4 : On s’est trouvées là …un jour…comme ça…à quatre… On a dit : « Qu’est-ce qu’on fait ? ». Manue a dit : « …clochette… », B.B. a dit : « On danse. », Juju et Florsita ont dit : « Banco ».
Nous dansons. Et surtout nous créons. Dans le délire, la légèreté et le poids.
Nous nous sommes rencontrées aux cours de danse de la faculté et c’est la capacité que nous avions toutes à créer sans frein, à laisser partir notre imagination et notre grande tendance au « délire » qui nous a soudé.GET ABSTRACT : L’abstraction est un parfait terrain de jeu pour des imaginations un peu trop sauvages comme les nôtres. La création est multiple lorsqu’on « s’abstrait » ; elle est 4 et même plus.L’idée ? Partir de tout et de rien à la fois.
Un mouvement anodin peut devenir un refrain ;
Un coin de bitume : une formidable scène ;
Un son : le point de départ d’un nouvel univers.
Nous avons déjà semé quelques bouts de ces univers dans plusieurs spectacles et même souvent juste comme ça, sans attendre le spectateur.
Parce qu’un rien nous motive, tout nous donne envie. Le lieu, la forme, le contexte…tout est prétexte à création et à re-création (ou ré-création ?). Notre danse n’est pas figée, elle s’imprègne des contraintes, se laisse cueillir par un endroit, un moment.
Entrelacer des disciplines artistiques, entrelacer des différences et en faire un tout, pour un temps…
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