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mandariine

About Me


L'île
Déserte et insolite sous le vent si chaud,
Je laisse partir les nuages et le temps file.
J'attends qu'à l'horizon les voiles d'un bateau,
accrochent leurs contours à l'arc de mes cils.
Sans ennui... j'attends...
Que se mèle à mon sable les grains d'une peau,
Déposant là, leur douceur, dans mes nuits tranquilles.
Abandonnée, mais en vie, au hasard des flots,
je laisse le soleil tiédir ma vie fertile...
Sans dérive...j'espère...
Encore à l'aube, qu'un de mes matins si beaux,
Vers l'attol, d'un trait de lumière franc mais subtil,
Tu traces un pont solaire, vers la plage, sur l'eau,
Pour me relier à toi et devenir presqu'île...
Mais....Sans tristesse...j'ondule...car,
Posée là, éperdue, seule au milieu de l'eau,
Etre perdu sur mes contours, je suis une île...
Agitée sur mes bords, les vagues meurent sans maux,
Sans abîmer mon coeur parfaitement immobile..."
15 juin 2004
Matinée pluvieuse
Encore un peu obscure au détour de ta nuit,
En attente du jour dans l'instant qui croît,
Je réfléchis ce début de lueur sans bruit,
Premiers reflets de l'Aube où le soleil déçoit.
Car c'est une fin de nuit sans fard où se voit,
Autour de ton réveil, se former mes nuages,
Contrariante au matin, dans les phares on perçoit,
Mes éclats, qui donneront au jour son visage…
Et dans mon commencement, déjà c'est l'ennui…
Tes yeux se referment dans le noir qui décroît,
Encore bercé de rêves, ton esprit s'enfuit,
Et sans plus aucun dessein, ton coeur j'aperçois.
Douce et terne, ta vie dans mon sillage, tu crois
Car c'est toujours sans soleil que tu m'envisages,
A l'infini, sans éclaircie tu me prévois,
Et ta mémoire a figé grise mon image.
Inéluctable, je suis comme un jour de pluie,
Au futur transparent, dont l'eau coule sur toi…
Au détour de ton lit, pourtant si claire, je luis,
Car en milliers de points la lumière perle en moi.
5 décembre 2007
Orée
En automne…
A la lueur bleue d'un début de matinée,
Mon regard s'éloigne dans l'air plein de fraîcheur,
Tel un arbre, immobile tu es là planté,
Devant ma porte, enraciné à l'extérieur.
En été,
Au vent tu bruisses, si agité, si étrange,
Dans ton feuillage dense le soleil se meure,
Dans tes branches, mes fenêtres qui se mélangent,
ne conduisent plus la lumière à l'intérieur…
Au printemps,
Dans mes vitres, ton écorce imprimée,
Dévoile peu l'horizon, vole un peu les fleurs
Au jardin si pauvre encore, où elles sont nées,
Si fragiles quand avril grandit sans chaleur…
C'est l'hiver,
Les jours ont diminué et de toi je m'arrange,
Ton bois si imposant remet de la couleur,
Au reflet hivernal de cette vie qui change,
Où, au fil des saisons, cependant tu demeures.
9 avril 2008
Passagère
Lente progression à l'avenir sans prélude,
Où j'égare le temps…
Traversée sans élan nimbée de solitude,
Qui fige mes instants,
Entre calme et ennui, mon coeur bat sans souffrir,
Quand l'émotion s'élude…
De folies en sagesse, l'esprit peut mourir
Si ma vie se dénude…
Entre le pas présent et le pas dépassé,
Mon corps ne doit s'enfuir,
En équilibre maintenue, et partagée,
Mon âme ne veut faillir.
En quête d'absolu, exempt de lassitude,
Mon être en passager,
Marche en moi-même, à mi-chemin du nord au sud,
Sans jamais s'arrêter...
Car toujours suspendu et rivé sous mes pieds,
Le fil de vie se tend...
Et sur lui, attentif, mon regard est posé…
Juste à un pas…Devant.
13 février 2008
Trajectoires
Mes décors s'écoulent sur le temps qui défile,
Adossée au futur, le passé me fait face,
Le train avance et je perds de vue mes idylles,
Pendant qu'à la fenêtre les imprévus passent…
Des gouttes d'eau se fixent pour laisser leurs traces
Sur la vitre entre moi et l'horizon mobile.
Elles glissent et s'étirent quand le vent les déplace,
Et mon regard sur elles, se pose immobile.
Dehors, le présent s'éloigne en rêves stériles,
Dessine de longs traits que la vitesse efface
De ma mémoire indemne et pourtant si fragile…
Je suis sans destination et l'amnésie menace.
Je n'emmène personne et l'absence m'enlace,
M'entraine loin de moi, mais je reste docile.
Assise et faible, ma défaillance est tenace,
Les voies sont sans fin, le voyage un asile…
16 mai 2007
Lucyle
Infime particule d'énergie,
Dans mon coeur si désert, s'est accrochée;
C'est son âme claire qui investit
Tout mon corps avant elle inhabité.
Même si frêle dans mon ventre grossi,
Elle s'est chargée d'amour à redonner,
Mais sans cesse en proie à mon amnésie,
Elle me confie pourtant sa destinée...
Tout son regard qui sonde mon esprit,
En moi seule fixe son acuité,
et c'est abandonnée à mes envies,
qu'elle me prie chaque instant de l'aimer.
Petite fille aujourd'hui qui sourit,
que dans les roses, un jour j'ai inventée,
Qui dessine à l'horizon l'infini,
Tu traces en moi comme une éternité...
2 avril 2007
Transitions
Milieu du jour, une lumière grise sur moi,
S'accroche à ma peau et puis effleure mon coeur.
Poussière de lui sur mon âme, j'ai peur de toi,
Comme d'un vent qui se lève empli de rumeurs.
Lourd de ses airs, déjà plein de tes mélodies,
Vos musiques s'emmêlent et ma vie se mélange,
Entre un son qui commence et un son qui finit,
D'une corde à une touche, vos regards s'échangent.
Au soufle de l'air, mon âme se déploie...
Des poussières...se libère...De moi j'ai peur...
Mais le vent me ramène à des mois loin de toi...
M'expédie sur des portées où ses notes demeurent...
Loin de ton regard perdu au delà d'un si,
De la clef qui referme ton amour étrange,
Des partitions abandonnées au pied du lit,
et des croches aphasiques qui font passer les anges.
18 septembre 2005
Les Fleurs
Plante tropicale en souvenir d'un voyage,
Rapportée en pot...fixe devant ta fenêtre,
Mes fleurs oranges et vertes, immobiles et si sages,
Qu'à la fraîcheur du temps, je devrais me soumettre.
Tes paysages sont scandinaves et j'ai peur.
Fenêtre fermée derrière moi, ne s'ouvre plus...
Fragile dans l'hiver, exemptée de chaleur,
Chacun m'a oubliée et tu n'es plus ému.
Comme une nappe noire qui s'étend de la plage,
Le deuil remonte du pot vers mes fleurs déçues...
En l'absence de vent, de soleil, ou d'orage,
L'espoir d'une autre vie dans tes airs s'est perdu.
Mais c'est l'indifférence qui givre tout mon être.
Pas de place prévue pour moi à l'intérieur...
Collée à ton regard, je ne peux disparaître,
Et je perds mes nuances au milieu de ton coeur...
15 octobre 2005
Rêve
Tu viens délicatement d'effleurer mes lèvres,
Et la couleur étonnante de ton baiser,
Me donne dans la nuit un improbable rêve,
Teinté de toi, de tes lumières nuancées.
D'un tardif battement de cil, ma nuit j'achève.
Ce rêve qui hante mon corps à mon réveil,
S'installe au creux de moi. Dans une courte trève,
Donne à ma vie, l'éclat de leau sous le soleil...
A l'aube mon coeur scintille et mon corps se soulève,
Vers les traits mobiles de mon songe feutré.
Ton visage retient d'une lueur trop brève,
La peur que tu m'oublies, la peur de t'oublier.
D'un battement de cil tardif, ma peur j'achève...
Et d'un revers du coeur, je remets en sommeil,
La crainte de l'oubli accrochée à mes lèvres,
Pour confier mon esprit à l'éclat du soleil.
18 mars 2004



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Trajectoires

Mes décors s'écoulent dans le temps qui défile,
Adossée au futur, le passé me fait face,
Le train avance et je perds de vue mes idylles,
Pendant qu'à la fenêtre les imprévus passent…

Des gouttes d'eau se fixent pour laisser leurs traces
Sur la vitre entre moi et l'horizon mobile.
Elles glissent et s'étirent quand le vent les déplace,
Et mon regard sur elles, se pose immobile.
Dehors, le présent s'éloigne en rêves stériles,
Dessinent de longs traits que la vitesse efface
De ma mémoire indemne et pourtant si fragile…
Je suis sans destination et l'amnésie menace.

Je n'emmène personne et l'absence m'enlace,
M'entraine loin de moi, mais je reste docile.
Assise et faible, ma défaillance est tenace,
Les voies sont sans fin, le voyage un asile…

16 mai 2007

Transitions

Milieu du jour, une lumière grise sur moi,
S'accroche à ma peau et puis effleure mon coeur.
Poussière de lui sur mon âme, j'ai peur de toi,
Comme d'un vent qui se lève empli de rumeurs.

Lourd de ses airs, déjà plein de tes mélodies,
Vos musiques s'emmêlent et ma vie se mélange,
Entre son qui commence et un son qui finit,
D'une corde à une touche, vos regards s'échangent.

Au soufle de l'air, mon âme se déploie...
Des poussières...se libère...De moi j'ai peur...
Mais le vent me ramène à des mois loin de toi...
M'expédie sur des portées où ses notes demeurent...

Loin de ton regard perdu au delà d'un si,
De la clef qui referme ton amour étrange,
Des partitions abandonnées au pied du lit,
et des croches aphasiques qui font passer les anges.

18 septembre 2005

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