Mon principe c'est la vie, ma fin c'est la mort. Vous attendez la révolution? La mienne a commencé il y a longtemps! une voie folle et triomphale vers la grande et sublime conquête du néant! Toute société a ses limites. Et en dehors des limites de toute société, les clochards héroïques et turbulents errent, avec leurs pensées vierges et sauvages - eux qui ne peuvent vivre sans concevoir de toujours nouveaux et terribles éclatements de rébellion! Je suis parmi eux! Et après moi, comme avant moi, il y aura ceux qui disent à leurs frères: «Tournez-vous vers vous-mêmes plutôt que vers vos Dieux ou vos idoles. Découvrez ce qui se cache en vous-mêmes; ramenez-le à la lumière; montrez-vous!» Parce que toute personne qui, cherchant dans sa propre intériorité, extrait ce qui y était caché mystérieusement, est une ombre qui éclipse toute forme de société pouvant exister sous le soleil! Toutes les sociétés tremblent quand l'aristocratie méprisante des clochards, les inaccessibles, les uniques, les maîtres de l'idéal et les conquérants du néant, avance résolument. Avancez donc iconoclastes! En avant!
Le mouvement Tekno n'est pas composé de moutons. Puisque l'autorisation n'est pas accordée, elle n'est plus demandée. Les pouvoirs publics n'ont pas fait le moindre geste pour assouplir le cadre extrêmement rigide de la réglementation des fêtes. Il n'existe que deux cas de figures : soit on dispose d'une solide organisation commerciale capable de supporter les lourds investissements, soit on dispose d'appuis politiques. Le plus souvent les deux sont nécessaires. Organiser une fête légalement coûte très cher, financièrement et moralement.
Le mouvement Free porte des valeurs libertaires et écologistes aux antipodes de l'image d'auto-destruction qu'on lui colle sur le dos. De nombreuses initiatives ont été prises en interne pour remédier aux problèmes, mais aucune initiative médiatique en revanche pour améliorer l'image de la Free.
Les conséquences prévisibles de la répression.
La scène Free cultive un certain goût pour l'insurrection. De violents accrochages se sont déjà produits lorsque les forces de police ont décidé de charger des fêtes Tekno. La confiscation des instruments de musique ne se fera pas sans de graves affrontements. On peut déjà prévoir que les participants se montreront solidaires des sound-systems et formeront un cordon autour du matériel menacé de destruction. La radicalisation est inévitable. Les pouvoirs publics devront assumer la responsabilité de ces violences puisqu'elles seront déclenchées sur ordre du préfet. Les parents n'apprécieront pas le traitement Pinochet réservé à leur progéniture fêtarde. Et la presse ne manquera pas d'en faire largement écho, évidemment aux dépens des forces de l'ordre et des autorités. L'opinion publique, aujourd'hui encore indifférente ou critique, ne tardera pas à basculer et c'est la majorité plurielle qui en fera les frais.
Goût de la clandestinité
La Free se vit avant tout autour de la musique et de la fête. la Free a montré à des milliers de personnes la possibilité d'oeuvrer en dehors du système. Le goût de l'alternatif et de la clandestinité est d'autant plus ancré qu'il est déjà la conséquence d'anciennes politiques répressives sur les plans culturels et sociaux. La charge subversive anticonsumériste et libertaire ne suffit pas à faire de la Free un mouvement ouvertement politique, mais une fraction importante des activistes Tekno voient plus loin que la fête elle-même. Des milliers de personnes vivent aujourd'hui en France complètement ou en partie en dehors du système, sur le mode du nomadisme et de l'économie parallèle. Pour eux, la Free représente plus qu'un divertissement : elle est devenue un pôle essentiel de leur existence, autour duquel se construit un mode de vie.
Procédé de régulation épigénétique de la biosynthèse des protéines par résonance d'échelle
Le chant des protéines
“Tel jardinier constate que ses légumes semblent aimer la musique, tel paysan affirme que ses vaches produisent plus de lait lorsqu’il leur fait écouter du Mozart…†Nous avons tous entendu ces propos qui résonnent agréablement dans nos esprits, et certains les ont même vérifiés. Mais le processus expliquant ces phénomènes était resté inconnu. Ce mystère semble bien avoir été élucidé par un physicien français, Joël Sternheimer, dont les recherches démontrent qu’il est possible de favoriser le métabolisme ou l’inhibition de certaines protéines dans les organismes vivants à l’aide de mélodie.A l’heure où les scientifiques engloutissent des dizaines de millions de francs dans les recherches sur le génome, pour des résultats peu significatifs voire inexistants en médecine (maladies génétiques) et des applications on ne peut plus douteuses et dangereuses pour l’équilibre de nos écosystèmes (O.G.M.), l’alternative que propose les travaux de Joël Sternheimer tient du merveilleux que la créativité humaine peut offrir à notre monde devenu, par ailleurs, si limité.
La découverte de Joël Sternheimer se base sur une observation quantique du métabolisme biologique des protéines. Celles-ci sont constituées de chaînes de quelques dizaines à plusieurs centaines d’acides aminés. La plupart sont mis à la disposition de l’organisme par la digestion des protéines présentes dans l’alimentation.L’A.D.N. des cellules donne le signal de la protéine nécessaire en libérant un A.R.N. messager qui va se fixer sur le ribosome de la cellule, sorte d’établi très stable, puis l’A.R.N. de transfert qui transporte un acide aminé vient se fixer à son tour sur l’A.R.N. messager. Par déplacements successifs les acides aminés vont ainsi s’accrocher les uns aux autres jusqu’à former la chaîne protéique souhaitée.Ce processus est bien connu depuis longtemps, mais Joël Sternheimer a mis en évidence que :lorsque l’acide aminé se fixe sur l’A.R.N. messager, sa perte de liberté et sa stabilisation vis-à -vis de l’agitation thermique provoque un comportement, non plus particulaire, mais ondulatoire pendant quelques secondes. Il émet alors un signal.Un procédé complexe permet au chercheur de calculer les caractéristiques de cette “onde d’échelleâ€, ce qui lui permet de la transposer sous la forme, par exemple, audible, d’une note de musique.Il obtient alors, pour une chaîne protidique, une suite de notes composant la mélodie de la protéine.Le tour (de maître) est joué, on peut alors favoriser la production de la protéine en question dans un organisme en lui diffusant la mélodie correspondant à son métabolisme, ou au contraire l’inhiber en jouant la mélodie opposée dans les aigus ou dans les graves. Et il le prouve par les résultats époustouflants d’expérimentations de “régulations épigénétiques par transposition musicale de biosynthèses protéiques. la suite