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Né à Kinshasa en 1977, Manu grandi à St-Rédempteur en banlieue de Québec; terre d'adoption du jeune Zaïrois. Alors âgé de 13 ans, Manu insiste auprès de ses parents pour avoir une guitare. Il fera donc de cette guitare son instrument de prédilection. Pendant quelques années, Manu peaufine son art d’une manière autodidacte et passionnée en apprenant les compositions des artistes marquants son adolescence, tels que les Bob Marley, John Lee Hooke et Ben Harper. De façon discrète, il fait son entrée sur les scènes du Dagobert, Les Voûtes de Napoléon et le défunt d'Auteuil à Québec en interprétant à la perfection les succès de ses idoles.C’est en 2001 que Manu est approché par Alexis Chamberland, qui deviendra vite son producteur, afin de collaborer à l’album de Pagail, artiste de la scène hip hop. Au cours de cette année, une première tragédie survient dans la vie de Manu. Il est impliqué dans un grave accident de la route, où par miracle, il survie à de graves blessures. On ne craint plus pour sa vie, mais on pense peut-être devoir l’amputer. Malheureusement, le conducteur et ami du chanteur a moins de chance que lui et décède à ce tragique accident. À cet instant, tout bascule dans la vie de Manu. Il écrira alors la chanson « Oh mon dieu?! », premier extrait et chanson de son présent album, reflétant parfaitement son état d’âme du moment. Pour des raisons de santé, la production de son album doit être retardée.En 2002, en santé et enfin prêt à se remettre à la composition de ses chansons, un deuxième coup dur arrive dans la vie de Manu et de son entourage; le suicide de son ami et artiste Pagail. Découlera de ce triste événement une autre chanson « Tout là haut » qui se veut un hommage à son ami. Il s’en suit une longue période de questionnements pour Manu et Alexis, devenus non seulement dès collaborateurs, mais de très proches amis. Quelques mois plus tard, les deux compères reprennent tranquillement goût à la musique. Finalement, ils décident d’aller au bout de leur projet et surtout de renouer avec le rêve de Manu. Ce sera donc en septembre 2005 que l’album « Sur la route » voit sa réalisation complétée et sa sortie chez les disquaires.C’est à l’automne 2006, que Manu fait la connaissance de Maxime Fortier, qui prendra en charge l’artiste dans le but de donner un second souffle à son album ainsi qu’une série de spectacles sous forme d’une tournée à la grandeur de la province. Par la suite, une tragédie survient, un jeune cycliste de Sillery Alexandre Morin trouve la mort mystérieusement en s’entraînant. Manu sera approché par des proches du jeune pour interpréter la chanson « Tout là haut » lors de la cérémonie funèbre du 24 février 2007, moment énormément touchant et remplie de tension. Bien que cet événement fût difficile, cela apporta une visibilité de la part des médias et une reconnaissance du public à l’égard de l’artiste, maintenant reconnu pour son authenticité et sa grande générosité du c--ur.Manu est définitivement prêt à faire découvrir un son particulier et propre à lui-même, alliant des influences de partout tantôt reggae, tantôt folk, hip-hop et rock. Son premier album, « Sur la route », est à la fois rafraîchissant et touchant. Il nous fait découvrir ce qu’a pu vivre cet auteur, compositeur et interprète au courant de sa vie, mais aussi, nous dévoile un être sensible et positif continuant de percevoir la vie avec optimiste. Un deuxième album est désormais en production et promet un succès retentissant à cet auteur incroyable.Comme quoi la musique peut être un véritable baume pour les émotions laissées derrière nous,
Sur la route…Manu et les Voodoo blancs
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