J'écris sur les astres, sur la sombre beauté de la vie, sur les gens, les paysages, les sentiments...
Plusieurs choses m'inspirent, par leurs ambiances ou pour leurs écrits; l'auteure Poppy z Brite, le peintre Zïlon, les groupes Blood Axis, Forgotten Tomb et Douce Morphine...
J'ai récemment découvert les joies de la peinture, ceci occupe donc de plus en plus de mon temps...
Tous commentaires constructifs, demandes ou suggestions seront bien reçus.
Bienvenue à tous dans ma folie glauque.
«Cherchez en vous-mêmes. Explorez la raison qui vous commande d'écrire; examinez si elle plonge ses racines au plus profond de votre coeur; faites-vous cet aveu : devriez-vous mourir s'il vous était interdit d'écrire. Ceci surtout : demandez-vous à l'heure la plus silencieuse de votre nuit; me faut-il écrire ? Creusez en vous-mêmes à la recherche d'une réponse profonde. Et si celle-ci devait être affirmative, s'il vous était donné d'aller à la rencontre de cette grave question avec un fort et simple "il le faut", alors bâtissez votre vie selon cette nécessité; votre vie, jusqu'en son heure la plus indifférente et la plus infime, doit être le signe et le témoignage de cette impulsion.»
- Rainer Maria Rilke
«Si quelqu'un t'as fait du mal, ne cherche pas à te venger. Assieds toi près de la rivière et bientot tu verras passer son cadavre.»
- Lao Tseu
Publications de textes :
"Moment" et "Ange de pierre", avril 2004, Le Bilboquet
"Morphée", août 2004, Le Bilboquet
"Larme sèche", décembre 2004, Le Bilboquet
"Le vieil homme et son chat", avril 2006, Le Bilboquet
À paraitre :
"Solitude Hivernale", mai 2008, Recueil Intercollégial de poésie
Lectures publiques :
"Moment", avril 2004, lancement du Bilboquet
"Poupée de sucre", mai 2005, lancement du Bilboquet
Mention :
"Morphée", août 2004, Impact Campus (journal de l'Université Laval)
Concours :
"Le vieil homme et son chat", avril 2007, éligible au "Prix Boréal de la Science-Fiction"
Voici un extrait de ma première publication :
Moment
Elle y est.
Gisant la, ensanglantée, oubliée.
Elle agonise, elle hurle.
L'a-t-on oublié? Pourquoi personne ne vient. Elle crie pourtant! Pourquoi l'a-t-on mise à cet endroit? Elle lève le bras, un filet de sang suinte sur le sol. Des millions d’interrogations se bousculent dans sa tête. Elle ne comprend pas, elle ne voit rien. Noir. Néant. Des petites étoiles apparaissent, des formes floues, blanches et rouges, sous ses paupières fermées. Elle n’arrête pas de hurler, d’agoniser. Elle bouge, bras et jambe. Mais elle est bloquée. Elle n’avance pas, elle reste sur place. Elle s’étouffe, la bouche pleine de sang qu’elle crache. Personne ne semble l’apercevoir. Où est-elle, que fait-elle ici. Elle se mord les doigts tellement elle se sent perdue. Mordre est une drôle de façon de décrire ce qu’elle fait puisque pour mordre il faudrait des dents. [...]