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UNE VIE DE MUSIQUE Humeur actuelle : énergiqueDès l'enfance, j'ai été en contact constant avec la musique!Mon père était musicien dans l'armée. Il était trompettiste. Il a servi aux Etats-Unis lors de la seconde guerre mondiale. Il faisait parti des français qui aidaient à protéger le sol américain. C'est ainsi qu'il assistait aux concerts d'artistes venus soutenir les troupes qui restaient en Amérique et les autres qui partaient au front. Parmi les vedettes qu'il a rencontré, il y a eu son idole Louis Armstrong. Il m'a montré cette photo de lui au milieu des autres soldats qui souriaient avec Louis Armstrong! C'est la première fois que j'ai entendu parler du jazz....Ma mère chantait dans la chorale de l'église mais sans aucune prétention. Mes cousins sont tous musicien et la plupart de mes oncles savent jouer d'un instrument. Comment donc pouvais-je y échapper ?Pourtant rien au départ ne me prédisposait à devenir musicien (en théorie) car mon rêve était de devenir footballeur professionnel. J'étais gardien de but et j'étais en sélection de Martinique. Musicalement parlant, je me produisais à l'église tous les samedis ou presque avec mon groupe de gospel a capella (Sinaï, Nativité Junior). C'est là que j'ai fait mes armes, car je chantais la basse. Mes premières influences sont Takes 6, Acapella, Blackapella, Golden Gates... Entre temps, je cherchais à tout prix à jouer de la batterie et je saoulais le batteur de mon église pour qu'il me laisse jouer!!! J'ai fais un ou deux concerts comme batteur. Je voulais une batterie, car je rêvais d'en jouer. Mais ma mère n'en avait pas les moyens. Je me souviens qu'elle pleurait devant les magasins de musique parce qu'elle savait combien c'était important pour moi.....Plus tard à dix sept ans j'ai reçu une offre d'un club professionnel. Ma mère a refusé que j'y aille. C'est alors que j'ai compris que je n'échapperais ni au bac ni à la fac d'histoire! J'ai décidé de prévenir de la déprime d'être seul à la fac en prenant des cours de guitare auprès d'un ami. Je me disais au moins que je pourrais chanter du Cabrel pour impressionner les filles!!! Et il m'a dit au bout de deux cours: « En fait, j'ai l'impression que tu es un bassiste, car tu ne ressens pas la guitare. Tu as un feeling de bassiste probablement parce que tu as chanté longtemps la basse dans les groupes de gospel! ». Je lui ai répondu : « Ouais, la basse… pourquoi pas! ». Mais je n'en ai pas et cela coûte cher! Il m'a dis : « T'inquiète ! ». Deux semaines plus tard le 5 juillet 2001, il se ramène chez moi avec mon cousin Manuel, m'emmène dans un magasin de musique et me paye ma première basse neuve Yamaha dont je suis tombé fou amoureux. Et ils m'ont juste dit: « Travaille bien ! ». Grâce à ma marraine et son mari Joël, j'ai découvert Jaco Pastorius, Michel Alibo, et surtout Marcus Miller. Je me suis mis à traîner dans les « jam » aux Antilles et à faire peu de cas des choses scolaires. Je suis devenu fou de basse. Je ne vivais que pour cela et un ans plus tard je jouais avec tous les groupes de gospel du coin : Sinaï, Symbiose, etc ... mais aussi de musique traditionnelle : Ronald Tulle, Danielle Renée-Corail, Orlane, etc...Et après avoir vu en Martinique le concert d'Allen Hoist avec Michel Alibo, j'ai décidé que je voyagerais et vivrais de la musique. Sous l'influence de mon cousin Elizée, je me suis mis à écouter toutes les bonnes musiques possibles. Je me suis mis à chercher une école de musique. J'en ai trouvé une à Nancy : la Jazz Academy International. Après avoir obtenu le bac, j'ai fait les démarches nécessaires pour obtenir une bourse d'étude qui m'a été gracieusement accordée. J'ai travaillé un an dans les stations services pour faire des économies et je suis parti seul, moi, le dernier bambin de la famille qui était couvé par tous! A Nancy… J'y ai passé un an et demi ! Là -bas, j'ai pris des cours avec les plus grands bassistes de France qui sont pour la plupart parmi les meilleurs en Europe et dans le monde: Benoît Vanderstraeten, Remy Chaudagne, Dominique Di Piazza, Bunny Brunnel, Jean Bisello a Hans J. Kullock (qui a tant fait pour moi). J'ai aussi fait un stage au Berklee College avec Matt Garrison. Je n'ai pas pu recevoir mon diplôme de main propre car j'étais en tournée avec le groupe de gospel a capella À4, groupe dans lequel je suis resté huit mois. J'ai joué avec des chorales de gospel, des groupes de jazz fusion, trio jazz et de soul.Aujourd'hui, je suis intermittent et je vis de la musique. J'ai beaucoup voyagé, en tournée pour des concerts en France, en Allemagne, en Pologne, en Turquie, aux Etats-Unis, israel.... J'habite dans une ville de reve pour un musicien Paris.