ENGLISH:
It all began on an island awash in Carribean vibration, waves of Carneval interspersed with the drum beat of skin on skin. The teenager looking across the ocean lets his headphones flood with the pulse of rock and roll from a nearby continent. Here, he begins collecting: testimony from the horizon, breath from the four corners of the world, and echos from distant shores all gather in his mind's ear.
Strange Alchemy
Naturally, the work of Jean-Christophe Maillard first reflected his Carribean roots, from collaborations with members of the great Kassav, and especially Patrick Saint-Eloi, to the audacious ethnic drum pop album "Mi" he composed for Tania Saint-Val ; from albums with Martiniquan pianist Mario Canouge, or Hatian singer Beethova Obas, to his first solo album, "Ka Suite," featuring the culturally innovative duo of guitar and traditional Ka drums.
Jean-Christophe Maillard's music then progressed seamlessly to involvement in a number of prestigious African projects, including work with the Beninoise Angelique Kidjo, the reknowned Senegalese group Toure Kunda, the Congolese star Koffi Olomide, and the mythic voice of Dakar's « Super Diamono » Oma Pene, which earned Jean-Christophe the nickname Mbutu (inspired by the creole word "boutou" meaning drumstick).
Because of Jean-Christophe Maillard's precocious creative development (he was only 22 when he was offered the position of Musical Director for Michel Fugain's tour), icons of the "chanson francaise" such as Richard Cotainer, Sarclo, and Michel Jonasz engaged his talents.
Also deeply involved in the French jazz scene, Jean-Christophe Maillard has been the collaborator, composer, guitarist, and pianist on a series of albums with accordionist Daniel Mille. Jean-Christophe impressively masters a custom-made saz-bass as part of Louis Winsberg's flamenco project « Jaleo » and serves as the disarming pop-bikutsi guitarist with bassist Etienne Mbappe's group.
From his home in Paris, nourished by urban rhythms and other multi-cultural concoctions (such as rapper Passi's Bisso Na Bisso project), JCM countinues to explore new media for expression, and new mysterious recipes: watch for his new creole album combining alternative rock with Ka drums, Le Grand Baton, a new sound he called "Rude Ka music", or the "electro sketches-and-sounds" totally improvised concept of "PixelTv".
FRENCH:
Tout aura donc commencé sur une île (la Guadeloupe) baignée de tous les courants de la Caraïbe, des déferlements de musique des Carnavals, secouée par les grondements de tambours à peau de chèvre; l'adolescent qui descend le soir regarder la mer a dans son balladeur les sons puissants du rock venu d'un continent tout proche, du reggae ou du kompa d'une île voisinne, et vient recueillir des te..moignages de vies d'ailleurs rapportés du large, expirations du reste du monde, échoués sur le rivage... Il ramasse.
Quelle lente mutation aura pu s'opérer alors, par quelle improbable alchimie?
Naturellement, le travail de Jean-Christophe Maillard se sera tout d'abord tourné vers la Caraïbe, des collaborations avec les membres du grand «Kassav» et plus particulièrement Patrick Saint-Eloi, à l'audacieux album de tambours et de pop «Mi», qu'il composa en partie, pour Tanya Saint-Val ; de celles avec le pianiste martiniquais Mario Canonge ou le chanteur haïtien Beethova Obas, jusqu'à son premier album solo «Ka Suite», une musique engagée et novatrice pour guitare et tambours traditionnels «Ka». Il y aura comme une suite logique dans le fait qu'il participe à un grand nombre de prestigieux projets de musiques africaines: les débuts à Paris de la Béninoise Angélique Kidjo, le célèbre groupe sénégalais Toure Kunda, la star du Zaïre Koffi Olomidé, ou la voix mythique du super diamono de Dakar, Oma Pene... Là , il ramasse... Un surnom: «Mbutu» (inspiré du mot créole «boutou» qui signifie «bâton»).
Remarqué très jeune pour sa créativité (il avait 22 ans lorsque lui fût proposé la direction musicale du spectacle de Michel Fugain), quelques grands noms de la chanson francophone tels que Richard Gotainer, Sarclo ou Michel Jonasz auront sollicité sa présence.
Egalement très tôt impliqué dans la scène jazz française, il aura été tour à tour le compositeur-guitariste-pianiste des albums de l'accordéoniste Daniel Mille, le surprenant joueur de «saz-bass» du projet flamenco «Jaleo» de Louis Winsberg (Sixun, Dee Dee Bridgewater...), ou le déroutant guitariste «pop-bikoutsi» du groupe du bassiste Etienne Mbappé (Ultramarine, Joe Zawinul...).
De son lieu de résidence aujourd'hui,à Paris, alimenté sous perfusion de sonorités urbaines dans un brassage de cultures croisées (comme en participant au projet Bisso Na Bisso du rappeur Passi), il élabore de nouveaux terrains d'expressions, des nouvelles recettes tout aussi mystérieuses que l'est sa personnalité: ce nouvel album et nouveau groupe nommé Le Grand Bâton projetant un rock insolent et enraciné dans la révolte du tambour Ka et de la langue créole, la musique "Rude Ka", ou encore le concept "electro-traits, electro-sons" totalement improvisé de "PixelTv".