Association ATAGATOMUZI-K
Label VIVES-EAUX
--SPLENDID (U.S.A) (04/05)
If theres one thing you can depend on from the French, its wacky Dadaist post-rock. Vive Le Rouge call themselves an "orchestral rock hybrid", but thats kind of an understatement. While their compositions have a grand, dramatic heft (particularly the half-wept, half-shouted dialogue in "Les Mains Rousses"), they also have a quaint cacophonic quality that can rattle your skull if youre not paying attention.
Vive Le Rouge will definitely keep you on your toes. Their songs vacillate without warning between moments of tenderness and tension. Minor chords hang like power lines, dangerously low to the ground, waiting to electrify careless passers-by. Furious handclaps emerge from nowhere like a divebombing flock of birds. Quiet moments of gentle bells, underscored by subtle bass lines, can lapse into an earthquake at the music shop without warning. More to the point, their music can hit the listener personally with a particular acuteness. When they shout, its as if theyre yelling at you, specifically, and the plaintive moments of quiet guitar sit like pools of reflection poured just for you. Theres a lot going on with Vive Le Rouge and a lot to look out for, so step carefully. Par Georgiana Cohen.
--MAGIC "Revue Pop Moderne" (03/05)
Écarlate. Originaire de Cherbourg, VIVE LE ROUGE est parti voir du pays. Des kilomètres avalés et des concerts donnés de Dijon à Ljubljana voient le septuor sagrandir de trois nouveaux membres. Avec son second LP, "Cent tas darêtes", VLR se bâtit une ville à sa mesure, cosmopolite, dense et mouvante. De raccourcis télescopiques en culs-de-sacs oniriques, la géographie dun même morceaux semble ne pouvoir se soumettre à aucun espace rationnel. De toute évidence, on préfère se laisser avaler pat telle chausse-trappe ou tel coq-à lâne. Le tout tient pourtant magistralement debout, avec cet univers forain, bizarre, surgissant comme par magie. On dresse ainsi des chapiteaux de cirque, sur le dernier temps de la mesure, au terme dune préparation de fourmi. VLR fait preuve dune efficacité redoutable, qui ne sacquiert quavec un travail acharné et, surtout, une force dâme extraordinaire, écarlate.
--SANDS-ZINE (Italie)"La webzine dedicata alla musica indipendente" (03/05)
Vraiment inclassable que ce disque de Vive le Rouge, orchestre français qui dans seulement trois morceaux dune durée totale de quarante-cinq minutes réussi à y mettre tout et bien plus. Cela commence de manière épique tel un des groupes de Mike Patton (Mr Bungle, Fantomas, Faith No More), se poursuit avec des mélodies balkaniques mélancoliques et romantiques, pour finir avec des ouvertures et changements propres aux groupes américains de laxe Chicago-Louisville dans les années 90. Comme pour les groupes cités (auxquels jajouterai Cerberus Shoal pour le côté vaguement progressif), le terme « crossover » est celui qui désignerait le mieux la musique de Vive Le Rouge ; dénomination plus quappropriée à lécoute de ce disque, véritable labyrinthe dinfluences et suggestions des plus disparates. Labsence de schémas prédéfinis, la variété de linstrumentation et lhabileté technique ma rappelé certains groupes de la mouvance « rock-in-opposition » comme leurs compatriotes dEtron Fou Leloublan. Ils possèdent en outre une sensibilité pop qui a quelquechose en commun avec certains groupes japonais hors des sentiers battus tels quAfter Dinner.Musique crépusculaire entre cabaret, fêtes paysannes, fanfare, free, rock et traditions folk, étroitement liée à un esprit romantiquement fou. Décidément bon. Par Alfredo Rastelli .