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___________________________________________________________ ___________________________________________________________ LES TROIS VIES DE CLAUDE ASTIERD’une enfance ardéchoise Claude Astier a gardé le bon sens paysan et la solidité que l’on acquiert au contact de la nature. C’était l’après guerre (1947) et la vie à Tournon s’écoulait tranquillement. Randonnées parmi les châtaigniers, balades au fil du Rhône, flâneries au marché où s’étalaient au fil des saisons citrouilles, châtaignes et champignons des bois, autant de scènes de vie dans une province colorée qui seront naturellement source d’inspiration pour l’artiste. A 15 ans ,l’âge des copains, quand d’autres choisissent les terrains de sport, Claude fréquente l’école d’art de Tournon,l’adolescent est passionné et poursuit ses études à l’Ecole Nationale des Beaux Arts de Lyon dans l’atelier de René Chancrin. Dessin, peinture, sculpture Claude dévore l’enseignement de ses Maîtres et Patrons, il termine ses études avec une seule aspiration : faire de cette passion une profession. Vient alors une période de vache maigre comme en connaissent beaucoup d’artistes quand il s’agit de vivre de son art. Claude se lance alors dans une vie professionnelle différente (publicité et grande distribution) et pendant 15 ans la peinture n’est qu’un loisir, la passion est toujours aussi forte et l’homme poursuit son rêve. En 1995, businessman comblé et reconnu, Claude cède ses entreprises et reprend totalement palettes et pinceaux. 15 ans de sevrage donne à l’artiste un élan et une frénésie de travail et très vite on retrouve dans ses toiles les images fortes de son enfance : la nature, l’Ardèche et le Portugal où il se retire régulièrement pour peindre. Sources d’inspiration liées aux temps forts d’une vie riche de voyages et de l’imprégnation d’images d’enfance. Les couleurs sont franches et tranchées, de grands aplats et toujours le ciel d’un bleu profond, les toiles dégagent la sérénité et donnent à deviner l’homme amoureux de la vie .Point de nostalgie du temps passé, point de reflets d’un esprit torturé. Tout est simple, beau, clair. Les techniques sont variées : dessins, peintures, huiles, acryliques, craies, aquarelles, pastels pigments et l’artiste s’adonne aussi a la sculpture et aux volumes. C’est la grande époque des « P’tites têtes », personnages aux corps rebondis surmontés d’une minuscule tête. L’artiste se justifie : « je déteste les gens dont on dit qu’ils ont la grosse tête, et c’est ma façon de le montrer » Les expositions se succèdent : PARIS, VALENCE, GENEVE, LONDRES, STUTTGART, VILLAMOURA au Portugal, NEW YORK etc. etc. ? L’artiste est reconnu par ses pairs et le grand public ne s’y trompe pas (Paris Match, le Figaro, France 3) S’ensuit le bonheur d’être grand-père et une fois de plus l’événement devient source d’inspiration : gros nounours dodus, chevaux à bascule, trains de bois et poupées chiffons aperçus dans les vitrines de son enfance prennent vie sur les toiles « du bonheur ».au coin du sapin de Noël, à côté du berceau ou sur le balcon de bois du chalet enneigé, c’est toute la magie de l’enfance, éclatante de tendresse qui nous est donnée à voir. Le succès dépasse les frontières de l’Europe, des expositions à New york confirment l’engouement des Américains pour ces paysages ensoleillés et pour cette peinture intimiste de scènes familiales tendres et sereines.Claude rentre en Europe imprégné de New York, ses buildings, ses trucks, sa vie trépidante et se remet au travail. C’est maintenant la période New York et les formats des toiles prennent de la hauteur, à l’image de ses gratte ciel.Le truck sort de la toile comme pour écraser le visiteur. L’œuvre est grandiose, les couleurs éclatent et New York s’illumine de gaieté. Plusieurs expositions sur ce thème sont prévues en Europe en 2004 et 2005 et tandis que les visiteurs découvriront New York peint par Claude Astier, il sera déjà en recherche ailleurs. Carnets de croquis sous le bras, il vient de parcourir le désert de l’Aïr et du Ténéret, s’est laissé envoûter par le peuple Touareg. Nul doute que nous retrouverons bientôt les hommes bleus, l’ocre et le jaune du sable, le vert des palmeraies sur les toiles de Claude.Claude Astier, un amoureux de la vie dont le talent puise sa source dans les valeurs solides de l’existence, pour nous offrir une peinture généreuse et tendre à son image. Christel Pernet______________________________________________________ ____________________________________________________________ ___ X