!!
serieux! y'en a qui ont que ca a foutre!!!

Books:


1868 Les chants de Maldoror
Isidore Ducasse,Comte de Lautréamont
(1846-1870)

Oeuvre complète
Extrait:
« On ne peut juger de la beauté de la vie que par celle de la mort. »
« Mais, je ne me plaindrai pas. J'ai reçu la vie comme une blessure, et j'ai défendu au suicide de guérir la cicatrice. Je veux que le Créateur en contemple, à chaque heure de son éternité, la crevasse béante. »
« O pédérastes incompréhensibles, ce n'est pas moi qui lancerai des injures à votre grande dégradation; ce n'est pas moi qui viendrai jeter le mépris sur votre anus infundibuliforme. Il suffit que les maladies honteuses, et presque incurables, qui vous assiègent, portent avec elles leur immanquable châtiment. Législateurs d'institutions stupides, inventeurs d'une morale étroite, éloignez-vous de moi, car je suis une âme impartiale. Et vous, jeunes adolescents ou plutôt jeunes filles, expliquez-moi comment et pourquoi (mais, tenez-vous à une convenable distance, car, moi non plus, je ne sais pas résister à mes passions) la vengeance a germé dans vos coeurs, pour avoir attaché au flanc de l'humanité une pareille couronne de blessures.[...]
Oh! si au lieu d'être un enfer, l'univers n'avait été qu'un céleste anus immense, regardez le geste que je fais du côté de mon bas-ventre: oui, j'aurais enfoncé ma verge, à travers son sphyncter sanglant, fracassant, par mes mouvements impétueux, les propres parois de son bassin! Le malheur n'aurais pas alors soufflé, sur mes yeux aveuglés, des dunes entières de sable mouvant; j'aurais découvert l'endroit souterrain où gît la vérité endormie, et les fleuves de mon sperme visqueux auraient trouvé de la sorte un océan où se précipiter! Mais, pourquoi me surprends-je à regretter un état de choses imaginaire et qui ne recevra jamais le cachet de son accomplissement ultérieur?[...]
J'ai même assassiné (il n'y a pas longtemps!) un pédéraste qui ne se prêtait pas suffisamment à ma passion; j'ai jeté son cadavre dans un puits abandonné, et l'on n'a pas de preuves décisives contre moi. Pourquoi frémissez-vous de peur, adolescent qui me lisez? Croyez-vous que je veuille en faire autant envers vous? Vous vous montrez souverainement injuste... Vous avez raison: méfiez-vous de moi, surtout si vous êtes beau. Mes parties offrent éternellement le spectacle lugubre de la turgescence; nul ne peut soutenir (et combien ne s'en sont-ils pas approchés!) qu'il les a vues à l'état de tranquillité normale, pas même le décrotteur qui m'y porta un coup de couteau dans un moment de délire. L'ingrat!»
«On doit laisser pousser ses ongles pendant quinze jours. Oh! Comme il est doux d'arracher brutalement de son lit un enfant[...]
Puis, tout à coup, au moment où il s'y attend le moins, d'enfoncer les ongles longs dans sa poitrine molle, de façon qu'il ne meure pas; car, s'il mourait, on n'aurait pas plus tard l'aspect de ses misères. Ensuite, on boit le sang en léchant les blessures; et, pendant ce temps, qui devrait durer autant que l'éternité dure, l'enfant pleure. Rien n'est si bon que son sang, extrait comme je viens de le dire, et tout chaud encore, si ce ne sont ses larmes, amères comme le sel. Homme, n'as-tu jamais goûté de ton sang, quand par hasard tu t'es coupé le doigt?[...]
Donc, puisque ton sang et tes larmes ne te dégoûtent pas, nourris-toi, nourris-toi avec confiance des larmes et du sang de l'adolescent. Bande-lui les yeux, pendant que tu déchireras ses chairs palpitantes; et, après avoir entendu de longues heures ses cris sublimes, semblables aux râles perçants que poussent dans une bataille les gosiers des blessés agonisants, alors, t'ayant écarté comme une avalanche, tu te précipiterais de la chambre voisine, et tu feras semblant d'arriver à son secours. Tu lui délieras les mains, aux nerfs et aux veines gonflées, tu rendras ta vue à ses yeux égarés, en te remettant à lécher ses larmes et son sang.[...]
Adolescent, qui venez de souffrir des douleurs cruelles, qui donc a pu commettre sur vous un crime que je ne sais de quel nom qualifier! Malheureux que vous êtes! Comme vous devez souffrir!»


Et... d'autres
ø Fureur et Mystère de Rene Char
ø Imhotep de Pierre Montlaur
ø Le disciple de Patrick Burensteinas
ø Les campagnes hallucinés;les villes tantaculaires d'Emile verhaeren
ø Les fleurs du mal de Baudelaire
ø Le spleen de Paris de Baudelaire
ø J'irai craché sur vos tombes de Boris vian
ø L'ecume des jours de boris Vian
ø Blues pour un chat noir de Boris Vian
ø J'voudrais pas crever de boris Vian

Heroes:


Mon Heros
Lewis mon cat


Le moi profond des êtres humés
2005
Je suis la perturbée, l'anxieuse, la dépravée
La mort, l'esprit de négation, l'hallucinée
La destructrice, l'amour et la pensée
De ceux qui ne croient qu'en la bonté
Je suis l'horreur, l'hystérique, la déglinguée
La vie, le mélodrame qui fait pleurer
L'anorexique, la pourrie, la cinglée
La noctambule, qui vous révèle la vérité
Moi, la sauvage, la précoce, l'avortée
Je ne suis peut être qu'un déchet
A vos yeux désabusés…
Je suis l'inattendue, la mystérieuse, la tourmentée
La charogne, la tyrannie, l'obscurité
La névrosée, l'envie et la pitié
De ceux qui ne sont qu'écervelée
Je suis l'aphrodisiaque, la mal baisée
La passion, des amours ébranlés
L'anémique, la borgne, la saoulée
La spasmodique, qui vous révèle les âcretés
Toi, qui es tu avec tant de morosité ?
« Je suis la prise de conscience de ton cerveau lésé
Le moi profond des êtres humés… »
- AVERTISSEMENT AU LECTEUR -

Tu viens d’ouvrir ce livre
Ici, c’est moi qui me livre
C’est toi qui te délivres…
Tu penses naïvement :
« me délivrer de quoi ??? »
Mais voyons…
Réfléchis un peu !
De ta conscience !!!
Je t’en ai fait la description ci-dessus…
Oui, cher(e) ami(e)…
Elle n’est qu’un déchet à tes yeux désabusés.
Arrête donc de te mentir…
N’as-tu jamais imaginé que la personne que tu aimé le plus te braquais un 9mm au milieu du front ??? Et d’une froideur aussi déconcertante que le métal de la balle qui traversera ta conscience…il tire.
Ton cadavre est projeté sur le lit blanc, le mur ressemble au ciel d’un 14 juillet !!!
N’ai crainte âme meurtrie…
Je suis moi aussi dans la pièce où gît ton corps dans des flots de sang… Mais je suis le spectateur ! et j’applaudis en m’écriant : « Oh ! la belle rouge !!! » (je parle de l’artifice…). Puis je sors de la pièce.
Tu clignes des yeux…
Tu reprends tes esprits…
Tu as honte…
Tu culpabilises d’avoir imaginé une telle scène.
Jamais tu ne le diras, car si tu le disais…on te dirait :
« crois moi ! ce dont tu as besoin, c’est d’une bonne thérapie ! »
Moi, je dirais plutôt…d’une bonne « terre à pie » !!!
Je m’explique…
Imagine…Tu te transforme en pie.
(Oui, je sais…cela te parait ridicule. Tu penses que je suis qu’une tarée qu’on ferait bien d’enfermer. Mais ne t’en fait guère pour moi…l’essentiel, c’est que j’en ai conscience ! Seulement, n’oublie pas que tu es persécuté par un malade avec un 9mm!)
Tu es là…sur l’arbre de ta vie, et tu regardes les branches que tu as soigneusement empreintés pour te réfugier dans ton nid (ou ton nie, du verbe nier).
Soudain !
Tu t’aperçois que l’arbre de ta vie est planté dans la terre !
Tu lèves les yeux et tu observes cette grande voûte bleue qui plane au dessus de toi !
Ton cerveau est en état d’ébullition…
Tu prends conscience que tes ailes t’on certes, aider à y réfugier ta tête de piaf, mais qu’elle pourrait te servir à voler !!!
Un choix s’impose :
Soit tu te contentes de cet acquis et tu refermes ce livre,
Soit tu fais le grand saut et tu t’écrases par terre. Tu seras… « Une pie à terre »
Oui !!! « Une terre à pie » !!!
Tu ne croyais tout de même pas voler, sans apprendre !
N’est crainte pie meurtrie…
Maintenant que tu as les pieds sur terre, tu pourras la gratter et en manger quelques vers…
*****

"Allongée sur son lit, dans sa chambre funéraire, la clope au bec, elle a le gosier sec. La gueule en forme de lavabo, elle boit comme un siphon. Une gorgée pour l'angoisse, deux pour la névrose, et le reste pour le goût de l'éther.
« Quand viendras-tu goûter mes lèvres de sang ? Je t'attendrais comme la belle à la gueule de bois, dormant sur le linceul d'un doux jésus. Comme une vierge aux joues si rose, pleine d'innocence, avec la bouche en enfant de cœur. Entendras-tu mon christ de douleur !? Approche toi…Tel un ectoplasme près de mon corps en bière, frôles mes hanches pour quelles confessent tout leurs péchés. Tes entrailles seront alors, un sac a curé où je pourrais verser mes larmes de cruauté. Qu'il est bon de dégueuler toutes ses âcretés humaines dans le grall sacré de mon pieu.
Approche-toi, encore, et quand ton spectre sera au seuil de mon orifice buccal, je t'aspirerai pour que tu jouisses en moi. Je te désire, dame en noir. Promet moi que ta venue sera douce et délicate, et je t'offrirais mon corps et mon âme tout entière.
Toi, mère nourricière de mes hystéries nocturne, entoure tes bras de velours autour de mon être, et embaume moi de ton odeur aphrodisiaque. Mes narines enflent comme un pénis à l'encontre de ton odeur fétide.
Il me faut mon litron de vin pour oublier. Oublié le temps qui nous sépare. Toi qui est de ces immortels et moi de ces mortels. Monde cruel, on m'a arraché ta vie. Qui a pris le droit ? Le droit de me priver de mon bonheur, le droit de me priver de celui que j'aime. Tu es mort. Que la mort vienne doucement a moi. Que la mort embrasse mes paupières lourdes. » "


*****
« Je marche vite. Je lutte contre le froid glacial qui me brûle les yeux. C'est la première fois que je vais te voir là-bas. Je m'approche rapidement de ces grands bâtiments blancs, ce parcours me parait long. Il me semble que mes pieds touche a peine le bitume, mais c'est peut être a cause du froid. Je ne sens plus mes pieds. J'ai peur de te revoir, mais en même temps je m'impatiente.
Mes yeux croisent cette pancarte « centre psychiatrique », mon arrivée est proche. C'est immense ici, il y'a des bâtiments moches partout qui transpirent l'angoisse et la folie des êtres. Je me dirige vers l'accueil, je me présente, forte, en donnant l'impression d'être heureuse et souriante.
J'ai peur qu'on me refuse le droit de visite pour raison suivante : « visiteur perturbé pouvant entraîner le suicide collectif ! », qui sais ! On est chez les dingues ici. Ça suinte la mort par là. Je choisis mon meilleur langage et parle comme une gentille demoiselle équilibrée. J'ai peur de dévoiler mon coté psyché et qu'on m'interne à mon tour. Faut faire attention, se sont des professionnelles de l'analyse cérébrale compulsive ces gens là !
Une infirmière m'accompagne jusqu'à ta chambre. J'ai traversé des couloirs, monté des escaliers, pénétré des S.A.S de sécurité… pour enfin arrivé, devant la grande porte du Q.H.S. « Quartier Haute Sécurité » ou « Quartier Hautement Suicidaire », ça laisse à confusion. On m'indique ta chambre.
Je rentre, tu es là, allongé sur le lit, tu dors. Je prends soin de ne pas faire trop de bruit. Je m'assoie sur la chaise qui est à coté de ton lit. Je t'embrasse doucement sur le front, puis je pose ma main sur la tienne. Ton visage est boursouflé et flasque. On dirait un flan pas très cuit. Ça me fait mal. Tes yeux sont comme deux pruneaux qu'on aurait laissés gonflé dans du whisky. Pour mettre dans le flan bien entendu…Et pour la déco, une dizaine de Tranxen 50 mg, qu'on disposerait délicatement sur le flan, bien entendus… Je vous révèle ici la recette explosive d'un suicide.
La chambre est sombre, la tapisserie d'un beige passé, le lino recouverts de brûlure de cigarette. Comme pour laisser une traces de chaque condamné passé ici. En tôles ont fait des traits sur le mur en attendant la sortit, ici des brûlures de cigarette du condamné; on ne sait pas quand est ce qu'on sort. Tu ouvres les yeux…mais à ce moment là, je comprends que tu es déjà mort. »
L'arbre de mon destin
L'arbre de mon destin
Est enraciné dans mon cœur
Ses branches, chaque matin
Je les sens grandir à l'intérieur
L'arbre de mon destin
J'y ai pendu tous mes rires
J'ai accroché mes mains
J'y ai frotté tous mes désirs
L'arbre de mon destin
Il bourgeonnait lors du printemps
Il caressait mes reins
Avec ses feuilles dans le vent
L'arbre de mon destin
C'était comme un soleil
L'été qui brille soudain
Un amour sans sommeil
Puis octobre se déguise
Sous des airs monotones
Et le ciel se grise
Voilà le vent d'automne
Puis tornade déchirante
Arrachant ses branches
Bourrasques violentes
Sous des airs de dimanche
Soufflant sur son corps
S'envolent mes rires, les feuilles
Virevolte, hurle à la mort
et l'enroule dans son linceul
Puis octobre se dégrise
Il ne reste plus rien
Des débris juste en guise
D'arbre du destin
L'arbre de mon destin
C'était lui que j'aimais
Il est mort ce matin là
Sans que je puisse lui avouer
L'eau
Mon cœur part dans les flots
Mes larmes sont cristallines
Tel un saule au bord de l'eau
Mes bras ainsi s'inclinent
Je songe à te revoir
Passeras-tu ici ce soir ?
Au bord de l'eau limpide
Reflet de mes yeux vides
Le vent se lève et j'y entend ta voix
C'est le frisson d'un amour ravageur
La sève coule dans mes veines, je me noie
C'est une douce brûlure à mon cœur
Je ronge le temps
Viendras-tu un moment ?
Au bord de mes larmes
Vision de mes yeux parme
La nuit est longue et froide encore
L'amour subi comme un point mort
Le temps dis-ton apaise tout les chagrin
Mais le ciel semble un miroir sans tain
Je plonge dans le sort
M’attendras- tu au bord ?
Au bord de ma rivière
Ma vie n'est qu'effet mer ...
Jardin de la nuit
Voici sept jours que je n'ai vu mon bien aimé
La langueur s'est abattue soudain sur moi
En lui ma vie s'est réfugiée
Je ne sais où porter mes pas
Longues journées d'été, a le regretter
Nuit trop brève où le rejoindre en rêve
Longs instants où je savoure ses baisers
Nuit fini, je me réveille, et j'en crève
Journées latentes, que vienne enfin la nuit!!
Je plongerai dans son minuscule jardin
En douce et secrète harmonie
Tombe la nuit et soudain ...
Son nom seul m'est un poème
Que je lis de ses lèvres au doux parler
En prose je lui dis que j'aime
Contempler sa beauté
Son parfum seul m'est une odyssée
Que je sens de sa fleur éternelle
Je m'enivre de ses instants passés
Dans son Eden presque irréel
Son regard seul m'est un éclair
Que je foudroie de sa pupille
J’attise les flammes de son mystère
Pour que son âme scintille
Son corps seul m'est une caresse
Que je touche de ses doigts voluptés
Je dessine les couleurs de tendresse
De l'arc en ciel qu'il ne m'a donné
Son silence seul m'est trop immense
Alors j'empreinte tout ses sens
Puis les instruments de son corps
Pour faire jouer la folie qui m'endors
La clef du bonheur
J'avais la clef du bonheur
Fragile entre tes doigts
Je voulais ouvrir ton cœur
Mais, serrure manquait a toi
C'était ma seule panique
C'était mon unique peur
Celle que tu prennes tes clics
Et me claque la porte au cœur
Fragile, cède ma voix
En pleurs derrière ta porte
Je t'en prie ouvre-moi
Je n’suis pas assez forte
J'ai pas tout dit, pas tout écrit
J'ai rien compris de ton absence
Et si bien sûr, je t'ai maudit
Ce n'est pas par indifférence
Le verrou plie, mes yeux éclatent
De pleurs et d'impatience
Ca fait deux heures que je gratte
A ta porte de silence
Tu laisses un filet de lumière
S'échouer sur ton visage
Comme un cœur entrouvert
Près à entendre ma rage
Je déboule en furie
Puis j'hurle un grand je t'aime
Mais avec le cœur gris
Tu ne comprends ma peine
Tu rabâches, me répètes à mort
Que je suis bien trop immature
Que je n'ai pas encore l'âge d'or
Pour affronter ton armure
Tu as fermé ton cœur
Il y a quelques années
Et ce n'est que la peur
Qui t'empêche de m'aimer
Tu te cherches plein d'excuses
Tu te mens comme tu respires
Ne sais tu pas que tu uses
Ton cœur à pas souffrir?
Et si tu crois que ça m'amuse
Face à un homme de quarante ans
Dire "tu te trompe et tu te ruse"
Crois-moi, ton cœur est un enfant
Et si tu veux parler de choses candides
Laisse-moi dire, du haut de ma fleur d'âge
Que ton cœur n'a pas une ride
Pour te permettre un tel langage
Dix huit printemps nous séparent
Ca n'a pas d'importance
Et comme un vieux rempart
Tu me parles de différence
En pleurs et acariâtre
Fragile contre ton torse
Soudain, je m'arrache de toi
J'ai su enfin trouver la force
Si je pouvais t'abattre
De toute ma souffrance
Tu comprendrais la loi
De notre seule différence
Toi, tu m'aimes bien
Moi, je t'aime tout court
Et cette putain de différence
C'est la loi de l'amour...
Le piano
Un piano au bout des doigts
Accroché comme moi à toi
Quelques touches de rancœur
Je décroche ma douleur
Qui est tu pour faire sur moi
L'effet d'un piano noir et blanc
Les notes ébène me foudroient
Les notes ivoire restent en suspens
J'ai le piano à bout de souffle
Tu joues trop fort, bien vite parfois
Et mon âme qui s'essouffle
A dire, pourquoi...pourquoi...
Tu joues la chanson des amants
Mes yeux restent indifférents
Je joue la chanson des amours
Mais toi, tu fais le sourd
J'ai le piano à bout de nerfs
Tu as trop tiré sur la corde
Je pars, il n'y a plus rien à faire
Nos deux pianos se désaccordent
Puis je rejoue les accords perdus
Le cœur gros comme un piano
Les doigts fragiles et les mains nues
Ce bon vieux blues dans la peau...
Je suis née
Je suis née, pour aimer sans retour
Cachée, dans le creux des tambours
Je suis là, pour offrir des saveurs
Dont moi même n'en connais la douceur
J'ai donné, mes derniers souffles de vie
Pour mourir d'un amour évanoui
J'ai volé, tous les derniers instants
Pour frapper les regrets insultants
J'ai marché, parcouru des chemins
Parsemés de lames et de venins
J'ai craché, ma haine sur les tombeaux
Souvenirs obsédants voulant ma peau
J'ai prié, pleuré des larmes acides
Creusant mes joues, les rendant vides
J'ai vomis, les restes de cet amour
Ancien, jaunit par la lumière du jour
J'ai crié, insulté mes derniers doutes
Mis en bagages et jetés dans la soute
J'ai compris, mes fautes et mes erreurs
Méditant la nuit jusqu'à pas d'heure
J'ai rencontré, l'amour encore une fois
Laissant, faire la vie et ses lois
J'ai marié, nos différences et nos âges
Dans l'espérance d'un grand voyage
J'ai désiré, un enfant, un peu de chair
Pour tisser le lien de nos mystères
J'ai caché, mes envies de materner
Au creux d'un ventre plat, déchiré
J'ai peiné, à découvrir des sentiments
Ecrasés sur un visage glaçant
J'ai heurté, un mur de brique et de silence
Fissurant les derniers mots dans l'abstinence
Et j'ai quitté, celui que j'aime sans retour
Brûlant mes ailes, mes plumes de velours
Et j'ai sombré, doucement dans l'habitude
CÅ“ur sanglant mais fort en aptitudes
J'ai relevé, mon corps, la tête et les épaules
Acceptant le destin et tous ses rôles
J'ai attendu, que l'amour passe et trépasse
Qu'il se transforme en l'état de paillasse
J'ai respiré, plus d'amour lâche à comprimer
Expirant l'air, les poumons libres et inspirés
J'ai abattu, mes solitudes et mes peurs
Attelé mes ailes, soigné mon cœur
J'ai regardé, l'homme au regard désireux
Franchissant, les barrières et les enjeux
J'ai accepté, de faire ce détour
Et d'aimer peut être sans retour
Ce petit bout
Un rayon dans la chambre
Sur nos draps de sommeil
Tes reins qui se cambrent
Je fais la sourde oreille
Une fine caresse sur la joue
Tu embrasses longuement mon front
Comme l'effet d'un contre coup
Un au revoir furibond
Le corps lourd de douleur
Tu te lèves de nos draps blancs
Ce bout de chair qu'est mon cœur
Se ressert froidement
M'abandonnes-tu à ce silence?
Celui qui résonne au creux de moi
Vais-je perdre ton existence?
Comme ce dont j'ai mis bas
La nuit fût éprouvante
Déchirée de cris, de pleures
Et des paroles violentes
Nues et vierges de rancœur
Des pardons qu'on enfante
Des corps incontrôlable
Qui se heurtent, s'apparentent
A la douleur mutable
Crois-tu encore en ma faute?
J'ai pas choisi de tuer
C’est juste la vie qui ôte
Parfois de nos filets...
J'ai pas sali nos desseins
Ni l'espoir d'un devenir
C'est juste l'épreuve d'un destin
Qui dans le deuil veut nous unir
J’entends les clefs de la voiture
Scintiller dans ton blouson
Un moment de torture
Je me lève d'un bond
Traversant tous les murs
Allant à ton affront
Essuyant la blessure
Faite à mon front
Sur le pas de la porte
Ton corps est un tombeau
Une larme tel une feuille morte
S'écroule sur ton manteau
Je lis des doutes sur ton visage
La peine qui frappe comme un marteau
Tes yeux sont des marécages
Tu lèves l'ancre de ton bateau
Mais tu t'échoues dans mes voiles
Me serrant fort contre ta peau
Une araignée tissant sa toile
Emprisonnant tous les mots
Pardonne mon corps, pardonne la vie
Elle n'a pas su tisser en moi
Ce petit bout de vie
Ce petit bout de toi...
Octroyez-moi
Dites-moi pourquoi, je rêve encore
De cet amour construit de ruines
Avait-il les bras si fort?
Est ce cela qui me mutile?
Démontrez-moi, que les messages
Qui irritent mes rêves la nuit
Sont le reflet de toutes ces pages
Qu’on n’a pas lu sur notre vie
Rappelez-moi, qu'il m'a aimé
Que je ne puisse douter du sort
De cet amour si dénué
De tout instinct de mort
Chuchotez-moi, donc l'appel
Qui résonne des fonds marins
De mon corps de pucelle
Vierge dans ses mains
Offrez-moi, encore l'écho
Des mots qui sortent de sa bouche
Et qui s'échouent sur ma peau
Comme des bateaux farouches
Ecrivez-moi, encore son nom
Sur le livre de ma vie
Je n'ai plus de raison
Je crois bien que c'est lui
Hurlez-moi, des mots de rages
Qu'avec courage je puisse frapper
Sur le crochet de la cage
Où je suis enfermée
Réveillez-moi, secouez-moi,
Je rêve, son corps eternel
Ne deviendra jamais vieux
Je vous en prie, octroyez-moi
Une ride sur la prunelle
Que je puisse ouvrir les yeux
***** « Je sens tes ongles, s'enfoncer dans ma peau si molle. Je ne crie pas. La lumiere sombre laisse percevoir le contour de tes yeux et les ombres de tes mouvements. A ce moment là, mes lèvres sont prises d'un certain automatisme; elles se ferment strictement et mes cordes vocales ne sont programmées que pour les gémissements. Je ne crie pas.
Tes mains, grandes et musclées entrelace mes poignets si maigres. Tes doigts crispés ressemblent à des crochets d'abattoirs. Ces fameux crochets où l'on pend les porcs pour mieux les découper. C'est ainsi que je te veux pendu. Balançant de droite à gauche, ton corps serait une grande horloge, qui sonnera l'heure de ma vengeance.
Tes larges épaules, font pression sur mon corps. Tu m'abaisses délicatement au sol, à genoux. Là, mon amour, tu te sens fort, je n'ai pas d'armes...
Ton visage maladif s'approche de moi, puis scrutant mes yeux, tu m'offres ces quelques mots: "Tu ne diras rien...". Un "oui" amer comme mes larmes s'enfuit d'entres mes lèvres.
Voleur de conscience, chaque matins à l'aube,
Pour libérer ma souffrance, j'irai pourrir ton aube
Assassin de ma vie, je dénonce l'infâme,
Et pour ma survie, j'irai cracher sur ton âme,
Sans l'ombre d'un remord, la haine au coin des lèvres,
J'hurlerai ta mort, jusqu'au fond des ténèbres. »
Dans la rue maldoror
Cette nuit couleur saphir
Délivre enfin mon cœur
Sans raison, je veux dire
L'amour et mes douleurs
Il pourrait comprendre
Dois-je me vendre?
Il pourrait tout découvrir
La porte, dois je l'ouvrir?
Sans doute il serait déçu
Je ne suis qu'une statue
Voilant sa face impunément
Rouillée par les coups et le temps
Il pourrait m'aimer
Même rien qu'un instant
Mais mon teint ensanglanté
N’est guère séduisant
Cet homme est apparût
Je ne sais qui l'envoi
Lui seul m'a secouru
Je l'adulerai comme un roi
L'autre est abattu au sol
Les pavés se déchirent
Le corps souillé dégringole
Dans le creux de l'empire
Dans la rue "Maldoror"
Me serrant contre son corps
Cet inconnu qui ose
Me délivrer d'une ecchymose.
*****« Oh! Ca y'est ! Je suis folle ! Je pousse parfois quelques cris de terreur. Je suis la dame blanche de tes nuits et j'hurle dans ton sommeil. Je n'y peux rien, je suis Folle! C’est l'amour maladroit qui dérègle les fuseaux horaires de mon esprit.
Je brûle le bout de mes ongles, sur la flamme de cette bougie. Ca ne me fait pas mal.
Puis... J'hurle ! Je suis Folle ! Je m'adresse a cette sauvage qui a brulé mes ongles :
" - Oh ! Non ! Je t'en prie, ai pitié de mes pauvres doigts. Pourquoi me fais tu tant souffrir???
- Ma pauvre enfant... Ne sais tu pas que la vie te donne exactement ce dont tu as besoin? Mon âme est une flamme qui brûle mon corps pendant tes heures d'écriture... Tu avais besoin d'une bonne correction ! Je te l'ai donné ! "
Coule la cire sur mes doigts
Qui séchera sur ma peau blême
De la tête au corps, jusqu'a la foi
Nourrissant souffrance et euphorie
Coule comme un venin magique
Qui séchera sur ma peau blême
Qui pétrira mes peurs tragique
Je suis la Folle de l'extrême !!!
Tous droit reservés - morgane de poche - 2005
death cab for cutie: what sarah said[directions]
Zazie-ça fait mal et ça fait rien
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 la section blog étant une m-rde super chiante qui bugg tout le temps....j'ai décidé de l'envoyer ce faire foutre ailleurs !!! mother fucker! (s'cusez moi, pour cette vulgarité exessive,&nbs...
Posted by La fée m2p on Wed, 16 Jul 2008 02:31:00 PST