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Steeve Estatof Le Poison Officiel

--- Steeve Estatof --- My Space Officiel

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Bonjour,
Suite a un certain nombre de circonstances indépendantes de ma volonté, je suis au regret de devoir vous annoncer l' annulation de mon concert parisien du 16 novembre. Je suis sincèrement désolé de cette situation. Je me propose de vous retrouver très vite sur scène. Les dates de mes prochains concerts seront annoncées sous peu sur ce site.
J'en profite pour vous remercier toutes et tous pour votre soutien sans faille.
A très bientôt ------- Steeve

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Steeve Estatof Parraine l'association Sam-Kom-Unique qui à pour but la promotion et le développement d'artistes.

Steeve aura une émission de radio le 17 Novembre a 20h sur IDFM Radio Enghien ************************************************************ *********** Pour Reserver pour " Le Zébre "
le 30 Novembre 2008
------ Thierry Quignon
10 bis rue Dunoise 41240 VERDES
ou au 06.35.97.96.84
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Kendy


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1977



Le Sud


Steeve Estatof et Nino Ferrer


Influences:

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BIO.....



Il y a comme un malentendu non résolu avec Steeve Estatof. Celui qu’on a découvert comme premier trublion de télé crochet n’a pas cessé depuis de nourrir son propre paradoxe. En réalité, Steeve est entré en résistance, armé de son esprit d’indépendance, son aversion pour l’hypocrisie et sa méfiance des conventions. Il est comme ça. La sincérité et l’instinct sont ses principales qualités et ses plus gros défauts. Et quand on prend la peine de gratter le vernis caricatural, il ne faut pas bien longtemps pour voir se dessiner une personnalité unique en son genre, un personnage drôle, lunaire et attachant, et un artiste sans concession.

A l’origine, une contradiction. Mai 2004, Steeve Estatof remporte la seconde édition de la « Nouvelle Star ». Il vit un rêve éveillé. Son premier album A l’envers est rapidement disque d’or et il enchaîne immédiatement une tournée triomphale d’une cinquantaine de dates. Le hic : personne ne s’en fait l’écho.

Premier paradoxe : Steeve n’a jamais été un jeune chien fou en quête de célébrité comme la télé réalité en a déjà vu défiler quelques-uns. Le quart d’heure de gloire de Warhol, très peu pour lui. On ne devient pas artiste en deux mois. Lui a mis vingt ans avant d’être disque d’or et, malgré les hauts et les bas, il n’a jamais lâché l’affaire. Au jeu des apparences, il s’est trouvé enfermé dans une panoplie désuète de rock star, cliché grandeur nature de la rock’n’roll attitude. Foutaise. Steeve est tout, sauf ça. Chez lui, le rock n’a jamais été une posture. Encore moins une imposture. Biberonné à Black Sabbath, il est fier d’être un des maillons populaires de la chaîne, comme les Sex Pistols se produisaient en prime time ou comme les Guns N’Roses étaient décriés par certains puristes. Avec ses frères, il rêve devant les posters des Guns N’Roses et de Poison. Ils deviennent les Pacemaker, puis Flesh To Flesh. Leader de multiples formations, Steeve est de tous les sets dans une même soirée. Sans interruption. On l’aperçoit aussi bien guitariste avec des quadra que seul dans les bars avec sa guitare acoustique. Premiers billets, premiers cachets. Peu à peu, ses nouveaux groupes Frénégonde et Soundfix intéressent. Pour Steeve, un unique objectif : faire partager ses chansons au plus grand nombre. Au fond, il n’a jamais changé de codes et de règles. Si ce n’est qu’il peut vivre aujourd’hui de sa musique et a pu profiter pleinement de son succès de trentenaire.

Deuxième et étrange contresens cathodique : le vainqueur n’est peut-être pas celui que l’on croit… Ses fans, de plus en plus nombreux, reprennent en chœur ses refrains en live. Steeve n’a jamais été aussi bien. Paradoxalement, on ne l’a jamais autant plaint. Qu’a fait Steeve Estatof depuis la sortie de son premier disque ? Il n’a pas arrêté : tourner, créer, travailler, s’entourer de gens de confiance et passer entre les mailles du filet au gré de la crise du disque… Vivre, quoi. Pendant le temps nécessaire à la préparation de son deuxième album, il doit faire face à la fois à l’impatience de son public, mais aussi aux questions désobligeantes de ceux trop heureux de penser qu’il est déjà aux oubliettes de la real tv, bien rangé au rayon des artistes certes « décalés », mais pas suffisamment pour survivre. Steeve n’aime pas l’époque dans laquelle nous vivons, qui nous fait croire à la tolérance, alors que la méchanceté s’est seulement déplacée. Mêmes regards, mêmes silences. D’autres, moins préparés ou moins solides, auraient jeté l’éponge pour moins que ça.

Résigné, Steeve ? Non, le gars n’est pas du genre à se plaindre et choisit le meilleur des remèdes : tracer sa route. Artiste heureux et musicien comblé, il pense que le succès sera un baume apaisant et lui apportera un peu plus de sérénité. Il n’en sera rien, le bonheur viendra nourrir la colère.

La solution à cette impasse ? Concocter le Poison idéal : un singulier médicament musical authentique, un antidote contre le pessimisme et une réponse à la pensée formatée. Serait-on devenu de pâles copies des Elois, le peuple oisif et décérébré de La machine à explorer le temps de H.G.Wells ? Avec « Real TV », il ouvre l’album en clôturant son aventure télévisuelle. Si ce Poison idéal est un disque rageur, il n’est pas revanchard. C’est un album de rock fun et délirant sachant conjuguer amertume et autodérision, pas un énième manifeste revendicatif même si le garçon a des valeurs et des idées à défendre.

Ce deuxième opus est aussi rempli de références. On y croise en guise de premier single des riffs libertaires et des filles libérées (« Kendy »), mais aussi des titres rock (« L’amour ne vaut rien », « Le monde », « Tout détruire »…) ou pop (« Bomb Baby » clin d’œil à un obscur groupe de glam, « Bye Bye Girl » avec ses claps, « Jour après nuit »…), une chanson d’amour à la guitare héroïque (« Un ange noir ») et une tournerie électro pop (« Viens te faire chahuter » une reprise de Polnareff) dans la lignée d’Alice In Chains. Steeve a su digérer les préceptes de quelques guides : Axl Rose, Freddie Mercury ou Bob Dylan, qui lui inspire l’hymne fédérateur « Un idéal » qui conclut l’album. Evidemment, ses icônes sont anglo-saxonnes. Côté gaulois, il avoue ne reconnaître aujourd’hui que deux seules véritables stars : Johnny Hallyday - histoire de charisme - et Michel Polnareff - question de mystère –. S’il évoque avec un grand respect les acolytes de son premier opus, David Hallyday et Axel Bauer, on est moins surpris quand il s’avoue inconditionnel de Benoît Poelvoorde. Autre écorché de la vie, autre cynique sur le fil.

Pour ce nouvel album, Steeve a choisi de suivre justement ses désirs d’ado en allant goûter les délices et les délires d’Hollywood et enregistrer à Los Angeles aux mythiques "Conway Studios". Il s’est entouré de musiciens américains qui ont jugé sa musique sur pièce, des collaborateurs et musiciens de Good Charlotte ou Goldfinger. Il a mené chaque note et chaque intention au bout de ses envies et a été épaulé par le talentueux Mike Fraser (AC/DC, Metallica, Aerosmith…). Le rock en langue universelle et la guitare en bandoulière, jamais Steeve ne s’est aussi bien fait comprendre.

Poison idéal est l’album d’un artiste passionné qui n’a jamais renoncé à ses rêves de gosse et a su tenir bon le cap. Steeve ne demande qu’un peu de neutralité. Il est inclassable ? Tant mieux, il n’y a rien qu’il exècre plus que les étiquettes. Lui reste ce mélange de fragilité et de solidité, de susceptibilité et de sang froid. Entre le diable blanc et l’« ange noir ». Logique après tout, puisque « dans chaque enfer, il y a un paradis » (« Bomb Baby »). En tous cas diablement Rock n’ Roll.

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Record Label: Sony BMG / Jive Epic