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Identité
Règne : Animal
Embranchement : Cordés
Sous-embranchement : Vertébrés (regroupe les animaux qui ont des vertèbres)
Classe : Mammifères (regroupe les animaux à sang chaud qui ont des poils sur leur peau et qui nourrissent leurs petits avec du lait obtenu grâce à des glandes mammaires)
Ordre : Carnivores (regroupe les animaux qui se nourrissent principalement de chair animale. Les canines sont grandes et coniques. Les carnassières (tranchantes) permettent de dépecer la viande. Ces animaux sont soit digitigrades, ils marchent sur leurs doigts (loup) soit plantigrades, ils marchent sur la plante des pieds (ours).
Famille : Canidés (compte 13 genres et 38 espèces)
Genre : Canis (rassemble 8 espèces, dont le loup)
Espèce : lupus (le loup)
Depuis l'aube des temps, le LOUP ou son mythe accompagne les hommes. Mal connu et mystérieux, cet animal intelligent, qui vit en groupe, que l'on entend mais que l'on ne voit guère et l'animal le plus noble, le plus sociable ! Fuyant la cruauté des hommes, le LOUP à cette beauté que l'être humain n'aura jamais ! PROTÉGEONS-LE .
Le loup a été un modèle pour les peuples chasseurs. La louve fut un symbole de féminité pour les Romains. Pour les chrétiens, les loups étaient l'incarnation du diable. Aujourd'hui, le loup est perçu comme une preuve de la santé de la nature.
Recommandé par des Influenceurs
Le loup, s'il n'a pas la rage, n'attaque pas l'homme. Or elle a aujourd'hui disparu. Le loup a plutôt peur de l'homme et préfère prendre la fuite dès qu'il perçoit sa présence. Sa faculté d'adaptation lui permet de rééquilibrer son système social lorsque l'homme intervient physiquement à son encontre par la répression ou l'élimination.
Croyances:
Kaïla, dieu du ciel chez les Esquimaux, leur offrit le caribou pour gibier. Puis, il leur envoya l'esprit du loup ( Amarok) pour régulariser sa carence. Turcs et Mongols lui donnent un caractère céleste en vénérant le loup bleu, ancêtre de Gengis Khan. Chez les Iroquois, il fait figure de passeur d'âme.Le loup est associé à l'image de fertilité en dévoilant la véritable nature de la femme chez les Grecs et les Romains. Les femmes stériles l'invoquent pour procréer (en Anatolie), et il stimule la virilité (chez les lakoutes).Le loup représente la lumière en Chine et en Egypte; chevauché par Hurrokkin dans la mythologie germanique, il est aussi attelé au char solaire de Zeus. Mais, en France, le loup avale la caille, symbole du soleil.Du loup, on retient aussi la gueule. En France, être avalé par le loup n'est pas forcément une horreur: en ressortir, c'est avoir subi une initiation vers la lumière.Nommer le loup le faisait apparaitre, alors on le baptise "Jean" (Languedoc), "Guillaume" (Bretagne), "Gabriel" (Forez), "Pied déchaussé" (Provence) ou " patte grise" (Nord).
Elle est bien connue la légende qui veut que Rémus et Romulus, les fondateurs présumés de la Rome éternelle, aient eu pour sein maternel celui d’une louve.
C’est donc sous de bons augures que la relation entre l’homme et le loup semblait scellée avec ce lien tout juste plus faible que celui du sang. Et pourtant. S’il y a bel et bien une histoire de sang entre l’homme et le loup, c’est bien plutôt celle du sang versé... D’un symbole mythologique que l’on vénérait dans l’Antiquité, le loup est devenu, au fil du temps, l’allégorie même des maux accablants les hommes. A une époque où un mouton ou une chèvre représentait, pour de pauvres hères tirant leur maigre pitance d’une agriculture ingrate, une fortune dont la perte signifiait famine et indigence totale, il nous aurait été bien difficile de ne pas porter, nous aussi, un jugement sans équivoque sur le loup. Concurrent direct dans la lutte à la subsistance, le loup ne pouvait qu’incarner le mal. Dans une société qui cherchait alors à trouver des raisons à la fatalité et aux malheurs qui la frappait, il n’y avait qu’un lien de cause à effet bien facile à tirer pour voir dans le loup un vil spadassin au service de puissances surnaturelles qui étaient là , si ce n’est pour vous tourmenter, du moins pour vous punir de vos actes mauvais. Le lien entre les méfaits réels du loup comme l’incontestable déprédation aux troupeaux et les maux dont les hommes le tenaient pour responsable faute d’explications plus plausibles est bien évidemment exposé ici de façon extrêmement simplifiée voir simpliste. Mais le mécanisme de diabolisation du loup qui, d’un animal nuisible aux troupeaux, en fait la source de tous les maux ou l’image même du Malin, suit bien, abstraction faite des méandres de l’imaginaire humain qui s’y greffent, le même schéma simpliste.