How strange it is to be anything at all
Boxson / Anticraft Distribution
Sortie le 24 mars 2008
En dix chansons et quarante minutes, H-Burns survole le paysage folk français.
Sans crier gare mais avec une élégance toute naturelle, son deuxième album How Strange It Is To Be Anything At All reflète une éloquence de ton rarement entendue en France et d’autant plus touchante en ces temps incertains.
A la fois fantasmés et intimement vécus, imaginaires mais vrais, ces dix nouveaux morceaux d’H-Burns ont été enregistrés en plein été, à l’ombre des forêts de châtaigniers ardéchoises. Durant une semaine, la maison familiale des Pins de Montchal s’est nourrie de vibrations appalachiennes, sublimées au son de guitares acoustiques bleues, de piano lumineux et de lap steel ondulant.
Produit à deux mains par Jonathan Morali et Renaud Brustlein, ce précieux opus est serti de dobro, de banjo, de mandoline, d’orgue et d’harmonica,
qui irisent le disque d’une chaleur bienveillante. Le leader de Syd Matters a également participé aux arrangements de l’album, sans oublier d’y jouer de la guitare, de la scie musicale ou du piano.
Jamais forcé, le chant en anglais de Renaud Brustlein est ici appréhendé comme
un véritable instrument. Ses chansons parlent des saisons qui passent trop vite, de virées contemplatives en auto, d’absences amoureuses, de mers intérieures distantes, des boulevards des petites villes et de lunes rousses, autant d’émotions liées à une cartographie de l’intime. Elles sont au diapason d’une musique illustrant une concision et des mélodies limpides, mais aussi l’importance profonde de ses racines et l’influence panthéiste des grands espaces ardéchois.
Ces morceaux conçus et enregistrés dans le terroir, entre Romans, Marseille et Valence, sont certainement influencés par les grands maîtres américains, de Townes Van Zandt à Will Oldham en passant par Sun Kil Moon ou Great Lake Swimmers. Touchant à l’épure d’un folk universel, H-Burns transcende ici ces infl uences originelles grâce à ses ellipses poétiques et la sincérité de son propos. Sa musicalité folk se fond parfaitement dans ces mélodies à l’image de Blame It On The Distance, un titre terriblement romantique mais jamais suranné, ou de l’éblouissant Thoughts of Morella.
Titre hommage au chef d’oeuvre de Neutral Milk Hotel, In An Aeroplane Over The Sea, How Strange It Is To Be Anything At All relève d’une démarche intimiste, qui privilégie l’épure vraie à une logorrhée hypermoderne et souvent vaine. Proche des vies minuscules et d’une poésie de tous les instants, cet opus se termine par le bruit de pas sur la mousse d’une clairière, le chant des grillons et le pépiement des oiseaux à la tombée du jour. Il ne reste plus qu’à le réécouter pour assister au lever d’une nouvelle journée, à cette idée d’être quelqu’un de vrai, étonnamment.
FM
"..… H-Burns’ arrival is some really good news for French folk music. Even for folk music in general, so much his first album, ..songs from the Electric Sky, seems devoid of any nationalist anchoring. The first listening is puzzling… The eleven songs recorded in two days in a living-room, with pure sincerity, uncluttered and floating, bring the young singer among his mentors."Libération
"This is a song set of songs, simply presented with clarity and purpose. Music for those who want to listen. There are hints of Vic Chesnutt along with the Dylan, Drake( Pink Moon) and even Roy Harper. All no bad thing
If you want to drink a bottle of red, smoke some French cigarettes and stare at a sunset whilst wrestling with a bout of melancholia – this is the perfect soundtrack."Americana Uk
"Les onze chansons enregistrées en deux jours dans un salon, d'une sincérité à toute épreuve, dépouillées et flottantes, inscrivent le jeune Français dans la lignée de ses maîtres à penser"-Libération
"Fort d'une écriture à la maturité saisissante ... dans un genre qui ne supporte pas la médiocrité, H-Burns sort vainqueur du grand dépouillement auquel il s'est astreint, se rapprochant au passage du deuxième album de Palace Brothers, Days In The Wake. Et pas bien loin non plus du Nebraska de Springsteen, de Neil Young aussi. Sous des cieux électriques, une chrysalide vient d'opérer sa métamorphose. Remarquable envol"Magic rpm
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