Sublime

J'apprends le poker. Et ça me va bien.
Silence's always the best way.
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Une justice naturelle qui régit mon monde. J'ai mal agi.
Demain je souffrirai donc.

Et le fait de le savoir à l'avance m'en ôte déjà toute la saveur.
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Je vous dirais presque qu'aucune douleur n'est réellement insurmontable. Quoi qu'il en soit, chacun modèle les siennes à sa propre image. À ce sujet, ni démons ni regrets ne sont venus me tourmentée. Il m'a été impossible de donner une forme à ce qui me ronge. J'y ai mis pas mal d'énergie, je l'ai exorcisé sous quelques formes, mais jamais je n'ai pu concrètement m'y confronter. Cet échec à lui donner un visage, un nom, ou les traits de quelque chose de seulement palpable m'a rendu aigrie. Aujourd'hui, c'est bien celà qui me pèse, mais encore une fois, aucune douleur n'est insurmontable. Et ce constat ne fait que refermer les issues favorables. Demain, si le temps le permet, j'aurai d'autres projets.
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Voilà. Cette histoire s'arrête là.
Mon amour
À tes pieds
Je dépose
Ma vie
Et un millier
De roses.
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ha, ha, HA! Une fenêtre se referme. Juste le temps de passer la tête et le reste a suivi. Tentative avortée. Ce qui ne veut pas dire que je m'en suis sortie. J'ai juste disparue.
J'ai esquivé avec grâce: la tête haute. Les coups. Toujours. Dans la flanelle et la chair...
En cette minute, l'oubli. Demain, peut-être.
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Moi aussi j'aimerais pouvoir dire que je sacrifierai tout. Mais je n'ai rien à perdre, rien à mettre sur la table. Je n'ai que ma vie. Et je joue avec, je n'ai que ça.
Quand ils se disent qu'ils s'aiment, c'est insupportable. C'est forcément faux.
Bien sûr c'est facile. Et évidemment, je suis lâche.
Il y avait toi, tout petit au bout du quai, tu avais la même démarche qu'un enfant. Moi j'attendais. Les battements de mon propre coeur me rendaient sourde. J'étais là, sans y être. Sous tellement de couches de réalités différentes. Tu m'as vue. ET MÊME REGARDEE.
Alors là, j'étais piégée, démasquée, c'est terrible, terrible, terrible.
Depuis lors, j'erre. À cause d'un sentiment d'impuissance et d'insécurité. Je me suis réfugiée dans les bras de l'alcool et des amours passagères, sans y croire.
Sans vraiment vouloir faire mieux que ça.
Cherche un peu. Cherche bien.
Ce qui ne va pas? C'est évident pourtant.
Toute cette haine... c'est toi. Au-delà de tout, c'est toi, c'est toi, toi et encore TOI. Je n'ai pas beaucoup de choix. Je ne saurais pas te forcer.
Tu ne peux pas me considérer avec autant d'estime que nécessaire. En regard du respect que j'ai pour toi, je veux dire. Tu ne peux pas avoir besoin de moi non plus, mais l'inverse est vrai, alors quoi?
Le noeud est très serré. Il faudra bien que l'un d'entre nous cède.
Tu préfèreras fuir libre, c'est basique. Il restera moi au milieu de rien du tout.
Et c'est déjà le cas non?
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Qu'un jour tu vois avec mes yeux. Que tu aies ce "sens plus aïgu des choses".
Que dans quelques années tu te souviennes de moi l'espace d'un instant.
Que ton souvenir de moi ne soit pas une image. Que tu me ressentes comme un frisson dans le ventre, une goutte d'eau, un courant d'air. Que je ne sois plus qu'une sensation vague, une mélancolie furtive.
Que je sois dématérialisée. Transfigurée.