"Bref, j'avais une armure et j'avançais avec détermination,
dure, violente, fiévreuse, lasse, fatiguée ou totalement euphorique.
Persuadée que tel était mon destin...
Espérant un monde dans lequel j'aurai ma place telle que je suis."
"La grâce, c'est quand tu peux aimer à la fois
le rock,
le classique,
le jazz...
tout ce qui charrie la force vitale de la joie."
Découvrez Red Hot Chili Peppers !
"Maints braves hommes se sont retrouvés sous les ponts à cause d'une femme."
Un motel déglingué.
Un chat noir.
Une télé éteinte.
Un lit défait.
Des stores en persienne.
Et Jennifer Jason Leigh
"et la vieille machine est maintenant en bas
sur le bureau de ma femme
où parfois je l'oublie
mais d'autres fois
comme ce soir
je repense à cette vieille folle pugnace.
On était si heureux ensemble,
mais ce que je me rappelle le mieux
c'est ce coup de téléphone à 2 heures et demie du matin
quand je me suis plaint que les touches étaient collées."
« Elle a une cicatrice sous l'oeil droit,
s'appelle Sarah Monica Verdes.
Elle a connu Gabriel Garcia Marquez,
Picasso,
Juan Carlos Onetti.
Ses lèvres sentent la solitude à plein nez,
et quand je l'embrasse, j'en prends pour cent ans.
Elle sait la difficulté de vivre,
la simplicité de la mort.
L'odeur des immortelles,
les brûlures du soleil.
Elle n’a pas d’âge
et elle pleure toujours quand elle me quitte.
Mais je sais qu'un jour elle aura sa part,
un pied à terre flambant neuf,
plus une poignée de dollars. »
"Huit mois plus tard, je suis retournée dans la cabane.
C'était au milieu du mois de juin
et le soleil chauffait.
Des iris jaunes s'ouvraient sur la rive de l'autre côté de l'étang.
Je restai assise des heures sur le ponton,
jusqu'à ce que le jour commence à baisser,
et là , je sus que le moment était venu de tourner la page."
Le monde hurle et plante ses serres dans nos coeurs.
C'est ce que nous appelons la mémoire.
"Tu pourrais t'amener ici dimanche comme ça sur un coup de tête.
Disons que ta vie ne tient plus le choc
le Dernier baiser qui a compté pour toi
c'était il y a des années.
Tu marches dans ces rues tracées par des fous.
Tu passes devant des hôtels qui n'ont pas tenu le coup.
Pas comme les bars,
les rois du volant du coin
se donnent bien du mal juste histoire d'accélérer leur vie.
Il n'y a pas que les églises qui soient entretenues.
La prison a fêté ses soixante-dix ans cette année.
Son unique pensionnaire s'y trouve toujours,
il ne sait toujours pas ce qu'il a fait pour..."
Il en faut quelques-uns, il en faut.
Des gens comme ça, qu'on aime bien, qu'on aime pas.
Il en faut quelques-uns, il en faut.
Des visages, des trognes, des binettes, des à part.
A part toi, Ã part moi, Ã par qui, qu'on oublie.
Des yeux, des nez, des grimaces, c'est la vie.
Une fois de plus, on en rit, on en pleure, on en meurt.
A l'école du pavé, on en r'çoit plein la gueule.
A l'école du pavé, on en mange pas tout seul.
Il en faut quelques-uns, il en faut.
Des gens comme ça, qu'on aime bien, qu'on aime pas.
Des allures à trois sous, des sourires éclopés,
des "Tiens ! viens m'aimer une nuit, une journée, un fragment d'éternité."
Il en faut un peu plus, un peu moins quelquefois.
Des zigues, des mézigues, des tézigues, des figures.
A 1O ans, A 2O ans, A 40 jusqu'Ã 1OO.
Il en faut un peu plus, un peu moins, trop parfois.
Des visages, des trognes, des binettes, des à part.
Des mirettes, des colbacs et des blairs, des clapets.
Il en faut quelques-uns, il en faut.
Des sans un, des avec, des à nous.
Des poules et des loups, des minets échaudés.
Des vioquards, des gavroches, des galeries de paumés.
Il en faut quelques-uns, il en faut.
Des gens comme ça, qu'on aime bien, qu'on aime pas.