............................................................ ............................................................ ........................... "Je me suis ouvert à une foule de pourquoi, le bleu du ciel, le coton des nuages, la chaleur du soleil, la rondeur d’une goutte d’eau, le frottement de l’air sur mon visage ; ces données évidentes qui, dès qu’on les questionne, se révèlent être les plus étonnantes qui soient. Sans parler du grouillement de la vie, à Paris comme ailleurs, l’herbe qui fait se craqueler le béton d’un trottoir. J’avais une vie devant moi."....................................................... ............................................................ ......
Mon fournisseur en benxédrine.
............................................................ ............ "Je pense par exemple à ce film de Murnau, Tabu, qui me ramène à Hawaï et au Pacifique. L'actrice principale, une fille du crû, n’avait jamais joué la comédie. Elle était si peu professionnelle, et si hawaïenne, qu'elle est devenue plus ou moins folle en intégrant la jeune Hollywood des années trente. Alcool, drogue, ennui, elle n'a pas survécu." .................
............................................................ ............................................................ ............. "Ce doit être un signe. A Los Angeles, dans un café, j’ai oublié La Fin du voyage, un petit livre que j’avais trouvé sur l’exploration de l’océan Pacifique par le Capitaine Cook. L’idée de l’auteur était intéressante, se pencher sur les circonstances de la dernière grande aventure cartographique, et en tirer une réflexion sur les notions de voyage et d’inconnu. Après Cook, et les autres, quelle place pour la différence et l’exotisme ?" ................
............................................................ .......... "Même Einstein pouvait se tromper (surtout lui)." ..............