Mon histoire.
Casablanca ma terre ma lumière, ton sang coule dans mes veines.
Du plus loin que je me souvienne, je devais avoir deux ans quand je suis partie sur ce grand oiseau blanc.
A des milliers de kilomètres de toi j’ai grandi au son des guitares dans un quartier où la musique et le chant faisaient partie du quotidien. Les premières chansons que j’ai fredonné sont celles de Frédérique François ; il a été ma première référence (nous habitions le même quartier). Je me souviens encore de ces moments quand les musiciens quittaient le quartier en car pour partir en tournée et moi avec mes yeux d’enfant je rêvais, je me voyais déjà …
Même si j’ai grandi sans rien dire, c’est vers l’âge de huit ans que je vécu mon premier contact avec le public sur une chanson de Boris Vian « le déserteur ». C’était déjà un signe, un signe pour les textes forts. Pendant des années j’ai gardé le rêve secret de devenir chanteuse et j’ai écouté d’autres chansons de Marvin Gaye, Dianna Ross…
Quand on a une âme d’artiste elle fini toujours par vous rattraper. J’ai débuté dans une chorale, mais très vite je senti que ce n’était pas ma place. Au fil du temps, mes choix se sont tournés vers la chanson française (Barbara, Cabrel, brel, Ferré, Aznavour…).
Une première déchirure à la séparation de mes parents m’a plongé dans une profonde révolte, l’écriture à été le seul refuge pour exprimer toutes mes émotions.
Sur mon chemin, les portes de quelques centres culturels se sont ouvert et m’ont permis de faire des premières parties d’artistes Belges et Français. Pendant quelques années, j’ai fais mes armes sur des podiums avec des reprises, ensuite ma route a de nouveau croiser celle de Frédérique François pour me retrouver en studio dans les ch--urs d’une de ses chansons « Paix sur la terre ».
Une autre rencontre ; Carmelo Prestigiacomo un guitariste d’envergure, qui a notamment composé plusieurs des grands succès de Vaya Con Dios. Avec lui, j’ai pu exorciser mes premiers tourments sur ses mélodies et nous avons collaboré ensemble à l’enregistrement de toutes mes « Blessures inavouées ». Ces compositions personnelles m’on ouvert les portes de radios, de festivals telle que « les Francofolies de Spa, les fêtes de Wallonie de Namur…
Un article du Sabam magazine
« Naïma
Brute et sensuelle dans ses blessures inavouées.
Des blessures inavouées en tallons aiguilles, Naïma promène sa féminité dans les coulisses des chansons à ressentir.
Entière et révoltée, Naïma aborde tantôt en douceur, tantôt en colère, la condition des femmes, partout dans le monde. Ce n’est pas qu’elle est féministe, ce n’est pas qu’elle s’engage par la chanson en faveur du combat de la femme. Ce n’est pas qu’elle revendique ou condamne.
Naïma ressent les tourments de la vie et les traduit par des sentiments extrêmes : douleur et tendresse, colère et apaisement, tristesse et nostalgie, mélancolie et entrain,… Ces émotions diverses se mélangent sur les parois de son être, et ressortent brutes et sensuelles, en chansons, en poèmes.
« L e silence des mots, dans nos âmes, dis moi, dans mes pas… à l’instar d’un hymne à la paix. A la paix intérieure. A la paix retrouvée malgré les traces de ses Blessures inavouées…
Sur des musiques de Carmelo Prestigiacomo, ses textes s’envolent et prennent une dimension supplémentaire sur scène. Car c’est bien Là que Naïma donne toute sa puissance. Sans retenue, mais avec pudeur, sans réserve, mais avec candeur. Naïma se livre au public, entière e et dénudée d’artifice.
Elle était au Francofolies, et a offert une fine prestation remplie de promesses. »
Pays de ma naissance tu resteras toujours dans mon c--ur.
Mon regard de femme dans tous ses états d’âme.
A bientôt.
Naïma
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Son passé :Une co/production" Blessures inavouées" dont elle écrit ses ressentis de femme et les exprime sur les scènes des Francofolies et d’autres scènes...." Les rues d’Athènes" ( J-P Diat, Cl. Argeles)
" Au Bout du Compte" ( S. Jacquot, Cl. Argeles)
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