Manu Larrouy - a tort et a travers - Francofolies 2008
envoyé par anneux Appelons ça une sorte d’instinct. Un arc réflexe qui s’opère quand les papilles des tympans se mettent à vibrer… Au bout du compte, vous pouvez tourner ça dans tous les sens, Moi je ne vois que 2 sortes de chansons… Celles qui passent,… et celles qui restent ! Celles qui passent…je ne vais pas m’appesantir dessus (pour cause !) Et celles qui restent...restent un mystère ! Va savoir pourquoi elles viennent se faire tranquillement un petit nid bien chaud entre vos oreilles ! Un sourire qu’on accroche aux premières notes, une image, une impression légère… un petit cinéma intérieur qui s’anime et se déroule sans effort…
Manu Larrouy est un beau branleur.
Je dis ça avec une pointe de tendresse.
(et un soupçon de jalousie).
C’est un beau branleur, parce que, l’air de rien,
ses chansons à lui viennent se nicher très vite dans la deuxième catégorie…
Il prend sa guitare. Il lance 3 idées. Il en garde une.
Il lance des mots. Il gratte encore…et voilà un petit cinéma qui s’anime…
Des images claires. Des mots d’amour. Des filles qu’on rêvait déjà . Carla, Maria, Toulouse…Un bout de mélodie…3 notes qui s’accrochent…
Voilà une nouvelle chanson. Et Je sens qu’elle va faire son nid. Je fredonne. Je souris.
Manu Larrouy est un beau branleur…
qui pousse son élégance jusqu’à faire croire que tout cela est très facile…
François Pécheux
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