Je suis parti de bonne heure pour manquer le traffic J’avais pour seul bagage, un gun avec une balle, pis un vieux stylo Bic
J’ai pris la peine de réclamer mon héritage Mais mon père m’a dit «fiston, de nos jours on meurt pus à mon âge !»
J’ai dit « les choses ont bien changé depuis l’évangile » Il m’a répondu « pas tant que ça, va voir en ville »
J’ai donc sauté dans un train en marche, direction «nowhere» Pour constater qu’à part des bungalows, y’avait rien à voir
Pendant le trajet se sont ajoutés d’autres individualistes Dont une fille qui affichait ses faveurs sur une liste.
J’ai plutôt choisi de jaser avec un juif, qui se disait chef d’entreprise y dit « donne moi 4 clous pis une paire de deux par quatre pis je te construis la terre promise »
J’ai sauté du train en arrivant aux abords de la grande ville excité de savoir qu’on peut devenir quelqu’un en ayant rien à dire
J’ai gagné du temps en identifiant l’édifice le plus haut En me disant « c’est l’endroit idéal pour faire le grand saut »
Mais la porte d’entrée était trop petite, j’ai du courber le dos Une secrétaire aux seins de plastique m’a dit laisse ton univers dehors, on va t’en donner un nouveau
Réduit à ma plus simple expression j’ai integré l’usine à vedettes m’attendait derrière un large bureau, sa majesté avec une passeoire en guise de tête
Il m’ a dit « tais-toi enlève ton linge, montre moi ce que je veux savoir » Sans un mot je me suis déshabillé pendant que la pièce sombrait dans le noir
Une porte s’est ouverte laissant entrer le public abonné aux catastrophes Sa majesté m’a dit « je veux te voir les distraire avant de faire une offre »
J’ai agité le bassin, j’ai vomit du pétrole,je me suis crevé les yeux en sifflant my way Un critique blasé s’est mis à taper sa chronique pour me déconcentrer
J’ai gardé mes esprits juste assez pour exécuter ma grande finale En accouchant d’un vieillard.... croyez moi ça fait mal
Les lumières se sont allumées sur un public mort d’ennui J’ai choisi de fuir avant l’accusation d’homicide
Arrivé dans les rues de la ville j’ai voulu comprendre pourquoi les rues étaient vides J’ai erré dans les bas fonds pour trouver de l’acide
Un policier m’a défié d’essayer l’eau potable Deux jours plus tard on a retrouvé mon corps dans un dépotoir de téléphones portables
Le coroner à déclaré « ce jeune homme est mort d’envie » Pressé d’aller luncher il n’a pas vu que mon fantôme s’était enfui.....
Albums :
2004 : Ricard et les Pernots-Vie animale d'un végétal (indépendant)
2006 : Ricard-épisode(s) (indépendant)
Pour l'intégral des textes du disque épisode(s) ainsi qu'une bio plus élaborée, je vous invite à visiter le site :www.leparolier.org
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