About Me
Pour les traducteurs, «Morton’s Foot » signifie en français «le pied grec » (lorsque le 2ème orteil est plus long que les autres). Mais pour les musiciens du groupe, c’est surtout une manière d’exprimer la singularité de leur musique. Comme cet orteil, petite différence anatomique discrète mais bien réelle, leurs compositions ne se veulent pas forcément révolutionnaires mais possèdent une âme qui les rend personnelles et originales.
De cette expression, le groupe conservera la symbolique mais raccourcira Morton’s Foot en MORTON*S, pour plus d’efficacité et de simplicité.A la croisée de la pop, du rock et de l’électro, MORTON*S joue avec les ambiances autant qu’avec les mots. Les thèmes abordés témoignent de cette recherche de diversité : le rêve dans Rocking-Chair, l’identité et l’amour dans Alpha & Oméga, l’anticonformisme dans Perdue… Une musique protéiforme qui aime mélanger les styles tout en gardant une personnalité forte, notamment à travers le chant, qui sait passer du calme à la tempête entre deux accords de guitare.Comme c’est souvent le cas, MORTON*S est surtout une histoire de rencontres. PhYl (claviers) et olY (batterie, paroles & musiques), amis de longue date, collaborent avec divers musiciens avant de rencontrer Angélique (chant), qui va très vite intégrer la formation, suivie de StYf à la guitare. Le groupe maquette plusieurs morceaux et présente son travail à Phil Delire, arrangeur de renom (Noir Désir, Indochine, Renaud, Raphaël…) qui va réaliser l’album. Le groupe se met au vert dans le Vaucluse aux studios VEGA et CLAEP pour y enregistrer et s’enferme en Belgique à ICP pour le mixage.Philippe Prohom, chanteur du groupe du même nom, est à son tour séduit par la musique de MORTON*S et accepte d’écrire un texte, puis deux, puis trois… L’accueil enthousiaste encourage le groupe à poursuivre son aventure musicale.Si les chansons pop-électro-électrique de MORTON*S provoquent une irrésistible envie de se trémousser, qu’on ne s’y trompe pas : derrière l’énergie et la joie apparente de nombre de leurs morceaux se cache une certaine mélancolie, une forme de désillusion. Les textes, tout comme la musique, sont à la fois sombres et légers, joyeux et sans espoir. Une poésie désabusée, une mélancolie assumée qui jette un regard froid sur les déchirures du passé. C’est le paradoxe de MORTON*S : ils savent souffrir avec le sourire, et prennent plaisir à raviver leurs brûlures pour se sentir vivants.