Il y a des impasses qui dissimulent,
au secret sous le bitume,
des parterres de myosotis et d’hibiscus,
lits de sources fraiches,
repaires des parfums d’épiderme
des armées d’ensorceleurs accordant leurs nerfs,
quintes justes,
sous l’éclat de leurs peaux nues,
de leurs chairs de printemps,
partisanes resplendissantes.
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Lucioles
résistent face à l’époque.
Couleurs
persistent face à la chaux,prolongent les danses:face au phosphore,
la multifracture,
les grandes colonnes expansionnistes et sans scrupule des faiseurs de chiffres.
Tu les as regardés se poser dans le creux de ta main :
les insectes égarés,
fourvoyés,
déambulant tout le long des corridors,
somnambules
ou un peu plus,
le temps d’une éclipse,
d’un battement de tes cils,
le temps pendu d’un mezcal.Tu les as préservés,
petit prince,
au calme chaud de tes paumes,
offert,
la lune témoin de cet un peu de quiétude,
avant que ne reprennent leurs cavalcades,
des zébrures au coeur,
face aux griffes des grands quetzals.
La psalmodie préfabriquée pouvoirs des nouveaux prêtres pragmatiques,
experts docteurs ès post-modernité sanglante,
serviteurs du progrès,
brandissant seringues,
décrets,
camisoles,
matraques,
missiles,
et corbillards charters,
en guise de médications préventives.« Haro sur les fautives ! »
« Haro ! »« Haro sur les fautifs ! »
« Haro ! »Et toujours en chœur quand il s’agit de ça.Soufflons sur la braise,
à l’orée de la nuit tiède,
prodiguant aux génies nos flammes généreuses,
sortilèges de magie blanche,
noire brillante d’étincelles ascendantes,
au firmament,
pour que flétrissent enfin les chrysanthèmes de tous leurs novembres,
immenses et glacés.Soufflons aussi la poussière,
pour que fleurissent,
dans les interstices de la pierre,
les bouquets d’écritures prêtant leurs frondes remèdes,
leurs tendres parfums,
à nos sens affolés.Nous l’avons tenu entre nos doigts,
l’art des aspérités,
des herbes folles agrippées à la dune,
l’art des profondeurs subtiles,
des bulles d’airs enivrants,
l’éminence des sommets,
des neiges que l’on croyait éternelles.Nous les avons serrées contre nous,
les âmes qui déversaient leur soûl à tant que couraient les pendules,
et plus rien n’y semblait,
ou presque,
quand se tenait entre nos lèvres
l’art des remèdes,
emportant la douleur de nos anciens combats de chair.
Camarade,
j’ai vu ton âme éparpillée sur l’asphalte.
Je l’ai vu qui palpitait.Camarade,
il y a des ruelles qui valent tous les boulevards,
des poussières tous les carats.Souviens toi
que l’on trouve des roses nouvelles et des rameaux de jasmin
sur le dessus des dépotoirs !Souviens toi bien de ça,
camarade,
car si tu l’oublies l’oubli sera total
et l’amnésie,
tu le sais,
c’est le délice des hyènes.Il y a des impasses qui se révèlent forêts de cèdres et de cyprès
Des vers en peuplent les faillesIl y a des impasses qui se révèlent défilés d’ifs et d’arganiers
Des langues en brisent les anglesEn font exploser les paroisEt là -bas
Les ombres se mêlent à la farandole des chats
Des armées d’ensorceleurs accordant leurs nerfs
Quintes justes
Sous l’éclat de leurs peaux nues
De leurs chairs de printemps
Partisanes resplendissantes
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Music:
Il y a des impasses qui recèlent des alliés,
chrysalides
aux ailes à venir.Je les ai vus briller,
s’invitant jusque dans tes yeux,
au carrefour de tes mystères et de la fièvre.Je les ai vus briller,
je te dis,
aux soirs d’éther,
à la lueur tremblante d’un réverbère,
fragiles,
les reflets des éphémères chassant les spectres de l’amer.
Movies:
C’est de l’argile sur une peau d’iguane,
un ruban de soie,
de Chine,
qui s’enroule,
petite soeur.
Gracile,
autour de tes sécheresses,
de tes narcisses,
épouse tes courbes et tes détours.S’élève au premier vent,
t’enlève
et te fait respirer,
un peu plus profondément,
pour que tu puisses t’en aller
flotter tout au sommet de la voûte,
loin du poison que le fracas distille :
celui dont on t’abreuve.Des repères en haut des cimes :
à l’unisson !Des refuges après les chutes :
alunissons !
Des débris de misère derrière le stuc,
la luxuriance des grandes fresques
Et sous la nef des suppliques,
en toc,
toutes voiles dehors,
gonflées par l’arrogance,
le lupanar de la crypte.Des coupoles rutilantes jetées sur des yeux truffés de limaille.
Je te dis :
la voilà la commisération.Regarde au près.
Les loges capitonnées pour les doges,
leurs dogues,
les strapontins pour les satrapes
et tout le restant du joyeux foutoir entassé aux balcons.On ne voit plus que ça si la porte reste close.
On ne voit plus que ça alors.La gale,
accrochée à la queue des chiens,
cerbères,
nous cravachent.La gale,
pour le temps des chaises musicales.La gale,
à faire s’enfler tous les petits caporaux du cloaque.La gale,
sensation d’un de ces bizarres déjà vus,comme dans un mauvais rêve,sauf qu’ici maintenant,
on ne dort pas.
Petite sœur:
Basta de tout le pourri malheur.
A nous prendre,
nous tordre,
et nous laisser l’âme crevée.Basta
petite sœur,
pour l’harmonie encore,
la valse des sourires sous le tendre auspice des nues.C’est pour lutter contre l’affaissement des carcasses,
pour ne pas que disparaissent les traces,
que s’effacent les derniers traits.Des mots qui s’accrochent aux cendres,
aux rebords des âmes,
esprits voyageurs jamais ne renoncent,
ne se départissent des alliances
tissées sur le satin,
au fil de l’encre,
et réinventent l’écho,
brassées d’éclats des comètes que l’on croyait mortes.Regarde !
Les astres te laissent entrevoir les visages qui les chantent,
clairs comme les larmes qui s’accrochent à tes yeux, petite sœur,
toi qui du bout des lèvres fendait les cœurs d’un dernier des je t’aime.
Petite sœur,
j’ai vu ton âme éparpillée sur l’asphalte.
Je l’ai vu qui palpitait.Glissent nos lèvres que le givre fonde.
Glissent nos lèvres que se disperse l’onde.Et qu’elle s’étende,jusqu’à nos chemins intimes
et nous reviennent alors myriades leurs reflets d’opaline.Tu y songes encore aux nuits paisibles,
aux refrains d’antan,
musiques des étreintes sortilèges,
des vieux papiers qu’on brûlait pour que tout ne soit plus qu’un instant.Ça disparaît plus vite que des saisons entières
un instant.Glissent nos lèvres que le givre fonde.
Glissent nos lèvres que se disperse l’onde,
jusqu’à rencontrer le chant de sirènes aimantes.Se penchent un instant sur nous,
rassurent un peu nos gestes
Accrochés aux mille et une misères communes.Et s’épanchent,
mélodies et rythmes en provenance d’ailleurs,
loin de la scène où s’ébranle stakhanoviste la chorégraphie des bulldozers,
l'arène où l’on te jette
le jour de tes sept ans.Mais toi guignol,
misérable voix qui brouille les ondes,
ne vois-tu pas que tes parades grotesques ne sont pas les nôtres ?
Que tes fanfares vaniteuses ne viendront pas à bout de nos muletas ?Pauvre hère !
Tu peux bien ériger des forteresses,
danser la gigue spéculative
et tout dilapider,
jusqu’aux dernières parcelles de ta patience.Trompe ton monde,
tes mains qui tremblent
et le destin en prime.Ne sais-tu pas que les places sont chères ici-bas,
dans ce bas monde,
scélérat ?Regarde plutôt
Tu n’as toujours pas tout recouvert de tes ténèbres
Car il s’édifie encore de ces cités radieuses
Dans un ailleurs ici
Un ici ailleurs
Bien loin de tes dorures plaquées marchandises
Au fil des méandres
Des nuits de tous nos septembres
Des rencontres aux savoureux parfums de gratitude et de transe