About Me
Né à Paris la veille de la mort de Charlie Parker, d'origine de la Guadeloupe, j'ai grandi dans le quartier des Batignolles. Dès l'âge de 8 ans m'initiant aux patins à roulettes dans le fameux square des Batignolles, je fus exposé au monde violent des "blousons noirs" de l'époque. Vraiment ébloui par leur style, leurs motos, je les observais sans cesse notamment lorsqu'ils enfourchaient leur bécanes pour faire des courses ambiance "Fureur de vivre" dans le quartier....
La tendance musicale était bien évidemment les Yéyés. Quelques années plus tard, en 1969, en pleine effervescence musicale british, j'assistais à mon premier concert des Variations de Joe Lebb au Lycée Honoré de Balzac qui ne dura malheurement moins d'un quart d'heure à cause de violentes bastons. Cette courte expérience du live suffit à m'exiciter encore plus. Au lendemain de la mort de Jimi Hendrix, je me jetais sur une guitare classique pour en apprendre et jouer les tubes de l'époque. A partir de 1977, une rencontre avec un musicien camerounais nommé Yebga Likoba changea catégoriquement mon univers musical. Saxophoniste du groupe Edja Kungali (African Roots In Music) de Adolph "Ramadolph" Winkler et Jo Maka, Yebga m'initia vraiment à la musique africaine. Ce fût en même temps mes premiers pas dans la photographie. Donc, avec mon Nikon, j'eus l'occasion de mémoriser sur pellicule des moments musicaux importants de cette époque. La première vague de groupes africains avec notamment M'Bamina, Dikalo, Xalam, Guy Conquette, Dominique Gaumont, Suleiman Hakim, Chico Freeman, Koffana band, Dou Kaya..... Le Théâtre Dunois était un des lieux où se produisaient beaucoup de ces formations Afro/jazz surtout le dimanche toute la journée, organisé par Dou Kaya (bassiste), grand prix Académie Charles Cros pour son premier album. En 1981, l'année explosive ! Une rencontre avec une de mes idoles, Fela Anikulapo Kuti, révolutionna ma vie ! Pleins de photos dont quelques unes fûrent sélectionnées pour le bouquin ("Cette putain de vie") de Carlos Moore (l'escrot !). Jusqu'en 1995, je n'arrête pas de photographier : Ray Charles, Weather Report, Tina Turner, Miles Davis, Prince, Willy De Ville, Kid Creole & The Coconuts etc etc. De 1989 à 1991, je me retrouve tout d'abord technicien puis animateur sur les radios Tropic FM et Tabala FM, radios communautaires africaine et antillaise. Une expérience enrichissante grâce au support et non des moindres de Richard Soudana qui allait devenir un super pote. En octobre 1994, à l'occasion de la première venue en concert (1995) à Paris de Bootsy Collins et son New Rubber Band, au cours d'une après-midi mystique en compagne de Carol Miles (mannequin américaine) et Idriss Badarou (bassiste), tous fondus de P-Funk, nous fondâmes une association virtuelle : le Mothership Funk Club qui prit réellement forme deux mois plus tard avec les venues de Blaise Wonder B (collectionneur), Domisoul (DJ) et Sugar (DJ). Car Carol devait rentre chez elle aux Texas et Idriss trop occupé par son activité professionnelle. Avec Wonder B, je créais le magazine Funk -U qui vit toujours, au rythme d'un numéro par an. Donc, avec la nouvelle équipe du Mothership Funk Club, nous fîmes venir Larry Graham & Graham Central Station, Cameo et Gotcha' en 1996 pour des concerts avec évidemment la complicité d'un tourneur Alias et le Hot Brass. En 1997, pendant six mois, nous organisons les "Mardi Funk" au Gibus Club où plus d'une vingtaine de groupes pûrent jouer comme Hot Leather Balls, Taboulkachich... la scène funk parisienne. 1999, notre premier festival funk "Uncut Funk festival" au New Morning avec en têtes d'affiche : Mandrill et Juan Rozoff. En 2002, je retrouve Kiala, un vieux pote guitariste, co-créateur du groupe Ghetto Blaster pour lui faire signer un nouvel album "River Niger" avec ce groupe chez le label Next Music. S'en suivirent quelques concerts parisiens au Nouveau Casino (avec les participations de Tony Allen et Princess Erika), New morning, le Triptyque... De nos jours, je travaille sur un concept "Under Paris Comes"......