Emmanuel Tugny profile picture

Emmanuel Tugny

VITAM IMPENDERE AMORI

About Me


Myspace Layouts - Myspace Editor - Image Hosting

Emmanuel Tugny est un écrivain et musicien français né en 1968. Il vit et travaille au Brésil.
Tour à tour professeur (agrégé et Docteur en littérature), diplomate, inspecteur des enseignements artistiques, il publie son premier livre, Les Impatiences, en 1993. Plusieurs romans (Rheu, Les Trente, Mademoiselle de Biche, La Vie scolaire (http://www.lapartcommune.com/pages/page1.htm), Byzance, etc.) et des poèmes (Des Lunes, Choro, etc.) suivront, dont certains écrits en collaboration (La Reine Eupraxie avec Henri-Pierre Jeudy).
Emmanuel Tugny est également parolier de chansons et librettiste pour divers artistes (Dani, John Greaves, Michal,etc.)
et auteur-compositeur-interprète. Il fonde avec quelques amis le groupe MOLYPOP en 2006 (http://fr.wikipedia.org/wiki/Molypop ou http://www.myspace.com/molypopi
Sortie du premier album de Molypop, Sous la Barque (quand on creuse) le 3 octobre 2008 (Label Laurelipop, diffusion Socadisc).
Les oeuvres d'Emmanuel Tugny se fondent sur la confrontation aux genres littéraires patrimoniaux (la pastorale, le poème épique, le roman d'aventure, le roman naturaliste, la biographie, la chanson, l'opéra...) qu'elles travaillent dans une sorte de tentative, tantôt légère et amusée, tantôt complexe jusqu'à l'hermétisme assumé, de "réanimation". À la fois abstraites, impersonnelles et profondément ancrées dans la matérialité des choses et des sujets, elles semblent interroger les conditions de l'« entrée en vie » des formes d'art et du monde.(Agnès Riffet, novembre 2005)
« Un jour, un peu plus loin, on s’éveille, au soleil, dans une petite maison louée, à la mer. Des jeunes filles et des enfants jouent sur la plage, devant. Perdican a Biche sur la poitrine dans le grand lit et les deux d’eux sont calmes et se sourient dans un rayon, dans la chambre et dans les miettes. Et puis Biche est sur les cabinets et Perdican sous la douche et puis Biche est sous la douche et Perdican sur les cabinets; et puis Perdican comme un homme fait les commissions et puis Biche suit le panier qui lui tond la cuisse et puis Biche comme une femme fait les commissions et Perdican suit le panier qui lui flatte la cuisse. Et puis Biche passe à Perdican le sel, qui lui passe le poivre ; et puis Perdican donne comme un homme les nouvelles du jour à Biche qui lui donne les nouvelles du jour; et puis Biche sert à Perdican, qui lui en sert un, un petit verre, un cordial. Et puis les deux projettent de projeter; Biche n’est pas tout à fait d’accord, un moment, avec Perdican, qui n’est pas tout à fait d’accord, un moment, avec Biche, mais ça s’arrange, on trouve une formule, on compose. »
Extrait de Mademoiselle de Biche, roman, La Part commune, 2000.
Vient de paraître : Corbière le crevant, roman , Léo Scheer.
"Une courte vie passée à attendre la mort, à réchapper d'une crise pour basculer dans une autre et descendre encore une nouvelle marche vers la tombe : c'est bien de Corbière le crevant dont parle Tugny avec une force de ton phénoménale, qui laisse parfois le lecteur sans souffle. Et s'y ajoutent, en jalons hallucinés, les propres mots du poète, tirés des Amours jaunes. Une scansion magistrale de ce roman incandescent. Des braises ajoutées aux braises."
Serge Hartmann, Les Dernières Nouvelles d'Alsace, 29 septembre 2007.

“Une musique plutôt qu’une monographie”
Jean-Baptiste Harang, France-Culture , 16 octobre 2007.

"Dans un style remarquable, Emmanuel Tugny réinvente le « poète maudit », habite le clown tragique."
Daniel Morvan, Ouest-France , 13 janvier 2008.

PRIX DE FLORE "B" 2007 de la blogosphère (http://www.leoscheer.com/spip.php?page=prixB).
Depuis le 18j anvier, aux Éditions Léo Scheer, dans la collection Laureli, Panamerica, roman-épopée de 1967 du Brésilien José Agrippino de Paula, traduit du Portugais par Emmanuel Tugny
http://www.leoscheer.com/spip.php?article748
"Une traduction scrupuleuse et spectaculaire de l'écrivain Emmanuel Tugny."
O Estado de São Paulo, 17 janvier 2008.
Sortie le 5 mai 2008 : avec Olivier Mellano, Yann Linaar, Laure Limongi, François Bon, Eric Chevillard, Benoît Burello, Dominique A., Arm, Emmanuel Tugny, Thomas Poli, etc. (http://www.myspace.com/ralbum)
Sortie le 17 septembre 2008
PREMIERS FRAGMENTS D’ECHO D"Emmanuel Tugny sur Publie.net avec une lecture intégrale audio et un article de François Bon à partir du 18 septembre 2008 à cette adresse : http://www.publie.net/tnc/spip.php?article167
Emmanuel Tugny: L'épeire.
Vitesse d'inspiration: l'écriture va vite, et donc retient des souffles, pour anticiper, conjurer et désarmer ce qui s'écrirait à la va-vite, suivant l'agrès d'une culture humiliante. Son secret: rien ne se montre, ça tourne et se détourne et fait face mais hors cadre, hors cadran, hors des pouvoirs de l'heure fatale. Il s'agit de veiller en tout sens et sur une attente qui demeure par tous les temps, imparable et nue comme une présence qui se figure, riche de tous les livres qui se glissent sur un seul battant du temps. Pluie en arrêt, complaintes irrésistibles. Laforgue nous le suggère : "Je suis, avec mon tic-tac grêle,/Vade-mecum rond et têtu,/Indispensable sentinelle,/Le sacré coeur d'or revêtu...". E. Tugny en entend les plus sourds décomptes, les distille, en filtre les résonances, en accentue les angles muets, et n'hésite pas, pour que les coups n'assomment pas, à écrire, pour notre compte, des "sonnets pour éventails". Entre les mains, furtifs déploiements, entre les doigts, chants et chansons de noctambule. Fendre la foule, sans la blesser. La nuit n'est pas le jour et réciproquement. Les tyrans n'ont aucun droit. Le timbre seul affranchit -sous l'enveloppe, sous la lettre, l'envoi ne porte aucun non et s'éloigne sans un cri de ce qui mure la vie : vite, aller au plus vite à la vie lente, celle qui dans le noir prend note et s'élève, la distingue et laisse repartir vers les voix que l'on n'a pas. "Une femme, peut-être et l'ombre/ Prendra pied sur le monde né/D'un repos..." L'inconnue, seule, discerne et veille sur cet espoir qui, dans notre regard, s'approche d'un réel égard. Poème, prose ou chanson - la tâche aveugle (mais non aveuglante) de ce qu'il écrit s'inscrit et s'efface dans cet égard - que rien ne fixe. L'éventail des formes du langage, toujours sur le qui-vive, toujours alarmées quant au sort qui leur donne naissance, obéit (secrète obédience qui autorise à changer de lieu ) à un égard sans nom. Berge et hébergement: "il faut laisser la barque à quai/ Progressivement s'endormir/ Pour être prêt..." Loquet lentement soulevé sous la pierre et sous le sable: la main, probablement, respire la première puis les lèvres puis le nom et s'étend le murmure. L'un à l'autre se parlent, chez E. Tugny, et leur silencieuse grammaire dessine son jeu de vagues, d'accords où seul l'avenir n'est plus incertain, des sonorités où la voix s'invite inespérée. Voix à la une! Il semble, à l'entendre, à le lire, qu'E. Tugny cherche auprès d'elle qui se laisse approcher mais ne franchit aucune distance, un invisible et indéchirable voilage. Voix (le nombre est en elle) qui se ferait (mais suivant quels pouvoirs?) l'écho d'une autre vie entre deux langues. Penser, en ce point, à ce qu'écrit Deleuze:"...On considérera seulement deux langues en principe, comme si elles étaient seules au monde, l'une vivante et l'autre morte. La seconde travaillant dans la première...On dirait que la morte fait des anagrammes dans la vivante". Anagramme: mot-nom d'un violent désir que les langues, mortes et vives, font glisser, barge, hors dérive, puisque le jeu s'aggrave Même le mot venu comme le premier venu le plus doux exige cette condition d'ivre-mort de travail pour qu'un livre-vie s'invente et intercède- mesure ciliée de tous les excès. Et qu'in fine, il se retire, délivré...Tendre message, sourd message: la voix, qui ne consent à aucun enchantement, en entend, souvent seule, l'étreinte silencieuse - et la sort du trou, d'une intimité sans lumière, d'un embrasement d'enfermé. Voix stupéfiante puisqu'elle trahit (traduit) le scellement de l'écriture, le double d'un serment second qui ne sera tenu qu'à voix haute, menacé par le joug tendu de la rengaine. L'à-vif de l'écart astreint: il faut que ça tourne au-dessus des lettres puisque en-dessous de la lettre ça ne tourne pas rond mais en dépit du bon sens. "Pour que l'air le prenne et l'emporte". Epeire légère, point noir et vibrant qui hante les figures des pères. Le chant -droite ligne effilée par le temps- élève d'un ton sans accents cette mémoire insonore, dérâclée, qui s'invente quand l'enfant a la sensation diffuse d'avoir échappé à un insensible coupe-gorge.
Daniel Dobbels 4 octobre 2005
Emmanuel Tugny, Premiers fragments d’Echo.
Ce n’est pas une métaphore concernant son écriture : Emmanuel Tugny joue de tous les instruments. Pour ma part, bien sûr, ce n’est pas le cas. Je me considère comme écrivain pauvre, avec une phrase et une seule, ou ce que je considère ma phrase, ma torsion (« Vous et votre français tordu », m’avait une fois rageusement lâché Jérôme Lindon, mais c’était affectueux quand même) comme outil unique, dont je ne saurais pas me débarrasser. Le disque que je viens de recevoir d’Emmanuel Tugny, Molypop est un travail qui essentiellement repose sur lui : rythmiques, guitares, voix, arrangements. De même, la force avec laquelle il empoignait récemment, mais en impro, en balade sur les chemins de l’autre, le poète Tristan Corbière (Corbière le Crevant. Ou sa façon de s’engager à la fois dans des travaux de poésie avec friction du siècle, de sa façon chaotique, via tel fait divers du Brésil où il vit (Choro), ou de partir dans l’euphorie de la tradition revisitée d’une histoire d’amour en décor début de siècle (Mademoiselle de Biche, ça vient de sortir !). Même sa biographie semble ce tournoiement. Mais si précisément sa façon d’aller se cogner à toutes ces limites des formes pré-existantes témoignait justement de ce qu’on lit dans ses textes : ce fond questionnant, cette fluidité d’une permanente remise en cause, de quelque endroit qu’on ait attaqué le front de taille ? Et si, même, ce bousculement de frontière témoignait de notre propre bousculement intérieur, entre raconter une histoire et l’abstraction nue de poésie, le besoin de marcher vers le bord de la scène où on va dire, et le besoin aussi de travailler à plusieurs, se mettre ensemble dans la question ? A preuve que Molypop paraît chez l’éditrice de ses livres, elle-même à l’origine de ce RALBUM où mots et musique avaient comme contrainte de renvoyer au grand dehors du monde, de s’y affronter. Le texte que nous confie Emmanuel Tugny semble paradoxalement calme. La figure d’Écho implique l’eau, le reflet. Il explore cette figure du double et de l’autre via le corps, et le poème doit se charger d’une sensualité crue qui pourrait le détruire : et c’est ici, précisément, qu’il va tendre sa forme, retourner cette violence et cette sensualité sur l’arrangement intérieur de la langue, paragraphe à paragraphe, vers à vers. Il faudrait qu’on ne lise pas cet enfoncement fluide et mobile, comme la musique de Tugny, en tant que poésie. Mais en tant que figure d’ouverture, la même qui a pu nous mener à Tristan Corbière, ou à la façon enragée de sa contribution au RALBUM. Il n’y pas besoin de ces détours pour entrer dans le jeu de ce texte, ses renversements, et sa permanente remise en avant de la figure inatteignable, mais qui convoque les corps, et soi-même.
François Bon, 17 septembre 2008.

.. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. ..
Lecture "Corbière le crevant" par Emmanuel Tugny
envoyé par leoscheer_tv
.. ..
Enregistrement du générique Laureli
envoyé par laurelit

Partition de John Greaves sur Une Marine d'Emmanuel Tugny.
Emmanuel Tugny, Ah hum, acrylique sur toile, 150X150cm, 1996 (extrait du catalogue monographique "Emmanuel Tugny, peintures, 1993-1996", Vitae Novae, Sydney,1996).

My Interests

Music:

Member Since: 3/28/2006
Band Members: Souris, Jacques El, Otavio Moura, Jane Beatriz Pica, Laure Limongi, Daria Phane, Amauri Iablonovski, Vinicius Netto, Catherine Noël, Olivier Adam, Julio Rizzo, Yann Linaar, Olivier Merger, Christophe Boissière, Richard Dumas, Tristan Corbière, Jean-Claude Bourdais, Henri-Pierre Jeudy, Henri Deluy, Olivier Mellano, François Bon, Laurence Camboulives, François Barré, Christian Gattinoni,Benoît Burello, Claudio Santana, Dani, Camilla Ali, Nathalie Talec, Fabiola Serra, Susy Seven, Marie-Charlotte Salmon, Thomas Poli, Nicolas Courret, Alfredo Aquino, Joice Armani Galli, David Lemée, Gaspo, Vitor Ortiz, Bernadette Février, Yoann Le Dantec, Juliette Vincent, José Agrippino de Paula, Tania Tschiedel, Judith Prigent, Michal, Rachid Boudjedra, Heine Wentz, Yves-André Lefeuvre, Jean-André Albert, Anne Prigent, Gabriel Le Corre, Philippe Berthier, Vivien Prigent, Gunter Axt, Romain Pompidou, Giselda Andrade, Alex Prinz, John Greaves, Eljana Hopkins, Séverine Daucourt, Monique Valentine Jeanne Gondallier De Tugny, Manuel da Costa Pinto, Vincent Nayrolles, Daniel Dobbels, Jean-Claude Conesa, Arlette Desponds-Barré, Luciano Loprete et tous les LaureLi puisque c'est ma bande, aujourd'hui...
Influences: 1.Epilogue par Bill Evans
Oh, mon amour. Ce sont deux ou trois mots comme trois solutions simples livrées au cœur de rien pour faire un temps la route. Qu’ils s’appartiennent et cherchent leur voie depuis la nourriture souriant des absences du monde n’est pas ce qui entrave le pas. N’est pas ce qui l’ouverture infinie, l’abolit. Dans une lumière faite plus loin par la vie en amour pour jouer l’aube d’un jour qui leur appartienne, je m’en vais chez toi. Le malheur est entier dans la griffe et le bec tendus à la lune qui sur un velours fane. Voilà le lit est fait et toute l’histoire dans un temps du rêve rêvée à son orée. Du verre claque dans la peau du sac qui est à l’escalier, la moquette, le jour et la nuit du hall, le tabac et les gens méchants puisqu’il y a un monde et qu’il n’est pas jusqu’au monde qui ne soit, où une mort de la mort à façons a mis pour la beauté perspective le mime du souvenir du monde . Oh mon amour, c’est dit : je vais chez toi. Il y a bien eu un premier monde tout aux neiges et aux devenirs conjoints de la vague et la flamme. Une jeune fille est singulièrement le monde et ses deux paumes minaudant tracent sur une illustre nuit de petits horizons. Elle lit dans l’effilochement des nuages la disparate de nos courses. Ce sera du tout début du monde achevé un air qui au chant se refuse, la frappe régulière d’une tête matérielle à tous les confins du monde. Les lits sont bordés et la main consolante est montée sur le sourire attardé d’une femme dont les cuisses lourdes de vulve et sel mangent et vident le mangeant le gros grain terre de ce qui, pour ne pas être le jour tout à fait, est à tout le moins une nuit ménagée de la nuit, son souvenir ému, la gaze où se signale l’incertitude plane d’un plus que tout et s’engouffre le traître au-delà que toi et moi, l’on a. Les doigts sont sur la bouche pour entendre qui vient. Et les oiseaux piquent et les sirènes puis, comme un ballon métrique fait qu’irréfragablement aille son départ vers le néant vivant de sourire qui est de toujours et plénitude et vie, par la mer et son humour propre, mon amour, je vais chez toi ; et rien au fond ne saurai convertir le refus aboli du mouvement en marche et chemin abolis qui ne soit, au profond du cœur, une chanson.
2.Don't talk (put your head on my shoulder) par The Beach Boys
Oh mon amour la caresse prend son appui sur la souche invisible du corps en faction au bout de la jetée qui rame pour ramer. Rien qui soit l’ordre d’une forme décidée ne gagnera le large, paraît-il mais il paraît, etc. A l’autre bout du monde silencieux qui pose que l’affaire est bouclée par la génération sérielle des boucles, par le remembrement continu d’une révolution sur soi du marcheur qui vit de son fond de voyage au profond, rien qui prenne pied et fasse route, dis-tu, n’entre en matière. Je peine à la marche marchant : la chambre bruisse de grands complots La lumière tourne les plis de sa vis d’échappement dans la chair dont la pesée est au mitan profond. La main jumelle de nuit fourgonne entre les jambes qui ont pour témoigner du sang de petits ronflements arrondis par le saut adorable. Les bancs des grands parcs ont du bon et les petits oiseaux tarés des métropoles qui font la nique à la torpeur. L’abord de ce front redouté coûte une nage que peut-être j’ai voulue trop sure et qu’elle rend souriant en longues soupes malaisées se soustrayant, dit-elle, à ce « coussin qui gratte ». La vérité est que tu files, en douce, mon amour aux cabinets traiter avec la part volée de la nuit pour qu’elle ourdisse ta fuite et je m’en fiche, souverain d’un morne abandon et d’un coin d’étendue propre sous la lampe qui, somme toute, puisqu’il y a bien, pour un temps fixe et pour du beurre, quelque chose qui pèse un poids rond d’équilibre, conviendra. A l’autre bout du monde, des phalènes, sur la rade, font. C’est une façon de cantine où l’on danse en fumant. C’est une façon de cantine où les axes font lune. Une nuque peut-être est vomie d’une bouche où la parole descend du ciel et des dents par les sinus découverts du crâne révélé aux danseurs. Le premier pas est pour le remuement d’un fauve. Le second est pour l’ange à l’épée. Au septième, pouce et l’on tourne. Une roue comble le halo qui dévale sous la savate l’encaissement pourtant d’un escalier vers la rencontre des terres où tu joues au bâton avec un fruit qui rend. Je prends mon envol dans un pré d’aisance, à rebours des dépendances que signalent les fondations d’une promenade à réverbères et masques, à l’autre bout du monde, au reflet noir des diffractions du pays reconnu, au trou puissant du trou du monde où la volée tarte des mouettes, voilà, offre clouée la profondeur. Triste, triste, triste. Souverain rendu au caillou ; lourd de gorge ; mort de peur. L’expression première du crâne qui sèche au bout du monde et dont l’oeil souple sait l’horreur du levant/et dont l’enfouissement métrique est la mesure même ou le nombre est, davantage encore qu’un ressassement, au profond du cœur, une chanson.
Et puis (plus tard) :3. Peaches en Regalia par Frank Zappa 4. Harvest moon par Neil Young 5. Keep a close watch par John Cale 6. No Good Trying par Syd Barrett 7.Diane par Charles Mingus 8.I Want you par Bob Dylan 9.Little red riding hood hit the road par Robert Wyatt 10. Mind games par John Lennon 11. Matilda Mother par Pink Floyd 12.Inner city blues par Marvin Gaye 13.La Rosita par Ben Webster 14. Tarde em itapoa par Vinicius de Moares e Toquinho 15.Needle of death par Bert Jansch 16.Everybody’s talkin' par Harry Nilsson 17.Getting in tune par The Who 18.Atlantis par Donovan 19.Aguas de março par Tom Jobim
DISQUE 21. Lose this skin par The Clash 2. Bless the telephone par Labi Siffre 3. Cafe par Tim Buckley 4. My favourite things par John Coltrane 5. Bring on the night par The Police 6. Keep on trippin' par Curtis Mayfield 7. Adhan & Allah-o-Akbar par Dollar Brand 8. Sorrow par David Bowie 9. The Thoughts of Mary Jane par Nick Drake 10. Laura par Charlie Parker 11. I can't let it happen to you par The Walker Brothers 12. The kiss par Judee Sill 13. Charlotte sometimes par The Cure 14. Indian summer par The Doors 15. You can't always get what you want par The Rolling Stones 16. Invitation par Milt Jackson 17. Shake the disease par Depeche Mode
DISQUE 31. Isn't it a pity par George Harrison 2. Mama don't par JJ Cale 3. Something better par Marianne Faithfull 4. By the time I got to Phoenix par Isaac Hayes 5. Sweet Thing par Van Morrison 6. Junk par Paul Mac Cartney 7. Solitude par Duke Ellington 8. Decades par Joy division 9. Luna di marmellata par Paolo Conte 10. Lazarus man par Terry Callier 11. Silky veils of ardor par Joni Mitchell
DISQUE 41. Chelsea Hotel par Leonard Cohen 2. Coney Island Baby par Lou Reed 3. Horses par Patti Smith 4. A Salty dog par Procol Harum 5. Mama Rose par Archie Shepp 6. Didn't want to have to do it par Lovin' spoonful 7. Caroline par Matching Mole 8. She loves the way they love her par Colin Blunstone 9. Preta Pretinha par Os Novos baiainos 10. Girl on a swing par Kevin Ayers 11. Suspicious Minds par Elvis Presley 12. White Bird par It's a beautiful Day 13. Baby, I'm gonna leave you par Led Zeppelin 14. Across the Universe par The Beatles 15. Epilogue par Bill Evans
Sounds Like: Pas grand'chose. Mais demeure en alerte. Ainsi, a formé le groupe Molypop.
Record Label: Le Mot et le reste, Léo Scheer, etc...
Type of Label: Indie

My Blog

MOLYPOP AU 18/20 DE FRANCE-CULTURE

MOLYPOP LIVE AU 18/20 DE FRANCE-CULTURE LE MARDI 14 OCTOBRE.
Posted by Emmanuel Tugny on Fri, 10 Oct 2008 05:57:00 PST

MATISSE(s)

Ces deux concerts sur RFI et France-Culture ce sont les premiers de Matisse depuis 1985... Bû, Yan, moi. Manque que Ceskos. Et y a Laurette en plus....
Posted by Emmanuel Tugny on Wed, 08 Oct 2008 03:04:00 PST

LE SILURE

« Prenez le cercle du monde et cédez-le au temps, donnez-le en pâture au temps, donnez le en pâture aux axes, aux courses sur les axes. Ne le laissez pas travailler le monde mais livrez-le lui. A...
Posted by Emmanuel Tugny on Wed, 08 Oct 2008 12:32:00 PST

MOLYPOP LIVE SUR FRANCE-CULTURE

Molypop et Tugny le 17 octobre à l'émission Minuit/10 de France Culture. http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/ minuit_dix/presentation.php...
Posted by Emmanuel Tugny on Wed, 08 Oct 2008 08:12:00 PST

SÓ, PREMIERE ET MADAME SEVERINE

Premier titre de SÓ, mon album solo à paraitre en 2009 en écoute sur la page de Séverine Daucourt (la Zelda blonde en fourrure sur fond d'azur de mon top amis que vous savez)  avec qui&...
Posted by Emmanuel Tugny on Tue, 07 Oct 2008 07:27:00 PST

BICHE ET LES POEMES

A partir de demain, ici, sur la page de Biche de Bche (voir mon top amis) et sur la page consacrée à Mademoiselle de Biche des éditions Léo Scheer, un titre inédit : BICHE ET LES POEMES. Ot...
Posted by Emmanuel Tugny on Tue, 30 Sep 2008 03:15:00 PST

LA MOLY

  Dans un poème de l'Anthologie Palatine, le mythe homérique d'Ulysse et Circé sert à illustrer le problème fondamental de l'homme, sans cesse déchiré entre son appartenance céleste et ses att...
Posted by Emmanuel Tugny on Fri, 26 Sep 2008 12:57:00 PST

MOLYPOP LIVE SUR RFI

Participation live de Molypop à l'émission de RFI "Musiques du Monde" (http://www.rfi.fr/radiofr/emissions/072/accueil_67.asp  ;) le mercredi 14/10 de 13h30 à 17h à la Maison de la Radio....
Posted by Emmanuel Tugny on Fri, 26 Sep 2008 08:06:00 PST

MOLYPOP DANS ZICAZIC

http://www.zicazic.com/zicazine/index.php?option=content& ;task=view&id=5605...
Posted by Emmanuel Tugny on Wed, 24 Sep 2008 11:56:00 PST

40 piges

AUJOURD'HUI, 23 SEPTEMBRE, J'AI 40 PIGES. ENFIN.  
Posted by Emmanuel Tugny on Tue, 23 Sep 2008 03:22:00 PST