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Je me promène dans ce petit Jardin, « Immire », où l'imaginaire, le mirage, et la réalité se côtoient jour et nuit. Tadmy, mon arbre, me suit dans ce lieu secret. De longues racines m'enveloppent dans leur duvet d'écorces. La petite pâquerette, artiste, actrice, et bienfaitrice vit elle aussi dans cet endroit rempli de bonheur… Quelquefois, de petits lutins les rejoingnent, ils apparaissent puis disparaissent à leur guise. Leur Jardin est tout sauf ennuyeux, les timides sont soutenus, leurs rires entendus, les loups sont regardés, et leur fourrure… elle donne envie de s'y noyer pour y dormir. Le p'tit brin de soleil est fait pour sourire, accompagné d'un peu de thé, pour un moment plus joyeux. Les moyens de transports sont peuplés d'étoiles et d'eau, on peut se retrouver aussi bien au plus profond de la Terre, qu'au sommet des rêves, et les étoiles filantes, eh bien ce sont ces yeux.Autour de toi volent des anges, ils te transmettent la passion, l'envie, le désir, et cette étrange sensation de ne pouvoir toucher terre.Devant toi un modèle vivant. Celui que tu vas embrasser sur chaque partie du corps, chaque muscle semblera te parler, tes lèvres glisseront doucement, sans s'arrêter. Tu seras là .Au milieu de cette vaste pièce remplie d'amour, tes yeux ne se détacheront de ce modèle que pour le retranscrire en sculpture.Les yeux fermés, tu verras par le toucher, tes doigts se promèneront sur ce corps afin de capturer l'âme qui se trouve à l'intérieur, rien ne pourra t'échapper.Le modèle et l',,uvre seront identiques, non, pas une reproduction, non, en aucun cas, la magie aura opéré et un jumeau sera né.30 ans rattrapés en si peu de temps, c'est possible, et tu l'auras fait, tu auras sculpté la vie. L'image sera figée, vivante également.Une fois l',,uvre finie, tu renaîtras une fois de plus en la contemplant des heures, des semaines… Le temps ne sera plus.Puis la sculpture appellera l'écriture et tu commenceras par ces mots :Autour de moi volent des anges, ils me transmettent la passion, l'envie, le désir et cette étrange sensation de ne pouvoir toucher terre…6h59. Elle se réveille à temps pour éteindre son réveil.Il fait encore nuit, sa main cherche des allumettes dans l'obscurité pour offrir une flamme à une bougie, puis à sa cigarette. Ses poumons n'ont pas eu le temps de se reposer plus de 5 heures, mais il est temps de se lever pour aller travailler.Sans réfléchir à quel pied mettre au sol en premier, elle va prendre sa douche en se frottant les yeux. Lucilia a 25 ans, elle travaille dans une petite entreprise, se prépare comme tous les jours, mais ce matin là , à cet instant, elle sait qu'elle n'ira pas remplir sa fonction de parfaite employée. Un ticket de bus à la main, à l'abri de cette pluie matinale, elle attend. Tout le monde se presse sur le coté, le numéros 15 ne doit pas être très loin. Il est à l'arrêt, elle laisse les gens passer, monte, prends sa place habituelle puis regarde ce petit bout de ville défiler.Le fleuriste, la boulangerie, et… tiens, c'est à cet endroit qu'elle avait discuté avec un inconnu au visage d'ange, il rentrait alors chez lui avec sa bicyclette. Plus loin, son supermarché habituel, le bus se rempli au fur et à mesure. Le pont … le centre commercial… Ca y est, elle est arrivée à République, en plein centre ville. C'est ici qu'il va falloir prendre sa décision. Elle doit aller travailler, son corps se dirige vers le métro mais au dernier moment, alors qu'elle n'est qu'à quelques mètres des marches, elle change de direction. Ses jambes l'emmènent à l'entrée d'un parc, le Thabor. Quelques secondes d'hésitation avant d'y pénétrer… Assise au calme, Lucilia observe ce qu'il y a autour d'elle et ne trouve que verdure et simplicité, elle se plait ici. Un stylo à la main, un cahier sur ses genoux, elle commence à dessiner… Des formes ovales, un trait plus ou moins appuyé, l',,uvre en est à son début… Beaucoup plus tard, dans la soirée, des signes apparaissent… Le vent semble lui souffler des mots à l'oreille, elle y est attentive, note ce qu'elle entend, et commence à en prononcer…- dvegbunablutobun dit elle, dvegbunavlutobun…Elle s'échappe comme elle peut mais ça devient dangereux, Lucilia ne se rend plus compte de son état, ce n'est plus un jeu. Elle sombre et ne se reconnaît plus, ses gestes sont indépendants de sa volonté…C'est ainsi qu'on l'a retrouvé un mois plus tard, elle avait fini par tout oublier, mais malheureusement tout le monde l'avait également oubliée. Elle était allongée dans sa baignoire, des écharpes autour de son cou rendu fragile par le changement de température entre l'eau brûlante et les -7° de l'extérieur, elle flottait au milieu de l'eau…Elle au masculinUn vieil homme au sourire uséTrébuche malgré lui au coin de la rueIl n'y a personne pour l'aiderTout l'monde sait qu'il a trop buC'est parce que le bonheur l'a quittéQu'il fait chaque jour tellement d'abusIl ne sait où vont ses piedsToute sa tête est bien perduePas un endroit ne lui est dédiéCe n'est qu'un homme seul dans sa petite rueUn personnage oubliéQui semble avoir assez vécu