madrina

I'd like to meet:

Rap...illusion....Il y a ceux qui croient, il y a ceux qui ne croient pas...moi, je suis juste de celles qui refusent d'admettre. Chaque jour à construire, plus solide que le précédent, pour beaucoup trop fragiles, à quoi bon presser l'temps. Eteint l'espoir, j'ai l'encre à l'oeil et la phalange gonflée, dans ce rap sombre en histoires, j'entend la plume ronfler. Au long de ce court parcours, j'ai vu des juges nous entourer. La scene s'impose, telle un huis-clos, peu d'avocat car c'est la cause qui a plaidé. On se retrouve a la barre, un amas de preuves a fournir. Délibéré unique, dès les premieres balances, lorsque la plaidoirie vient prendre le pas de danse. Condition de femme depuis l'originel cri...je croyais que raper ca avait pas de sexe. Certains m'réfutent originale scipte, ici ca sent lmâle jusque dans l'texte. J'voulais ressembler à ces gamins libres, trop conscients ou bien pas assez, ceux qu'on soutient des premiers pas aux premiers bras d'un père pas lassé. J'écris sur des débris d'enfance, jsuis pas préssée d'atteindre la trentaine et comme ce type qui traîne son passé, moi jveux raper pour pas qu'on m'entraîne. Jvois fleurir trop de défaites, défaite j'étais quand l'son m'a fauchée. Tel un frigo vide, avide de fauche dans ces albums la gueule amochée. Aujourd'hui les contrats se font et se morcellent. Jrêve pas d'célébrité. Jfais qu'ébruiter ces bouts de vécu, élève devant l'rap et sa sévérité.