Laurent Siboni et François Salmeron, alias Jakob Sound et David Bailey, se rencontrent en 2004 au sein du groupe toulousain "Save the Whisky Bar" auquel participe également Antoine Gaillard.
Après la séparation du Whisky Bar, Jakob entreprend l'écriture de "White Night". Les deux accolytes collaborent alors ponctuellement de septembre 2005 à avril 2007 pour l'enregistrement de l'album, auquel Fabio apporte sa touche sur "Schizophrenia". Ilan se charge du graphisme, et l'album est enfin (!) distribué.
Pour le live at Benque 2007, le duo s'enrichit de la présence de Niels à la guitare et de Jace à la basse, membres du "Bordellus Wallace".
En août 2007, François migre sur Paris, où Niels le rejoint quelques mois plus tard... Mais le projet continue à vivre grâce à la création du myspace, à des diffusions radio, à des amphèt'. Dès lors, des concerts se profilent avec la collaboration de Laurent Hermet à la basse, dit "Magic" Low Run, un baroudeur rencontré via le net, et des répétitions s'organisent aux cultissimes Frigos chez Francis.
Les préparatifs de la tournée parisienne (Frigos, La Croche, ESSEC) se poursuivent durant l'hiver: costumes et décors se dessinent, les répèts s'enchaînent, les forfaits explosent, le boomer crame, la caméra tourne... Finalement l'équipe se retrouve pour une semaine du 12 au 19 mars: Jakob, Franz, Niels et Magic, accompagnés de Claire et Rémi (photos et film).
Le groupe envisage désormais d'éditer un DVD retrançant leur aventure parisienne, et s'apprête à enregistrer au "Studio du Moulin" d'ici août 2008 avec Jacques Hermet.
White Night est un album conceptuel où chaque chanson représente une heure de la nuit. Après l'ivresse, l'euphorie laisse place au doute et aux angoisses. L'album est traversé par la dualité entre le moi social, le masque superficiel, et le moi profond. C'est cette tension qu'expriment les changements d'atmosphère au sein des chansons ou entre les morceaux. La musique se met en mouvement, à l'image de la nuit blanche du protagoniste, sillonnant la ville, pris dans le flot continu de ses pensées, pour finalement se résoudre au petit matin.
Mais tout ceci n'est qu'un côté de cette histoire
La mécanique la plus simple et qui se voit
Une musique réduite au chant d'une voix