LE CHANTIER

Si on organise pas mal de sets électro, on est avant tout un bar de quartier. Ce qui est drôle, c’est que la clientèle du jour n’a rien à voir avec celle de la nuit. Dans l’après-midi, on a de tout. On passe des petites dames aux employés de bureau en passant par une autre clientèle plus intéressée par l’aspect électro. On évite donc à tout prix d’être un bar élitiste. Sinon, pour l’aspect musique on essaie au maximum de chouchouter les artistes qui passent par chez nous. Il m’est même arrivé d’en héberger pour les dépanner. On booste vraiment l’accueil pour qu’ils gardent le meilleur souvenir possible. Des gens comme Asian Dub Foundation ou le Peuple de l’herbe sont même devenus des fidèles du lieu quand ils passent dans le coin.