MES VACANCES A LA MER. CARENTEC 2002-----------
Un jour ou je n’ sais pas pourquoi,
J’ étais plutôt propre sur moi,
A la terrasse d’un café nul,
De la place colonel gratte cul---
En presque sieste évidement-
J’y écoutais passer le temps-
Mais n’ l’entendais assurément-
Faut dire qu’il est pas très causant-
Nous n’étions que deux sur cette scène -
Du grand théâtre de la vie-
Elle et ses p’ tits aires de sirène-
Moi et mon petit verre d’eau de vie-
Elle m’ a fait un de ces sourires-
Dont on sait si bien c’ qu’ il veut dire-
Mais trop timide pour être sûr-
J’n’ ai su que r’ garder mes chaussures-J’en ai assez de paniquer
De toujours passer à côté
J’ rate les coches à mon grand malheur
Je suis un, serial looser------------------------------------------------------
--------Mon verre est là bel et bien vide-
Mes poches aussi c’est trop stupide-
J’ m’ en s’ rais bien j’ té un p’ tit dernier-
Mais comment faire sans les deniers-
En trois quatre seconde je cogite-
Une solution enfin m’excite-
Je porte des baskets qui courent vites-
Et le garçon n’a pas la frite-
Aussi je l’appel gentiment-
Un double-whisky je vous prie-
Lequel arrive très mollement-
Confortent mes a priori-
Une fois la liqueur avalée-
La tension monte faut cavale-
J’ fais deux pas et : « mais qu’est ce qui s’ passe ? »-
Voilà que la gueule je me casse-Putain de merde con de lacet
Qu’a presque signé mon décès
Je ne l’avis pas vu défait
Sinon, bah je l’aurais refait------------------------------------------------
Etrangement le joli sourire-
S’est transformé en vilain rire-
Il est vrai j’avais l’air d’un con-
Comme ça vautré de tout mon long-
Mais moi la tête entre ses seins-
je m’y retrouvais plutôt bien-
j’y goûtais la douceur satin -
de ce pas si petit soutien-
un peu confus par politesse -
j’engageais la conversation-
parlant non sans hésitation-
de chose et d’autres et de ses fesses-
mais j’étais plutôt perturbé-
j’ai pas dû très bien m’exprimer-
du moins c’est c’ que j’ai cru comprendre-
quand par une baffe me fis surprendre-une fois de plus manque de cul
par l’emballage j’ me suis fais eu
c’est bien dommage j’ vais être cru
cette fleur c’était une checru-------------------------------------------------le p’ tit chahut un peu bruyant-
le patron arrive en brayant-
monsieur mène sa petite enquête-
tandis que discret je m’inquiète-
comment donc trouver la sagesse-
moi qui n’en ai même pas les dents-
et m’extirper de cette ivresse-
tenir un discours cohérent-
la situation est critique-
cet imbécile veut que j’ m’ explique-
un peu figé beaucoup statique-
j’ ai rien à dire c’est ça le hic-
bien heureux soie ce fils de hyène-
que cette fille ce soit la sienne-
il aurait pu passer l’ éponge-
mais non c’est moi après la plonge-j’en ai assez de paniquer
de toujours passer à côté
j’ rate les coches à mon grand malheur
je suis un serial looser
comme le dit si bien ma maman
« Mon fils il faut qu’ tu persévères ! »
alors j’essaye mais par moment
j’ trouve que souvent j’y perds sévère-------------------------------------La la la la la …-------------------------contact scène:
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