Moines Hérétiques

Make your own Banner Here!
Biographie Ecclésiastique : Les Moines HérétiquesVous avez bien lu, inutile de vous gratter la tête ni de vous pincer frénétiquement, laissez plutôt la musique faire son travail et vous comprendrez la philosophie de ce jeune groupe rock des plus éclectiques, émergeant des paysages agricoles de St-Hyacinthe. Comptant dans leurs rangs un fan de Black Sabbath, un de rock des années 80, un de punk californien et un autre de black Metal mélodique suédois, les Moines Hérétiques travaillent inlassablement avec une seule idée en tête: raconter aux habitants de ce monde leurs récits épiques. Le groupe est composé de Guillaume Hébert natif de Disraeli, un petit village de l’Est du Québec, Alain Martel un gars de Forestville ainsi que Marc-Antoine N. La Rivière et Pascal Guilmaine tous deux originaires du Liverpool québécois.C’est par un concours de circonstances que Guillaume rencontra Marc-Antoine (cousins par alliance) qui jouait déjà à l’époque dans un groupe de punk rock maskoutain. Ayant déjà été chanteur d’un groupe rock alternatif dans le passé, Guillaume commença à discuter musique avec lui ainsi que de leurs intérêts communs. Après deux ans et maints revirements de situation des plus loufoques (qui ne seront pas cités ici vu le caractère informatif de ce texte), Guillaume, Marc-Antoine et Éric Baron formèrent un groupe d’hommage rock (Les Moines en Rut) et procédèrent à une tournée massive des salons et bars de sous-sol de leurs connaissances.Éric quitta pour Montréal l’été suivant laissant nos deux lurons espiègles continuer leur chemin en duo jusqu’au jour où un ami de longue date leur appris qu’il était guitariste à ses heures. En effet, Pascal Guilmaine avait déjà fait parti de plusieurs groupes hommage par le passé mais avait décidé de mettre un terme à sa carrière de guitariste pour des motifs obscurs encore inconnus à ce jour… Ce ne fut certes pas tâche ardue pour Marc-Antoine et Guillaume que de lui redonner la piqûre (quelques riffs de Pantera et de Megadeth suffirent) et en l’espace de deux compositions, Pascal s’accapara le titre de guitariste aux solos flamboyants. Ayant confiance en leur projet et leur moto : « On joue du rock ! », Pascal signa avec empressement (à l’aide de son sang) le « Pacte du Rut».Le trio se lança à la recherche d’un batteur, seule pièce manquante à l’échiquier avant de mobiliser les troupes et de déclarer la guerre aux conventions du rock commercial. Ils finirent par rencontrer le frère d’Alain, André Martel, un chansonnier fort talentueux, qui les informa du statut de batteur nomade de son frère. Un coup de téléphone de la part d’Alain suffit pour remettre le feu aux poudres et/ou au cul; le résultat après trois mois de travail acharné fut des plus explosifs. La chimie s’est installée rapidement et les compositions se multipliaient à vue d’oeil.Afin de prendre part au concours « Envol et Macadam », ils organisèrent une session d’enregistrement à leur « Abbaye du malheur » le 14 mars afin de produire un premier démo. Enregistré live avec un budget des plus restreint, le résultat fut acceptable mais sans plus. Quelques temps plus tard, le groupe engagea Bryan Lévesque afin d’enregistrer et de produire un second démo (juin2006) dans le but d’acquérir quelques fans. Avec près de 100 exemplaires vendus, il ne leur restait plus qu’à se lancer à la recherche d’un établissement désirant leur offrir une première chance sur scène. C’est finalement le 11 août 2006, sur les planches du café acoustique Le Zaricot, que la glace fut brisée avec une prestation des plus énergique de la part du groupe. Seul le temps nous dira quels seront leurs prochains exploits mais fort est à parier que nous entendrons très bientôt la foule scander leur nom dans maintes villes du Québec. D’ici là, que la force soit avec vous.Philippe-Alexandre Hébert