vent ciel new york paris reflet dans l'eau de la mer poids du corps sur les draps peau contre peau souffle rencontre amerrissage en pleine tempête goûter vivre respirer m'étirer regarder les visages regarder couleur malher les mots rayons d'hivers mouton d'eau tissus visages son de la voix écoute bruissement ouverture et acceuilchamps d'éoliennes l'accueillant silence de l'écoute l'éthique l'autre compendre l'autreouvrir les villes par les lumières par les marches, par les cartes du familié... du "proche" la lune jouie de bleu sentiment ronds de par en par commissure de lèvre métal blond et velu caresse sèche tranquilles col cheveulu cheveux embués bois, cerise, battement de souvenir
je regarde le ciel à travers les arbresla chambre des halos (Henri Michaux)
la marée baisse
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"C'est pourquoi tout danse, le filet, l'herbe. Vos visages voltigent comme des papillons ; les arbres ont l'air de bondir. Il n'y a rien d'assuré, rien de définitif dans cet univers. Tout est mouvement, tout est danse (...)."
Virginia Woolf in Les vagues
"les hommes et les femmes se sont si souvent servi du langage pour exprimer les choses que chaque mot est maintenant un levier capable de soulever un monde. Les arguments, les rires, les reproches anciens flottent dans l'air, l'épaississent. Je prends un livre ; je lis la première demi-page venue. On n'a pas encore raccommodé le bec de la théière. Cette petite fille danse, habillée d'une robe de sa mère."
Virginia Woolf in Les vagues