On connaissait de Lyon sa scène électro métissée (Le Peuple de l'Herbe, High Tone, Meï Teï Sho), chanson (Amélie les Crayons, les Tit' Nassels) et rock (Prohom). Une nouvelle formation vient désormais renforcer le poids de la Capitale des Gaulles : BAMGLI.
Et si BAMGLI est plutôt à ranger sous l'étiquette rock, le groupe dresse pourtant sans complexe des ponts entre les styles qui font la force de la scène lyonnaise : voix et textes soignés au service de vraies chansons, guitares rock saturées et rythmiques puissantes, boucles électroniques et synthés pour enrichir le propos.
Lorsque Thierry se lance dans l’écriture en 2003, plusieurs années se sont écoulées depuis sa première expérience au sein du groupe Stamp. Pianiste formé au conservatoire, il y tenait les claviers et une partie du chant. Ses compositions avaient alors permis à Stamp de donner une cinquantaine de concerts de Paris à Londres, et de sortir un single sur Mute / Virgin avant le split du groupe. Expérience avortée qui laissait à Thierry un goût un peu amer, mais aussi une véritable expérience et une envie : celle d'un témoignage sur le monde qui ne s'interdise ni l'engagement, ni la poésie.
Sa rencontre avec Seb puis Loran va lui permettre de fonder BAMGLI. Seb a évolué dans plusieurs formations métal / prog et perfectionné son jeu de guitare à l'ENM Lyon, tandis que Loran y étudiait la batterie. Seb est plus jeune que Thierry, mais tous deux ont la même motivation : l'entente se fait très vite. Alors que les premiers morceaux et la couleur du projet prennent forme, la fin 2003 amène à BAMGLI sa section basse, Will, rencontré par Seb lors de projets studio, remplacé fin 2006 par Adrien. A l'été 2004, BAMGLI est au complet grâce à l'arrivée de Florent, aîné du groupe qui au-delà de son rôle aux synthés apporte son expérience du studio et de la production.
Aux influences métal des plus jeunes (Dream Theater, Porcupine Tree) répondent les goûts pop-rock de Thierry (Bowie, Depeche Mode, Noir Désir, Muse, Perry Blake, Radiohead ou même Keane). A l'arrivée, BAMGLI se permet aussi bien les titres explosifs (L'Âge de Cristal, Mon rêve américain) que les ballades (A travers les airs ou L’amour Au Premier Degré). Côté textes, Thierry manie la poésie (Pas Besoin d’artifice) tout en dessinant avec justesse sa vision du monde (Le Rock Est Mort, Dura Lex).
En répétition puis avec ses premiers concerts, BAMGLI se construit un son bien à lui, mais il faut trouver celui qui saurait le traduire sur disque. C'est finalement en Belgique aux studios Impuls qu’est enregistré Le Meilleur Des Mondes, fin 2005, et avec une jolie pointure ! En effet, la réalisation et le mixage de ce premier album de BAMGLI sont dûs à Stephan Kraemer, découvreur de Pleymo, qu'on a déjà vu aux manettes avec Enhancer, Watcha, K's Choice mais aussi Yann Tiersen (Le Phare). Il signe là une production où la cohésion et la sincérité du groupe marquent les esprits.
Quant à la voix de Thierry, elle n'est pas le moindre atout de BAMGLI, et ses compositions lui permettent d'en offrir toute la palette avec force et simplicité. La touche finale est apportée par Alan Ward qui signe le mastering à Electric City...
Autonomes et volontaires dans leur démarche, les hommes de BAMGLI n'attendent pas qu'un hypothétique contrat leur tombe du ciel, et participent au montage du label Pandoria, dont le groupe devient la première signature. La distribution est confiée au jeune distributeur Acropole Records, spécialiste du métal, qui saisit là l'opportunité de toucher un public plus large sans se couper de ses racines.
BAMGLI est prêt pour « entrer dans la ronde » avec Le Meilleur Des Mondes...
BAMGLI est actuellement en train de préparer son deuxième album, et va prochainement partir en tournée en Suisse...