Préface de Bernard Thomas
(Journaliste au Canard Enchaîné)
Toujours frémissant de quelque colère, il ne vous l'envoie pas dire, Olivier Trévidy. Et ce n'est pas près de s'arrêter. Dans les rues, même plus de pavés, alors ce n'est pas facile de dénicher la plage en dessous. Au super-mag, des steacks à chier, du pain en caoutchouc, du chou formaté à Bruxelles. Et la volaille à plumer, tu découvres que c'est toi. Au boulot, les DRH puisant dans les gisements de ressources humaines, avec leur armée de p'tits chefs, qui font de nous des chiffes molles. Des chiffres mous. Bref, des charters de Pasqua aux karchers de Sarko, va trouver les ressources d'aimer. Le gagnant du ticket à gratter, c'est Roméo, dodo, boulot.
Écoutez bien Trévidy. Quand on a ressassé tout ça. Roulé sa bosse comme lui jusqu'au bout de la route et des syndicats au volant d'un poids lourd, il reste tout de même quelque chose, oublié derrière les poumpapons d'une société folle:
« L'amour: Celui dont on parle Avec les yeux qui pétillent Celui que l'on croit Pour toujours pour la vie »!!!
Jouez pas avec ses nerfs ! : CHORUS N°59
NOUVEL ALBUM:
"Si on chantait BéRANGER"
sortie le 13 octobre 2007