About Me
GUNSHOT : Définition selon Le Petit Rocker :
« Seul remède officiel contre la soupe radiophonique et autres niaiseries vaguement musicales que l'on endure depuis de trop longues années. »
L'origine de cet antidote ?
Yannick Dimont, chanteur guitariste à la voix curieusement chaude et la rythmique sauvagement incisive ! Leader pendant plusieurs années de formations Rockabilly, Rythm'n'Blues ou Country, Yannick décide de créer un groupe qui rassemblerait toutes ses influences musicales.
Ce sera donc GUNSHOT. Nous sommes en 1998.
II s'adjoint Vivien Douine, batteur comique au jeu de scène positivement insupportable ! Et Guilhem Connac, pianiste à peine plus raisonnable...
Très vite, le ton est donné. Est-ce du Presley ou du Coluche? Ni l'un ni l'autre mais les influences sont là et ça se sent. Humour et Rock..n..Roll font bon ménage.
Août 1999, le trio devient quartet. Guilhem Connac tire sa révérence (faute de mieux) et les deux compères - dont certains s'accordent a dire : « l'un est fou, l'autre est pire » - s'entourent de Patrick Andersch Goodfellow, guitariste soliste à la virtuosité inquiétante et Marcel Mullerr, bassiste au jeu sensuel et ravageur : la gueule du groupe !
L'osmose est parfaite. Tous les ingrédients sont réunis pour que le cocktail Rock..n..Drôle fasse sont effet. Nos menestrels multiplient les concerts à travers la France (près de 400 en deux ans).
Qu'importe le lieu, l'heure et les circonstances (exténuantes de préférence), la tornade Gunshot déclenche l'hystérie tendrement explosive des années cinquante au cours d'un spectacle unique dont la réputation n'est plus à faire.
D'Elvis Presley à Jerry Lee Lewis en passant par Chuck Berry et Fats Domino, le gang impose sa touche personnelle aux plus grands standards du Rock'n'Roll tout en gardant l'esprit de l'époque. Dans le public, certains se souviennent, d'autres découvrent... Ce sont souvent les mêmes. Jamais la nostalgie n'aura autant côtoyé la nouveauté.
Fin 2001 - l'odyssée des bardasses - Eric Chaussade, bassiste, remplace Marcel Muller. Ce bougre possède les qualités chères aux membres de GUNSHOT : énergie, humour, émotion... Mais, pour être tout à fait franc, voici un extrait de son entretien d'embauche.
Yannick demande :
- « T'es fou?
- Oui.
- Tu t'en fous ?
- Oui.
- Alors t'es pris. »
Il en résulte un délicieux paradoxe : Gunshot c'est le sérieux au service de l'humour, un professionnalisme qui tend vers l'imprévisible.
Pendant près de 4 ans, le groupe va écumer un nombre impressionnant de lieux de concerts en tous genres : festivals, fêtes américaines, championnats de danse, salles de concerts, soirées privées...
Le jeu de scène est devenu totalement incohérent (ce qui semble ravir les intéressés), la réputation du groupe se répand comme une traînée de prouts et, par conséquent, le public se fait grandissant à chaque prestation de nos 4 troubadours.
2002 - 2005, des années chargées en émotions : bonheur, lassitude, doutes, euphorie...
Résultat des commissions : 700 concerts, 4 albums et 1 DVD plus tard, Eric Chaussade passe le relais à François Charles Delacoudre, nouveau bassiste, pour le moins très Rock'n'Roll, comme son nom ne l'indique pas. Un nouvel entretien de débauche s'impose :
Yannick demande :
- « A part faire les cons sur scène et partager des moments de plaisir avec le public, tu sais ce qui est important chez Gunshot ?
- Euh.. rien ?
- Gagné. »
Fin 2005, Gunshot se met enfin aux compositions originales et, de plus, en français. Yannick Dimont met bas quelques titres absurdes partagés en 2 albums : Une moitié pour un album de Gunshot, une moitié pour un album à son nom et le tout pour de rire.
Une nouvelle aventure commence...
Quoiqu'il en soit, n'oubliez jamais ceci : en ce moment même, quelque part en France, GUNSHOT se donne à fond sur scène.
Et comme nos «quatre poulpes dans le vent» le disent eux-mêmes : «de gré ou de force, à bientôt ! »
Critique Album "Gunshot à la Grande Motte" dans la revue
Sur la route de Memphis N°86. 1er trimestre 2007.
Les Gunshot, tel qu'on les aime... les Gunshot live.
Contrairement à bien des enregistrements dits live qui sont mixés et remixés en studio, enlevant une partie de la spontanéité, ce disque de Gunshot fait la part belle au public et à l'échange entre le groupe et les spectateurs dont la participation est loin d'être négligeable.
Et puis, ceux qui les ont déjà vus le savent, les Gunshot font les cons. Yannick y va de diverses vocalises au cours de différents morceaux et en particulier de "What'd I say" qui se prête bien à ce genre d'exercice.
Sans oublier, au milieu d'une belle brochettes de classiques du rock and roll, des plaisanteries du genre "Elle descend de la montagne" ou "La ballade des gens heureux" et même "Les élucubrations d'Antoine".
Le disque comporte différentes séquences enregistrées à La Grande Motte, le fief du groupe, entre 2001 et 2006 mais l'énergie est toujours la même. Parmi la grosse quinzaine de titres, une majorité de chansons d'Elvis Presley qui déboulent à fond la caisse de "Dirty dirty feeling" à "Hound dog" en passant par "Don't be cruel" et "King Créole".
Au passage on note aussi la présence de "Folsom prison blues" ou "Baby what you want me to do" et même une reprise bien envoyée de "C'est lundi".
Le disque se termine avec un solo de batterie bien déjanté de Vivien de plus de 4 minutes mais le grand monsieur de ce disque est et reste Yannick Dimont non seulement pour ses qualités de chanteur mais aussi pour son humour, son sens de la dérision et surtout son sens du contact avec le public, un must du genre.
Gunshot ne se prend pas au sérieux et c'est bien ainsi, Gunshot chante fort bien le rock and roll et le public aime ça...
ce disque en est la preuve.